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  • Лебединое озеро


    podcast

    « Le lac des cygnes est pour moi une longue rêverie du Prince Siegfried [...] Celui-ci, nourri de lectures romantiques qui ont exalté son désir d'infini, refuse la réalité du pouvoir et du mariage que lui imposent son précepteur et sa mère [...]. C'est lui qui, pour échapper au destin qu'on lui prépare, fait entrer dans sa vie la vision du lac, cet « ailleurs » auquel il aspire. Un amour idéalisé naît dans sa tête avec l'interdit qu'il représente. Le cygne blanc est la femme intouchable, le cygne noir en est le miroir inversé. Aussi, quand le rêve s'évanouit, la raison du Prince ne saurait y survivre. » Noureev

    Encore un moment sublime passé à Bastille grâce à lui, un ballet comme un rêve, envoûtant et troublant.

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  • Etre ou charger la mémoire au grand jour

    ba.jpgIls ce sont échappés, en toute simplicité, comme rarement. J’ai regardé un instant et j’ai envoyé, le cœur un peu plus léger, d’avoir aimé sincèrement, sans réfléchir, tendrement, 10 secondes à peine sans le taire. Le temps fait son œuvre, doucement, l’absence et le silence d’une tristesse qui se cache pour résister, tu me manques tant, pourtant et depuis si longtemps. J’aimerais pouvoir te dire, l‘exprimer vraiment, te raconter, te regarder, et t’aimer une fois encore jusqu’à la fois suivante. Je voudrais oublier la mélancolie de ton vide, trouver la force dans l’espoir d’une suite, d’un autre jour et effacer la peur d’un impossible retour. Je m’invente une colère, une rancœur trop fragile, mais ça ne tient pas la route, et c’est tes yeux que j’imagine le mieux, la profondeur et tout ce bleu. Il y a le reste, aussi, que je soupire au creux de certaines nuits plus douces que d’autres car c’est ton souvenir qui flirte avec mes rêves, agités par le désir et ton sexe au plus profond de moi, si fulgurant, presque douloureux. Je m’accroche à notre histoire comme une noyée qui ne veut pas couler. Aujourd’hui je t’ai aimé tellement, 10 secondes sans peine. Puis je vais oublier, t’effacer délicatement à nouveau, jusqu’à la fois suivante.

  • Novembre, mois des brumes

    Novembre serait de lassitude, comme on dit, quand je regarde ces quelques souvenirs j’en doute . Epices douces et ambiance chaleureuse à L’indonésia un soir de théâtre en belle compagnie, d’ailleurs il a tout dit ici. Opéra à la découverte d’un univers, dans son sillage j’aime, Mathis le peintre me porte pendant quatre heures même si la dernière s’étire sur une humeur un peu sombre comme le soir qui tombe. Un violoncelle m’émerveille devant un cœur aux cents voix stupéfiantes et envoutantes. Et quelques détails qui trainent ici et , ça me fait sourire, encore merci (et d'avoir tout écrit aussi).

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  • Un grand bruit sur une petite chute

    Screen_shot_2010-11-04_at_1.37.10_PM.jpgJe suis en manque d'inspiration, de motivation et de temps, et je ne sais quoi écrire, dire, montrer, j'ai de la matière mais sans recette particulière, je laisse courir en me disant qu'il y aura toujours un moment pour revenir, même si le rythme est chaotique et les nuits inhabitées, les voyages me sont encore et toujours indispensables, c'est un lien précieux riche d'années particulières. C'est la fin d'un chapitre qui avait débuté ici, dans l'ombre, ma motivation, mon évasion, quelque chose vient d'être effacé, des jours et des jours gommés par quelques mots sur un papier tamponné, tout reste à écrire, j'ose le croire, je me permets de l'espérer, j'aime l'idée. Loin d'être triste, je suis juste inquiète face à l'avenir, comment remplir une vie, comment combler les vides, faut-il pleurer pour savoir rire, trouver le courage de résister, se battre encore et se jeter dans une nouvelle bataille, oublier la douleur pour s'offrir le bonheur. Il y a tant de questions, si peu de réponses, et quelques hasards sur mes espérances.