Certains rêvent d’aller élever des chèvres quelque part, pour éventuellement faire du fromage, moi depuis fort longtemps, presque depuis toujours, je rêve d’être épicière ambulante … avec un grand et joli, camion, aménagé tout confort, il le faut car j’ai des idées, un paquet de trucs à mettre dedans, l’épicerie évidemment mais aussi tout le reste, les minis biblio et audio thèques, la machine à café, les journaux. Je voudrais traverser une belle et grande campagne, ombrée par quelques montagnes et caressée par des torrents à peine gelés, je visiterais les gens perdus aux milieux des petits chemins, dans des maisons en pierre, presque oubliées, sauf de moi. Un jour peut être, mais en attendant si je raconte ça, c’est que j’ai aperçu un morceau de ce rêve dans ce film, simple mais tellement vrai, ça colle à une certaine réalité, j’ai beaucoup aimé.
D’ailleurs j’en ai parlé à Francouas, et oui Gi je n’avais pas encore dit que mardi j’ai déjeuné avec un jeune homme charmant, charmeur, qui avait un rendez vous pro près de chez moi, je l’ai, à peine, égaré dans les sous sol de l’agora d‘Evry, il n’a rien dit, très classe, il a été épaté par mon jeux de baguettes au resto japonais, là aussi il n’a pas moufté, pourtant le poisson volant ou déchiqueté c’est pas évident à vivre. Il m’a fait écouté un rasta qui chante comme un country man et un surfeur des îles, sur son lecteur MP3 auquel il manque un morceau. Quand je l’ai déposé à la gare, il avait l’air bien, enfin je crois. Après réflexion il est parfait, à un détail près, il a les jambes plus longues que son pantalon …
Pour finir, je reflexionne depuis un moment sur la fameuse question posée par Macaron, "Qui suis-je, d'ou viens-je, ou vais-je ?" et je me trouve fort étonnée de n'avoir aucune réponse à donner, car je l'ignore encore et de me dire qu'il serait temps de savoir au moins où je vais.