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  • Les lumières s’incarnent dans un rayon d’hiver

    nom.jpgEt dans quel état j’erre, maintenant, suffisamment heureuse pour me laisser aller à me mélancoller à toi, doucement, le temps d’un soupir, d’une envie, je m’autorise les minutes d’une réalité tu me manques, d’une absence, définitive, en point final d’un nous, posé sous le linceul d’une trahison et je t’efface, tendrement, ainsi que d‘autres qui font mal. Cette tendresse que je me réapproprie entre les bras de quelques Anges, réapprendre les gestes, les caresses, ces riens qui font tout, dans la chaleur de leurs bras, si doux, qu’aucun dessein ne vient troubler. Sans amour, pour bien plus encore, je me voile et me trouble sans la séduction des corps à corps, heureuse mais pas belle et pourtant profondément s’aimer, enfin, face à des accords futuristes qui conjuguent l’avenir en teintes pastelles que je voudrais éternelles.

    Photo Igor Siwanowicz

  • Errer comme une âme heureuse

    Je ne vais pas avoir les mots pour décrire les superbes moments que je viens de passer dans ce Sud, beau et chaleureux, le soleil complice du début à la fin. J’ai été accueillie par une femme merveilleuse, Arlette la maman d'Oh! sa maison, sa gentillesse, il est des endroits comme ça d’où l’on ressort le sourire au cœur d’avoir pu en profiter. Il y a eu les jours à Aix en Provence, tous doux, l'épicière de Vauvenargues, un passage  par Marseille, puis  Boby et sa chaleur, sa voix, ses tendresses, ses talents culinaires et de narrateur, sa ville Arles qu’il connaît comme personne (sa confiture de Citre est à tomber). Notre échappée d’un soir, pour courir vers M. pour la toucher, l’embrasser, la serrer contre nous, heureux pour quelques heures sous le vent, cigarettes et quelques verres en bout de nuit. Et le dernier jour, Montpellier, jolie, éclatante, comme Lancelot si beau, il m’a passé la bague au doigt pour le meilleur et pour le pire, départ, deux trains dans le noir pour un retour, un au revoir, bientôt et encore à nouveau, se retrouver.

     

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  • Hasarder sa vie

    Image hébergée gratuitement chez www.imagehotel.net hébergement de photos et d'image Aujourd’hui 16 novembre 2008, c’est un anniversaire et une note un peu personnelle, je serais absente, pas là, ailleurs, je vais donc la programmer cette note, ça sera la première fois pour moi, mais cette date a pour moi une énorme importance, je n’hésite d’ailleurs pas à dire que depuis ma vie a changé, bien plus belle. Une fin de soirée et la découverte d’un  blog (qui a un an aujourd'hui) et d’un homme, un beau, un grand, un qui brille, un hasard glissé dans les "derniers weblogs mis à jour", une première note pour parler de lui mais surtout les suivantes pour parler d'autres avec beaucoup de coeur. Depuis, il a toujours été là pour moi, grâce à lui j’ai rencontré ensuite les "Autres", précieux et uniques, eux aussi, il y aurait tant à dire. Je l’aime très fort, car il rit, pleure, aime, s’emballe, se plante parfois, il a de belles convictions, des batailles, et l’amitié douce en toute sincérité et surtout sans obligations, il cuisine comme un chef et il porte des pantoufles en cuir. Aujourd’hui j’avais envie de vous parler d'Olivier, car c’est mon Ami, et pour ça, quoi qu'il arrive, jamais je ne pourrais regretter d’avoir un jour d’août ouvert ce blog.

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    (... et il n'a pas peur de m'emmener plusieurs jours en vacances avec lui, aujourd'hui 11/11/08, 15 h 02,  j'espère que tout va bien pour nous, qu'on en profite et que le soleil brille dans le sud)

  • Un soupçon de Cul ture

    Hier après-midi s’est d’un pas décidé, sous le vent mais sans pluie, que nous nous sommes rendus, Fiso et moi, à la Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent pour y voir l'exposition, hommage à David Seidner, disparu en 1999, victime du sida, attirées par l'affiche, faut bien le reconnaître, curieuses,  surtout. J’ai aimé la chair des nus sans artifices, posant pour sa recherche intemporelle de l‘histoire, comme des statues antiques, sur fond noir, uniquement la lumière sur les courbes. Les visages sans émotions, dépouillés de leur singularités pour justement mettre en valeur l’essence qui surgie du noir et blanc. Ses « fragmentés » mes préférés, découpages, collages, et un décalage, infime quelque part dans le résultat. Sur la fin de sa vie les dernières photos, floues, morceaux d’orchidées en compositions colorées, un autre genre, dans un dernier souffle. J'ai beaucoup aimé.

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    Et puis ensuite, comme ça, tout simplement.

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  • Abandonne-moi

    Se collent les moments, depuis des jours et des nuits, en passé de l'imparfait, sur mes fautes sans avenir, sur une chanson d'envie qui tourne en boucle à ma folie.

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    Abandonne-moi et donne-moi l’envie à fleur de peau, me reconnaître du bout des doigts, les yeux ouverts sur un rêve qui s’éternise, sur un matin qui se manque de toi. Confie-moi ce plaisir né de l’attente, convoitise, qui se tortille, de ce caprice à bout de nerfs, à bout de souffle, sur ce délice qui se vague à l’âme sur un corps en tempête, qui se dresse, en perspective, vue de l’esprit. Révèle-moi le grain de ta langue, en caresses déplacées, osées, la douceur de tes lèvres, pour faire grandir mon trépas, à ta chair, je me redessine à l’imagination d’une jouissance, égoïste, qui jaillie, feux d’artifices. Néglige-moi, qu’acides, mes pensées en révoltes, t’inventent sauvage, pour me prendre, sans égards, sans un regard, derrière toi. Perd-moi, dans ce moment, où plus rien n’a d’importance. Evapore-moi, sous pression, de ce plaisir solitaire, pour te plaire que je m'écoeure de toi, à en hurler cette fantaisie, petite folie, indécente, qui n'a pas de sens.
  • Simplifie-moi

    1594577003.2.jpgRéduis-moi au silence, cloue-moi la bouche, fixe-moi sur l’instant, violemment, du bout de la langue, lie-moi de tes mains, sans liens, étouffe-moi de ton avidité, que j'en oublie de respirer, esquisse un délice, d’un doigt, tatoue-moi, à vif, la chaleur des prémisses. Enchaîne-moi à ta peau, aimante-moi à ton sexe, invente-nous les règles d’un jeu, à deux, sans artifices mais dans le feu, qui éclate, déborde, explose, passionnément, en détresse. Réanime-nous, sous le choc, dans un désir apocalypse, pleure ta jouissance comme dans une tragédie, temps mort, au coin d’une nuit, prend-moi, en furie, comme on vit, comme si c’était la fin, demain, la dernière heure, le bout de tout, juste pour nous, survivants, éperdument.


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