
* amande à la coque très tendre qui se brise facilement
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Votre mission, Madame Bougrenette, si vous décidez de l'accepter, sera de récupérer dans votre livre du moment, à la page 123, 4 lignes à partir de la ligne 5. Comme toujours, si vous ou l'un de vos lecteurs-joueurs étiez capturés, torturés, dépecés, tués ou mangés, Noée nierait avoir eu connaissance de vos agissements. Cet ordre de mission s'autodétruira dans cinq secondes.
"... cheminer dans ses allées à la manière d'un géant explorant le pays des Lilliputiens.
Fric s'y trouvait en plein coeur.
Il avait réparti des armées de soldats à travers ce territoire, et jouait à la fois au petit train et à la guerre."
J'aime les histoires d'ange, surtout les faux, les fabriqués, les fabulés, les inventés, ceux qui se découvrent un matin des ailes dans le dos, mais qui se font du mal à trop vouloir voler, ou trop haut, ou trop beau, les anges abimés, épuisés, usés d'avoir trop rêvé, aux creux des nuits qui s'étirent. Mais l’ange reste sans visage, heureusement, finalement, juste une substance, une essence, précieuse, un parfum subtile que l’on devine, à peine, une présence qui se dévoile, dans un souffle contre sa joue et qui disparaît à la fin de la nuit. On se surprend soudain à l'effleurer d’une caresse, à plonger dans l’ivresse d’une pensée, insensée, tout doucement, on la serre contre son cœur avant de la couvrir d’un désir, tout juste envisagé, à peine fantasmé. Juste un plaisir à en frémir, pour mieux dormir, et dans un soupir, s’éteindre dans son étreinte. Une recherche de tendresse, à l’emporte pièce, ça fait du bien, comme ça fait mal, fatal. Et on s’accroche, pour rien, cherchant en vain. Posant des mots et des images, volages, sans reflets à des histoires, fugaces, qui laissent pas de traces. Il ne faut pas que ça casse. Et les anges tout autour.
C'est bien connu, je n'ai aucune culture musicale, et du coup je me gave de tout ce que l'on peut partager avec moi, j'aime ou pas, mais je prends un délicieux plaisir à découvrir une chanson, un artiste, "dis moi ce que tu aimes, je te dirais qui tu es", c'est un peu l'idée générale, j'en connais même qui communique comme ça. J'ai longtemps séché sur la première question, je n'ai finalement pas beaucoup, voir pas, de souvenirs d'enfance, alors une chanson ... par contre je passais des heures à écouter des histoires sur le tourne-disques, j'en avais cinq ou six, elles tournaient en boucle :
J'écoutais les yeux fermés, je le fais encore pour celle ci et pour Titane et Bougrenette (merci chaton pour ce fantastique cadeau)
Donc pour en revenir à mon mouton, j'ai été tagué, par Virginie Bichet, la reine de la couleur, ça ne pouvait que me plaire, alors je me lance, tant bien que mal.
1 - Quelle est la chanson française qui t'évoque ton enfance ?
Je confirme, et après avoir retourner la question dans tous les sens, je vais choisir celle ci
Mais je reconnais que cette version techno ne me botte pas plus que ça
2 - Quels sont ta chanteuse et ton chanteur préférés ?
Alors là c'est super aléatoire, alors je vais considérer que c'est préférés mais en ce moment, car c'est comme tout, les préférés, ça va, ça vient, selon les envies, l'humeur, le temps, la pression atmosphérique et la température de l'eau, chez les femmes, j'écoute beaucoup, Barbara Carlotti et Fred pour les hommes (merci à ma jolie Fée pour ça)
3 - De quelle chanson de variété aurais tu aimé être l'auteur ?
Du plus loin, que me revienne,Paroles et musique Barbara 1966
4 - Quel est aujourd'hui l'air que tu fredonnes ?
Les concerts ne n'est pas vraiment ma tasse de thé (d'ailleurs, j'aime pas le thé) mais j'ai un souvenir, un grand, un beau, un qui brille, j'ai été voir Sheller en solitaire, lui et son piano, et je ne l'ai jamais regretté.
6 - Quels chanteurs ou chanteuses représentent le mieux la France ?
Je l'ignore ... mais en posant la question autour de moi, de réponses en éclats de souvenirs qui a fini en fou rire, j'ai trouvé ça
Quelle chose étrange, que la vie
Sandrine CabadiSoit Société Protectrice des Tagueurs, moi je l'avoue sans honte aucune, avec un plaisir réel, j'aime bien, c'est facile, ludique, ça ne mange pas de pain, ça ne fait aucun mal à la couche d'ozone, ça fait plisser le nez aux coincés du bulbe et soupirer les mals embouchés, j'adore.
Évidemment le coté casse bonbons, ce sont ces règles qu'il faut remettre, donc je m'y colle, ci-dessous et après on passe à autre chose :
- le lien du chevalier du tag, mon tagueur Lancelot qu'on retrouve sur Boat on the sea
- mettre le règlement (évidemment)
- répondre aux questions (forcément)
- taguer en retour six blogueurs (et là j’ai envie de tenter autre chose, une espèce de jeu de hasard)
- avertir ces mêmes blogueurs via leur blog
Donc six questions que voici :
1) Un aliment ou produit que je n’aime pas du tout
2) Mes trois aliments favoris
3) Ma recette favorite
4) Ma boisson de prédilection
5) Le plat que je rêve de réaliser et que je n’ai toujours pas fait
6) Mon meilleur souvenir culinaire
et voila six personnes, et un brin frustrée j'aurais bien tagué Mr Waid and see qui j'en suis convaincue, aurait pu tirer de ces questions de nourriture un tout autre festin !
C'était une belle journée, entre pluie et ciel gris, dehors, chaleur à l'intérieur, celle du vin d'orange coeur, entre autre et parmi tout le reste. Seiji est heureux, il a gagné, et à nous le repas japonais (pour le prochain il faut qu'il réfléchisse), à moi les retrouvailles avec Fiso, Igor qui revient de vacances, les yeux qui parlent d'O , les rencontres, belles, encore, Messieurs X et Y, c'était chouette, envie de dire que l'on sort de cette maison dans un état proche de la béatitude, et bah, ça fait du bien. Je vous laisse quelques photos, qui pourraient se passer de mots.
"Pour embrasser, passé et présent, et estomper la frontière entre la vie, la mort et l'incroyable" John Galliano
Me sous-entendre, sur l’onde d’un mirage pour m’emballer, sans l’ombre d’un espoir. Croire que je pourrais me laisser planer, ambiguë, entre les pages d’un secret qui s’illusionne d’un silence. Crois-tu en l’équivoque d’une énigme qui ondule ? Au crépuscule, de ces heures transpercées de part en part, par des minutes, critiques, sur le fil. Inexplicable, dérobée par un confidentiel et mystérieux moment de quiétude, mais chut ! Tu ne saurais avouer le trouble qui t’agite, ce qui fait vibrer ta peau sous le feu de l’anticipation, peux-tu deviner la lame qui s’enflamme sous le flot de ton imagination en goutte à goutte, qui s’écoule, qui se bloque, qui s’y frotte, pique-moi. La mémoire s’amuse sous l’évocation de nos troubles-frissons crevant l’obscurité de ces vies qui s’amplifient aux caprices, de vouloir tout changer, tout aimer, tout briser et recommencer, encore, tant, autant, en oubliant les si, définitifs. Après cela, m’emporter sur allusion, la réticence gorgée d’équivoques avances, subtiles mi-temps, saupoudrées de solitudes, qui sans un bruit passent. Défaillances, dans cet espace, ma petite faiblesse, entre avant et pendant, je te manque au présent, si seulement cela avait pu, hier, il est trop tard, salaud de temps, qu’on ne remonte, qu’en rêve.*
* Ces mots sont le résultat d'un défi lancé par Le caméléon ayant pour thème "L’équivoque, l'imprécision, le sous-entendu" et je l'ai relevé à ma façon, évidemment, bien sur le défi reste ouvert, forcément.