
Des fois, Léonard ou autoportrait.

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Un vrai gentil, un tout pareil, un doux barré (en ce moment il collectionne les décolletés) un sincère, un timide, et un sourire ... je ne vous en parle même pas, il ferait fondre la banquise, alors forcément moi, je l'ai trouvé craquant avec ses cheveux blancs (c'est pour la rime ma poule ) Aller Luz, je sais que les coups de projecteurs sur toi ce n'est pas ton trip mais il faut bien qu'on marque le coup, alors une petite mosaïque de ce week end avec en première page notre déjeuner, en attendant le suivant, avec d'autres, pourquoi pas ? sinon temps pourri c'est bien la peine de faire autant de kilomètres, là par contre ça me fait râler sévère.
Je réalise ce matin, devant l’écran blanc que je suis plutôt dans une phase « images », genre le choc des photos, enfin petits les chocs évidemment, je ne voudrais pas vous faire de mal, loin de moi une telle idée mais je ne voudrais pas vous gonfler, non plus, dilemme, dilemme, j’ai donc pensé ouvrir un album puis non, puis oui, puis non, me suis prise la tête, j’ai secoué, laissé reposer, aspirine pour finir, je suis peu de chose, galère de galère, j’attrape les pagaies. A coté de ça, je pourrais combiner des petits riens, comme la découverte de Moriarty, rapport à l’une des dernières notes d' Improbable, alors je confirme j’aime, avec réserve et je connaissais celle-ci :
Et pendant que j’écoutais cette chanson, hier, je regardais Cahier de brouillon, association incroyable et improbable, c’était sublime. Et de me dire, là encore, que les différences peuvent être sources de vrais et grands plaisirs, aussi aléatoire que cela puisse être, au départ. Comme de lire Sel et poivre, Parfum de vie chez Un peu moins que quelques briBes, c’est comme le grain de sel sur le foie gras ou la cannelle sur la pastilla, fantastique.
1 = Après Buren, pigeon
2 = Avec lui et pas un autre
3 = La pastilla, merci Waid pour le conseil aux saveurs sublimes
4 = 23 m², 4ème étage, mais au milieu coule une rivière
5 = Jackie Chan et Jet Li, Le royaume interdit
6 = Jaune safran, je confirme et je signe
7 = Deux cranes hommes adorables, Oh!91 et Seiji
8 = Une main Seiji aux fourneaux
9 = Si c'est pas de la provocation ça ...
10 = Poulet Sauce crémée, bière, champignons, asperges, façon Seiji (mérite 2 voies lactées ** étoiles, pas moins)
11 = Tarte aux framboise (c'est de saison)
12 = Rien, il me fallait une 12ème photo.
Et tu pleures, la réalité d'un toi que tu veux nier.
On a replanté le muguet du 1er mai et les pneus dont personne ne veut ...
Et là pour le coup j’ignore comment enchaîner, beaucoup de choses à dire et rien, au final, j’ai les idées mais pas l’impression de pouvoir les exprimer correctement, à coté de ça, je n'ai jamais pris la peine de vous offrir du correct, mais plutôt du comme c’est venu, et on fait le tri ensuite, alors c'est parti ... L‘exposition, il y avait évidemment un avis à donner sur ce « Prenez soin de vous » cette fameuse lettre de rupture, qui a été interprétée sous tous les angles, analysée, jouée, chantée, dansée, comme dit précédemment je n’ai pas accordé à Sophie Calle toute l’attention nécessaire et tant mieux, je me souviens surtout de celle de la petite fille qu’une dizaine d’année qui exprime son étonnement quand au fait que l’homme semble aimer la personne avec qui il veut rompre, elle se demande alors pourquoi le faire. Je l’ai moi aussi, au fond de mes archives, ce mail, de rupture, cet équivalent, cette épine dans mon histoire, ces mots qu’on analyse, encore et encore, en essayant de comprendre, ça n’avance à rien, au contraire, malgré tout, il est toujours là, jamais supprimé et surtout jamais partagé avec d‘autres que moi. Je m’interroge aussi beaucoup sur mon erreur, ce jugement à l’emporte pièce que je m’étais permise d’émettre, sans savoir, sans connaître, sans presque un doute, et cause à effet de me dire que je dois me planter par ailleurs, en inversement proportionnel, que j’ai l’impression de croire en ce qui est finalement faux, il va bien falloir que je me fasse une raison, un jour, ça et la solitude qu'on se prend en pleine gueule, parfois. Oui je sais je casse l’ambiance, mais bon je partage mes états d’âmes, comme d’habitude, certaines choses ne changent pas elles. Sinon je vais bien, je me suis offerte deux paires de chaussures aujourd’hui, et je suis ravie de mon nouvel ordi au bureau, il dépote et ça va me permettre de surfer à la vitesse de la lumière, sinon je bosse, aussi, un peu, j’ai un métier, de temps en temps.