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  • Je vole pas haut

     

      (Merci pour ce cadeau)

    Poisson vole et betterave chante, le nez dans le col, le personnage, ombré de chagrin, plonge, dans sa peine et s’élance, à l’infini, pour un pied de nez, c’est magique, c’est sublime mais si triste, la tristesse a cette beauté assassine, auquel rien ne résiste. Je tire un trait, profond, un qui fait mal, un qui efface, sans traces, à en serrer les points, de rage, au ventre, au cœur, qui va et vient sur la sensation, qu’au fond, ces coups, l‘un après l‘autre, te mettent à genoux, à bout, de souffle, absent et l’amnésie qui ne veut pas venir, m’épuise. Je déchire la mémoire, en morceaux, petits, qui s’envolent, ou se collent, au sol, à l’envers, le dos tourné, sang dessus dessous, aucun sens, bout à bout, sans comprendre, blessée, heurtée, tout juste abîmée. Sous l‘emprise d‘une sincère, vérité, tueuse perverse, si ce n’est, cette envie, d’appuyer, encore et encore, de jeter du sel, à vif, là où ça fait mal, et la peine s’écroule, en miettes, de la blessure sans trace, invisible, elle s’enfuie, s'esquive, maladroitement, sous X, car l’histoire ne mérite même pas qu’on s’y déclare, en flammes, en cendres qu’on jette d’un geste, discrètement, au dessus de l'épaule, fais un voeux, s'il te plaît, pour se faire du bien, sans altération, vitale, pour t'inventer vivant, enfin, c’est ainsi, je le sais et pourtant, parfois, j’y crois plus et je plonge, au fond, pour retrouver les raisons, à défaut de ma raison, d'être, d'aimer, qui s’enfuie, elle aussi, tant mieux, c’est délicieux, le plus souvent, sous l’emprise de mes sens, en placebo, pour ce qui n’est pas beau.

  • The retour

    Il y a des heures et des jours qu’on aimerait étirer à l’infini, d’autres, pas, mais c’est pas le sujet. J’aurais aimé le poids des mots, c’est pas le cas, pas encore ou jamais c'est peut être pas plus mal. J’ai quelques photos, sans chocs, sauf une, pour moi, pour nous, un souvenir, un beau, un sourire, un  sublime  , tout autour je dépose, du tout, du rien, juste pour marquer les moments, pour figer sa mémoire en couleur pour revenir, doucement, mais sûrement.

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  • A vous

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    Et oui je suis partie, enfin je suis sur le chemin, en route, quelque part, ailleurs, je me répulse tranquillement, je vais là (voir ci-dessus), voir mon p‘tit frère et mon neveu d‘amour, avec mon fils à la folie, jouer à me balader à l’aventure, je ne pense pas pouvoir en tirer une bande dessinée  Improbable  mais une jolie carte postale, avec un peu de chance, pourquoi pas. Il y fait beau, partout, ou alors c‘est juste une illusion, dans le fond, ce n‘est pas le plus important, c’est un plaisir, de plus sur le chemin, demain, je m’arrête chez  if 6 was 9   , ça me colle le sourire banane, tout comme  Les chroniques de Mandor  où je me promène de plus en plus, d’une part parce qu’il est fan de  Pierre Lapointe  , d’autre part parce qu’il aime ce que j’ai envie d’aimer en ce moment, p'tain de chance quand même. Depuis plusieurs jours, je lance  Chat, Alice  et ça me déchire un truc, je sais pas encore quoi mais c’est un fait, j’adore.


    Je vous embrasse, à bientôt, sûrement, peut être.

    Val

  • Sucrer les nuits

    1615499981.jpgSur le carreau, je roule mais j’amasse que dalle, ainsi soit il et les feuilles d’artichaut de mon cœur s’éparpillent sous ton souffle, l’araignée de mon plafond se marre comme une baleine à ces mots confondus qui se mélangent sans suite et pourtant rien n’est innocent, la haine nourrie la peine, à la p’tite cuillère, des jours et nuits suffisent pour mentir et s’enfuir à tire d’aile, la puce à ton oreille te murmure un « je t’aime, mon amour » comme on expire, c’est un point, en ponctuation, sans souffrances, sur le chemin de l’enfer bétonné de tes intentions qui remontent en frissons dans le creux de mon dos et la peine pourrie la haine, qui se vomie, en douceur, dans un coin, sans témoins, pas de traces, les yeux noyés sous l’acidité de mes déraisons, dans la lumière d‘un feu de paille, qui s’écaille de toi.

    podcast

  • Fin de semaine.

    160332492.jpgBon ok je l’accorde à qui voudra, il y a des moments, comme ça, qui cassent, où l’on n’a pas forcément l’envie, je dirais que pour moi en cet instant c’est une crise de flemme aiguë relativement activée par un petit agacement face au monde virtuel, je pense que personne n’a raté l’épisode « fermetures » des uns et des autres, puis il y a les blogueurs qui ne répondent pas aux commentaires de leurs lecteurs, ça je dois avouer qu'il y a un moment que ça dure et que j’ai toujours du mal à m’y faire, même si j'apprécie beaucoup mes lectures chez eux, mais clairement je me dis aussi que c'est sûrement moi qui me plante. Par contre une chose que je n'avais jamais vu, c’est mon commentaire police noire sur fond noir, sur un nouveau blog, il y a quelque chose qui m’échappe sûrement, mais j’adore ce principe du message secret, suffit de surligner, mon coté « je veux pas grandir » qui s’éclate (d'ailleurs dans cette note ... âme sensible s'abstenir). Du coup je me suis amusée, cette semaine, d’une part avec les nouvelles présentations hautetfort, merci à eux, (mais je déteste le bandeau de pub) et avec blog it express et sa fonction carnet de bord, publication par mail ou mms de photos, rapport à mes prochaines vacances de fin de semaine prochaine, que je n'avais pas encore pris la peine d’essayer, je lâche déjà l’affaire, après tout ça fait doublon, et puis sur le site, voir sur le coté « bougrenette vient d’arriver » « bougrenette a modifié ci » « bougrenette a publié ça » (p'tain qu'il est chiant ce matin ).  J'ai la pression qui monte dangereusement, ceci dit ça m’a permis de découvrir, de jeter mon œil, dans des blogs vraiment sympathiques, même si je n'ai toujours pas capteré (bordel ! c'est un participe, pas un infinitif ! ) qui pouvait bien me "visiter (er on peut dire me prendre)". Aller bénéfice du doute. En attendant je viens d’écrire pour ne rien dire, enfin presque, ça m’a permis de ressortir mon seul fantasme visuel (Clive Owen pour le parfum Hypnôse, moi il y a des mois que je suis hypnôtisée sur ses yeux, sa bouche et tout ce que j'aime à imaginer) pour illustrer cette note et une chanson de Aldebert que j’écoute en boucle en ce moment. ps : cette semaine est classée ***** sur mon échelle personnelle des couleurs à la vie, merci aux artistes de mon temps qui passe.


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    Ci après deux notes, deux commentaires que je voulais sortir de l'ombre, deux échos à Simplifie-moi, je voulais les mettre en lumière parce-que et c'est comme ça.

     

  • Alex sur "Simplifie-moi"

    Se taire c’est pas mourir, se prendre c’est lier
    Nos sangs pour en nourrir ce moment tout entier
    Ce moment où l’on donne plus qu’une éternité
    Où l’on reçoit en loi le simple fait d’aimer

    Se vivre, se délier, au diable les hier !
    Au feu, au si bon feu les pages sans lierre
    Sans liens d’aurores franches et sans serments de pierre
    Etre ivres, se serrer parler en langues fières

    La sueur en rosée et les mots en baisers
    Le corps en écritoire, l’embrasement de dire
    La foi qui peut se lire en perles vives ailées
    Tels deux anges damnés mais qui soudain respirent

    Alex Néofantaisie

  • Manue sur "Simplifie-moi"

    Au coeur du voyage, l'ivresse du plaisir prend son envol
    De pensées sages propices à l'invitation de la découverte d'un Toi, d'un Moi, d'un Nous.
    La fusion de deux corps, de deux âmes se transporte sur les contrées inconnues
    De la déraison et de l'abandon.
    Force et violence se mêlent à ce jeu emprunt de tendresse et de volupté
    A la recherche d'un Nous que l'on voudrait un dans l'osmose d'un imaginaire conquérant
    Lutte sans égale pour faire passer le message brûlant , indicible car trop fort pour être nommé.
    Empreinte brûlante que l'on désire fixer dans la chair, dans l'âme, dans l'espace et le temps.
    Un trop plein d'amour que l'on ne peut contenir et qui se déchaîne au delà de l'envie d'aimer.
    Comme une toile abstraite, les couleurs du Nous se mélangent pour nous permettre encore de tout imaginer.

    Manue, Dans mon Univers

  • Simplifie-moi

    1594577003.2.jpgRéduis-moi au silence, cloue-moi la bouche, fixe-moi sur l’instant, violemment, du bout de la langue, lie-moi de tes mains, sans liens, étouffe-moi de ton avidité, que j'en oublie de respirer, esquisse un délice, d’un doigt, tatoue-moi, à vif, la chaleur des prémisses. Enchaîne-moi à ta peau, aimante-moi à ton sexe, invente-nous les règles d’un jeu, à deux, sans artifices mais dans le feu, qui éclate, déborde, explose, passionnément, en détresse. Réanime-nous, sous le choc, dans un désir apocalypse, pleure ta jouissance comme dans une tragédie, temps mort, au coin d’une nuit, prend-moi, en furie, comme on vit, comme si c’était la fin, demain, la dernière heure, le bout de tout, juste pour nous, survivants, éperdument.


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