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Laisser couler les mots, éclaboussés de ponctuation à la sauvage, sur un temps qui se voudrait raccord à l’envie, de se dire, se raconter, se cacher, que d‘un œil, et ouvrir son cœur pour voir et encore et encore se gaver d'intimes, déclarations exhibitionnistes. Se dire c’est fini, j’ai tout vu, tout lu, tout entendu, j’ai l’écho qui se fissure, qui se brise en minuscules soupirs, qui rament à vivre, à la dérive de son souffle. J’ai été vaincue, je n’en ai rien à battre, c’est trop tard, à peine mal, et pourtant, encore et toujours, se surprendre autrement, sur des instants en réanimation, qui se ressemblent différents et qui se griffent d’un coup à vif, même émoussé d’une fatigue, qui s’épuise, au creux de la nuit, qui s’entortille sur une solitude claustrophobe, équilibriste à un désir qui se hurle, en silence, tais-toi ! donc, que je puisse t’imaginer en surbrillance.Catégories : Echos à Vous 16 commentaires
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Ailleurs l'eau est plus froide
Catégories : Instants figés 24 commentaires -
Interruption des programmes
A moi les vacances (p'tain de temps à ne pas mettre un cochon dehors).
A moi cette coupure bienvenue, une séparation pour mieux se retrouver, à l'envie, par choix, par goût, cette année de blog s'étire sur ce repos attendu, reposer les mots, et les désirs, pour revenir, peut être, autrement, un peu comme avant, pour mettre des couleurs à mes jours à venir, à mes demains espérés. Recevez mes Amis, toute ma tendresse sincère, je reste dans l'attente de vous revoir bientôt.Val
Catégories : Les pensées crocodiles 24 commentaires -
A Toi, une fois n'est pas coutume
Découvrez Les Oisives!
Le temps pour soi, pour d’autres, soudain disparaît, mystérieusement remplacé par des obligations de dernières minutes et des souvenirs qui s’accumulent, tant de choses à faire et les heures deviennent secondes et le lendemain est déjà aujourd'hui, trop vite, plus tard, on verra, j’aurais retrouvé mon temps, ou pas, attend moi, si tu le peux, si tu le veux, savoure mon absence pour me réinventer, m’oublier ou me détester. Les jours malgré tout bordés de désirs à en gémir, à ne plus savoir comment le dire, ça reviendra, certaines choses se savourent en silence sur quelques évidences et d’autres dans un soupir, tant pis, sur ce que je ne t’ai jamais dit, des mois passés à t’espérer, parfois, cruellement, à m'en faire mal, profondément. Je tu ils se mélangent dans une confusion qui se voile la face pour ne pas voir ce qu’on se souhaite, à peine. J’aimerais tant que toi soit lui et pas un autre, retrouver dans un coin de ma vie mon vide jamais rempli, ou si mal, ou si peu. La mémoire devrait pouvoir s’effacer, bénéficier d’une corbeille où jeter ce qui fait souffrir à l’été, quand je souffle les bougies de ton amour, tu me disais « à tout jamais » j’aimerais tant « à demain ».Catégories : L'autre chemin 13 commentaires -
Il pleut sur le jour
Et pleure sur l’amour, couvrant d’un chagrin ce qui est vain, impuissance de l’absence, qui laisse en rideau sur trois coups d’un final fatal. Inévitable et pourtant fabuleux, qu’on croyait heureux, un rien bancale, sans moralité. La petite faiblesse, traîtresse, va te faire voir, par ailleurs, dans un monde meilleur, où les rêves et les nuits n’en finissent plus de s’étreindre sur la beauté dérisoire des lucioles d’espoirs, qui virvoltent, lubriques. Ca brille dans le noir des pupilles qu’on croise au jour tombé, lassé, laisse glisser, sans te raccrocher aux illusions dans le ton, qui s’imposent dans l’air d’un temps qui vire à l’orage.Catégories : Les pensées crocodiles 18 commentaires -
Beverly attendait au bar
Paris carnet, je viens de passer un moment à écrire, effacer, recommencer, pour de nouveau tout enlever, je n’arrive pas à décrire cette soirée, un mélange de joies, d’attentes, d’étonnements, d’attentions, de rires, fous, beaucoup d’inconnus et ceux reconnus Fiso Alex Oh!91, la joie sans réserves de rencontrer Bénédicte, pour ce qu’elle est et plus encore, en vrai, le bonheur de voir Lancelot m’avait déjà largement motivé, j’ai été comblée et aussi tendrement ravie de découvrir Incompréhensions, je suis rentrée un peu émerveillée, mon coté enfant que je ne saurais cacher, surtout ici. Évidemment je viens de me fabriquer un souvenir, que je dépose avec un sourire, en pensant à tout ce qui s’est dit, par brides, arrête de rire bougre nette ! Ce n’est pas sexuel.
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Fiso a explosé son truc fluo
J'ai adoré la rime, ça m'est venu dans la voiture, bref, parfois je pense, en plus ce n'est pas cette photo là, elle va venir et les autres aussi, après, en attendant, pour vous faire patienter, dans la mesure, où peut être, vous pourriez attendre autre chose, des potins, des impressions à chaud, sur Paris Carnet, des infos de première main, des qui fait quoi, qui fait où, qui fait comment, et avec qui, je vous propose un petit jeu de l'été, déjà vous pourriez vous demander pourquoi de telles photos, faut arrêter de se poser des questions, c'est une histoire d'oeil du photographe (ou de verre baveur, dans le cas présent), autour de la table il y avait :
Oh!91 / Fiso / Lancelot / Alex / Bénédicte et moi
Paris carnet 1 sur 2,A suivre ...
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Un brouillon de demain
C'est quoi un nouveau jour qui se lève ?
Ce n’est rien, il ne faut pas y prendre garde, faut l’ignorer et le laisser dans son coin, faire comme toi, ne pas lui fixer de limites dans des heures qui se greffent d’un jour, qui s’obligent d’un matin. Il n’y a rien de nouveau c’est hier qui s’étire à l’infini et qui parfois se déchire sur l’espoir d’un inédit, sur la pensée avortée de désirs, qu’on n’arrive même pas à écrire et encore moins à vivre. On grimpe aux rideaux des mensonges qui se tissent, entre érotisme sous microscope et sentiments en camisole qui s’isolent, de peur. Le jour est assassin et il y a plein de témoins, qui ne voient rien. Pourtant, c’est beaucoup, c’est le caprice d’envisager que tout est possible. Se projeter sur le devenir, se vouloir et pouvoir un peu, avec force, avec rage, même en larmes, se battre, résister ou au contraire, enfin se laisser aller à des possibles même avec contraintes. C’est demain qui s’anticipe, fragile, sur l’espoir d’une renaissance, on n’arrive toujours pas à l’écrire mais on veut le vivre.
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