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  • Elle avait un grain de beauté collé au sourire

    De fil en aiguille (non  Philo rien à voir avec toi) bondissant de liens en liens (non Tarzan rien à voir avec toi), je suis aujourd'hui bien incapable de savoir pourquoi je vous dépose ici, une chanson, l'idée d'un film aussi, en passant, l'air de rien, parce que rien justement c'est un peu l'idée générale. Je n'ai absolument rien à dire d'intelligent et de cohérent et qui soit en plus gai et rigolo, comme d'habitude me direz vous, moqueurs Image hébergée gratuitement chez www.imagehotel.net hébergement de photos et d'image

    Il n'y a qu'un seul monde et il est faux, cruel, contradictoire, séduisant et dépourvu de sens. Un monde ainsi constitué est le monde réel. Nous avons besoin de mensonges pour conquérir cette réalité, cette "vérité" [Friedrich Nietzsche]

  • Le clapotis des âmes

    veil.jpg Moi l’ange déchu, Lucifer ou quelque soit le nom que l’on me donne, je suis le porteur de lumière, au plus profond de sombres ténèbres, l’étoile du matin qui peut visiter, en songe, le cœur de tendres  amoureuses. A vouloir être au-delà de tout et plus encore, j’ai arraché mes ailes, sans espoirs de retour. Mon cœur ne bat que pour le désespoir de ces amours impossibles, je vis dans les peines et les chagrins, me nourris de profondes tristesses et me saoule de mélancolies en pleurs. Ton amour pourra me faire vivre, un peu, alimenter mon paradis factice mais jamais au creux de tes bras, dans les caresses et les baisers, je ne serais qu’un mirage, une illusion fragile, impossible à toucher, loin de ton regard et de ton cœur, tu m’effaceras de ton temps à vivre, pour ne garder que le souvenir sulfureux, de ton diabolique amant, unique, rêvé et né dans le froid de l’hiver. Je le souhaite tant, à en pleurer des larmes de sang, qui me permettent, cette nuit encore, de t’écrire, une dernière fois. Je te demande de vivre jusqu’au bout de ton souffle, comme si chaque jour était le dernier, crois en mon amour car rien n’est vain et laisse-moi t’abandonner en croyant faire du bien à ton mal, crois en ma souffrance si cela peut t’apaiser, laisse-moi retourner à mon enfer, que finalement je n’ai jamais voulu quitter, si ce n’est pour t’aimer.

    Illustration Adro N. Von Crow †

  • Un monde à la douleur idyllique

    lucifer.jpg Mon cher et tendre Amour, ces mots pour te mettre, enfin, face à la réalité que tu ne sembles pas vouloir entrevoir. Te souviens-tu de cette nuit d’hiver, où tu as joué à la sorcière ? Avec ce livre déniché au fond d’une boutique sombre, tu y étais entrée comme malgré toi, par curiosité, comme poussée par une force invisible. Cette nuit là, tu avais ouvert le livre sur un maléfice tout particulier, tu voulais qu’on t’aime, tellement. Consciencieusement tu as suivi à la lettre le rituel, allumé les bougies et murmuré aux démons l’incantation. Souviens-toi, Je t’en prie. La fin tragique qui aurait dut être sans issue. Je ne suis qu’une chimère, un être irréel, né de tes fantasmes de femme, je n’ai ouvert les yeux, un matin d’hiver, que pour t’aimer au-delà de tout, te sauver, bravant les feux de l’enfer, pousser par ton appel. Mais il m’est aujourd’hui impossible de rester, le prix à payer serait trop grand, car tu devrais mourir pour pouvoir me suivre et je ne peux l’envisager sans me sentir briser, je ne peux te faire vivre l’éternel tourment, la douleur perpétuelle d’une mort à tout jamais. Mon cher et tendre Amour, ces mots pour te dire adieu et pour te demander, te supplier, de ne plus jouer au creux de la nuit à appeler un prince avec le sang de tes veines. Je t’en prie du fond de mon agonie d’immortel.

    Lucifer

     

    * Un écho suite à une note du Chevalier Lancelot, un défi difficile, faut le dire, j'ai pris un chemin détourné, lié peut être à d'autres, croisés ici et là.
    Illustration Lilyas, Lily

  • Une peine coulait le long de ses jours

    flowerslilas.jpg "Dis-moi que ..."
    Non, il n’est pas fou d’aimer ainsi, même si la folie est indispensable à cet amour, troubles et émotions étroitement serrés autour d’un cœur qui bat, déraisonnable et pourtant qu’il est doux d’être vivant, encore et encore. Mériter la douceur d’une consolation, la tendresse, pour sécher les larmes, apaiser la douleur. Rien n’est vain. S’éprendre d’une ombre, d’un fantôme, de quelques instants volés à la destinée n’est pas dérisoire, s’émouvoir d’esquisses d’un autre qu’on imagine plus qu’on ne vit n’est en rien insignifiant. On n’aime pas plus ni moins, on s’aime autrement, tout simplement.

     

     

     

    Illustration Kirsten Bailey

  • Une invasion d'humanoïdes


    podcast

    olivier.jpgEt voila, 14 h et quelques,  je me lève à peine, la tête pleine d’un hier, de musiques, de gourmandises, et surtout d’amitiés, bordées de rires et de complicités, je me penche sur les photos. Il y a eu les pannes de portables, les services limités, les vous êtes où, cherchez le parapluie bordeau ou  Olivier qui saute et fait tourner son sac, quand il ne pénétre pas la foule et moi qui suce sa roue accrochée à sa main. Il y a eu le départ trop tôt sur talons hauts de Fiso, la surprise et le plaisir de découvrir Sandrine,  les pipis problématiques de l’adorable Yohan, un passage trop rapide de notre François, les beaux sourires et l’humour de Fabien, il y avait hier à la fête de l’humanité une belle évidence, quelque chose de simple et doux, précieux, comme un reblochon fermier.

     

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  • Et la pluie tombe vers le haut

    coincoin.jpg1/ Ne pas m’engluer dans des règles à la con. 2/ Trouver un cadeau sympa pour le (la) gagnant(e). 3/ Que les choses soient claires, nettes, précises ! 4/ Et toi qui lis, si tu ne comprends rien ou peu, c’est que tu as finalement tout compris. 5/ Quand  Fiso fait la Bougrenette, j’avoue j’adore Image hébergée gratuitement chez www.imagehotel.net hébergement de photos et d'image. 6/ Quand Wajdi enfonce le clou, aussi Image hébergée gratuitement chez www.imagehotel.net hébergement de photos et d'image. 7/ Trouver une ambiance sonore (qui plombe pas la note). 8/ La question est : mais qu’est ce donc, pourquoi, comment, qui, dans quel but, oh damned ! ? 9/ La réponse comme vous le sentez, par avions fax, mail, pigeon, commentaire, à la fête, à tue tête ou en tête à tête, tout est permis.

  • Un rien de poussière à marée basse

    vimark2.jpgApprivoiser les inconstances pour s’apaiser aux silences, cruelles inconsciences, de ce qui touche, au plus profond d’un chagrin qui s’englue d’un temps au rabais, d’un pourcentage en plus, d’une promotion de fin de saison, se piétiner les envies aux humeurs capricieuses de quelques larmes, versatiles. S’égratigner le quotidien banal d’histoires à paillettes, de fantasmes en morceaux, rafistolés à coup de fantaisies, puériles, hors d’âge, au fond d’une cave à soupirs, frustrés d’avoir été trop rêvés, spoliés d’une réalité, simplement imaginée, qui ne dure que le temps de l’envisager, sur un fil qui se tisse, fragile. Les mots hurlent, tempérance, des pensées ainsi couchées, d’analyses, de profils acérés d’avoir été étudiés, à vif, sur des vides qui n’en finissent plus de rien. Rythmer le calendrier d'un huitième jour, d'une heure en plus, petite faiblesse, une fissure dans l'espace d'un temps qui s'échappe inlassablement.