Pas envie d’en sortir, et j’y reste, plongée, à cœur perdu, le corps torturé, détesté. Je reste accrochée à ces heures, aux passés mêlés, intime présent, fermant les yeux à cette réalité qui n’aura jamais autant brillée que rêvée. Je pourrais la dessiner, tellement imaginée, je pourrais l’allumer dans le noir de la nuit, d’une pièce close, à des désirs, l’enfance complice, d’indécences, à effleurer tes contours qui se fondent à ma bouche, qui te suce et toi, qui rit, de nous.
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Ivresse d'une flute intérieure
A vous.
Alain, extrait des "aventures du coeur"Catégories : Echos à Vous 21 commentaires -
Cristallisation des magmas
Difficile de se recaler à la réalité, des jours sans soleils. Je n’ai jamais parlé d’elle, qui colle à ma vie, vicieuse, pernicieuse, constamment présente, avec force ou à peine voilée, pourrissant certaines heures, jusqu’à la moelle, à en crier de dépit. Ne voulant pas lui donner corps et pourtant, comment l’ignorer quand les blessures de ses coups déchirent les nuits, sans rien pouvoir y faire, si ce n’est lui laisser la place le temps que ça passe. Difficile d’oublier et d’effacer du présent, ce qui oscillait entre deux temps, à tes yeux. Faire un vœux et déchirer sa vie, petits morceaux, à ranger dans quelques tiroirs secrets, au milieu du reste, mais sur le dessus, pour ne pas froisser, ne pas abîmer, ne pas oublier, qu’il est si facile de croire aux étoiles, au père noël, sans aucune raison, pour un frisson d’émotion qui s’excite, d’un tremblement de ton corps, absent, qui n'existe que dans un rêve, caché, aux creux de tes draps.
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Liaison à contretemps
Chambre 370. Elle a 16 ans et sous ses yeux un amour, en étoiles, sous le couvert de l'enfance qui s‘échappe, point de rupture, et les années passent, sans égratigner les souvenirs, enfermés. Elle en a 39 et dans le regard le trouble de retrouver intacte, la douce émotion d'un sentiment, délicatesse d’un temps à rebrousse cœur, qui ne s’écorche que d’une évidence si tendre. Quand dans ses bras il l’a serré pour l’embrasser, quand sur ses lèvres il s’est posé, quand dans sa tête cela a vacillé, elle s’est enfuie, dans un sourire, qui s‘éternise. J‘ai adoré remonter le temps contre ta bouche. Un enfant s’est noyé, ce soir, dans la piscine de l’Explorers, "tout n’est pas merveilleux au pays de Mickey".
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On prend un regard comme un miroir
Il y a moins de crainte dans la haine que dans l'amour, moins de contrainte aussi.
Jacques Garneau, extrait des "mémoires de l'oeil".Catégories : Les pensées crocodiles 34 commentaires -
Eplucher l’illusion à la chair amère
Un voile se déchire, sous la morsure pénétrante d’un calme, mutisme. S’accroche à la rupture d’un soupir rutilant d’éraillures, résultat de tes hésitations qui s’hérissent à mes pensées que nous aurions tu, dans une autre histoire d’amours, fragiles. Éviter la chute tranquille, luisante d’évidences à ton absence qui se fissure aux peines, distillées, raffinées, de quelques cruautés qui s’ignorent dans l’inconscience, d’ailleurs. S’éloigner pour négliger et doucement, enterrer, ci-gît. Même pas peur.
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Umoja, il ne reste plus qu'à déballer
De : Damien Guinet
A : Bougrenette
Je vous confirme que vous êtes bien invitée à la première d’UMOJA ce mardi soir. Vous pourrez retirer vos invitations au guichet «Invitations» à partir de 19h45 ...
Quand le papa de Blog-It Express, fait un cadeau pour fêter les quatre ans de ce bébé dont je raffole, ce n'est pas rien, c'est même carrêment le pied, et je savoure le plaisir de cette soirée à venir. Merci Damdam, et merci Fiso (qui a l'oeil partout où il faut).
Additif du 10/12/08 : UMOJA, en zoulou, signifie «ensemble». Et c’est ensemble que sur la scène 35 artistes retracent l'histoire artistique, fascinante et passionnée, des territoires sud-africains. C’est hypnotique et prenant, on y plonge et on y reste, pendant les deux heures qui passent sans qu’on y prenne garde. C’est tribal, presque animal, magie des percutions, des chants, du gospel, l’ivresse du jazz, et l’ombre de l’apartheid, qui donne une autre dimension à cette création. J’ai adoré, et mon fils aussi.
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On ne rassasie pas une cuillère en la nourrissant d'un chameau
Il faut absolument que je m'offre un didactophone dictaphone (ou un secrétaire) pour emprisonner les perles que l'on peut entendre au cours de ses soirées Paris carnet, il me reste ce soir quelques brides et mots éparpillés que je vous délivre à froid, je ne garantie pas la cohérence :
- Salope !
- Moi aussi je t'aime
- je lèche
- Tu viendras dans mon coffre j'ai de la confiture
- Nous deux en garde à vue, nus mais avec mes bottes
- Je veux venir je prendrais des photos
- Jamais sans mon décolleté, sans lui c'est pas moi
- On s'est rencontrés au café de l'amour
- P'tain j'ai oublié de prévenir Igor
- C'était pas de la purée mais des frites
- La lampe m'a brulé la calvitie
- Tu veux une petite assiette de purée ?
- Avec plein de chocolat sur ma poire
- Y a plein de chocolat sur ma poire ?
- Ce n'est pas votre poire ?
Et j'en oublie ...Autour de la table il y avait Fiso, Oh!91, Bénédicte, Boby, son fils Fred et son amie, Aïn, Maître Eolas, Nichevo, PrincesseOnLine, Richard, Monsieur Pingouin, le mystérieux F., Incompréhensions..., et bien sur Hadrien (l'assassin c'est lui) et encore d'autres dont j'ai pas imprimé le nom-pseudo-blog (quand je vous dis qu'il me faut un dictatruc), aller hop la suite en p'tit topoboutsdephotos (rien de chaud bouillant, le sud ayant une fois encore reculé pour mieux sauter, nous l'espérons)
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