J'aime a dire que je n'attends rien,
que je ne recherche rien
et je m'étonne encore
de me laisser surprendre autrement ...

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J'aime a dire que je n'attends rien,
que je ne recherche rien
et je m'étonne encore
de me laisser surprendre autrement ...
Je suis vide, je deviens un rien parmi d‘autres riens, je m’efface doucement, une perte de conscience où plus rien n’a d’importance, les heures glissent sans échos à mon néant bienveillant. Une absence volontaire éphémère qui ne peut que me plaire.
Faire le vide pour me remplir à nouveau d’autres maux nouveaux, encore et encore …
Oui je suis myope. La myopie, du grecque muôpia c’est un trouble de la vision, grosso modo les objets deviennent flous, elle est due à « une inadéquation entre la longueur de l'œil et sa puissance dioptrique. » (moment de flottement) Le plus souvent l'oeil est trop long (j’y crois pas, l’œil trop long, si encore on m’avait fait les jambes trop longues, j‘aurais pu m‘y faire ).
Sans mes lunettes c’est la vie à vue de nez, quelques mètres de circonférence tout autour de moi ça limite, ou pas, c’est selon, si c'est désiré et maîtrisé, cela devient un flou artistique, une espèce de vision subjective et intérieure. Autrement ça oblige à s’approcher pour distinguer plus nettement avec le risque de voir certaines choses moins "artistiquement", on en prend vite l’habitude (mais pas de la fameuse réplique « femme à lunettes femme à q….. , celle là elle me tue et je vous jure elle a la vie dure).
A ce stade, je ne sais absolument plus où je veux en venir (trouble de la mémoire* prévoir future note). Vous suivez ? je vous parle de la myopie pas d'une façon de voir la vie... Me reste plus qu'a meubler, d'une manière naturelle, l'air de rien, ni vue ni connue je vous embrouille, que vous ne verrez même pas la roche sous l'anguille.
Si vous n’avez pas été voir au cinéma ce film, que dis je, ce chef d’œuvre, qu'est « danse avec lui » c’est le moment pour le dvd, faut pas rater 1 h 58 mn de bonheur.
D’ailleurs je viens de changer mon fond d’écran pour cette photo du film qui me laisse sans mots, sans voix, le cœur ailleurs, tellement elle parle cette photo … d’ailleurs je me tais, maintenant, là, de suite. *
Sami Frey et Mathilde Seigner | |
![]() | |
© Wild Bunch Distribution | Galerie complète sur AlloCiné |
* Ne pas oublier que (je cite) :
5/ c'est "se pâmer" et non pas "se paner" (paner c'est pour les poissons et les escalopes)
Du coq à l'âme :
les mots ont un terrible pouvoir
quand dans le sang des blessures
la plume vient chercher ses idées.
Dans "un monde si vide"
Dans cette histoire a remplir
les mots sanguins
colorent le vide si bien.
Le suspense est terrible
Beaucoup d'anges de ci de là
Les rêves en sont remplis
Sûrement un mouvement migratoire
Ils quittent le froid
Allant chercher la chaleur ailleurs.
Ils sont partout
Des grands, des petits,
Des laids, des beaux,
Des noirs, des jaunes ...
Pas de critères pour porter des ailes
Alors pourquoi pas moi ?
En fait j'ai grand espoir
Qu’à force de le vouloir
Elles me pousseront
J’observe attentivement
La peau de mon dos chaque matin
Espérant y apercevoir l'amorce
D’une plume.
Un rayon se pose sur ma joue,
Il joue, taquin.
Je suis là, les yeux fermés,
Le corps reposé sur un lit d’herbe fraîche.
Je le sens approché d’un pas léger,
Son ombre brise un instant
Le jeu de lumière,
Il se penche
Dépose sur mes lèvres un baiser léger,
Simplement pour marquer sa présence,
Je n’ose pas ouvrir les yeux
De peur de le voir s’envoler,
Comme le font si souvent les anges,
A tire d’ailes.
Je savoure sa douceur,
Ne rien faire ne pas bouger
Pour ne pas le voir disparaître.
Il me murmure quelques mots a l’oreille …
Ce n’est qu’un rêve…
Faudra t il passer sa vie les yeux fermés pour ne pas effaroucher son rêve ?
Si dur et solide
En apparences,
Si doux et fragile
En évidences.
Dans un sourire
Explose sa tendresse
Et dans un rire,
Un éclat de détresse.
Vouloir parler de lui
Donner corps à son âme,
Donner vie à sa vie
Ronde frénétique
Sans limites
A en oublier les rimes
Et les accords, fatals
Bancals
En des réveils imparfaits
Sur une réalité aigre douce
Que je retrouve sur sa bouche.
J’ai encore parlé de lui …
J’apprécie ces moments
Sans futur.
Instants hors du temps.
Un arrêt sur quelques rêves qui traînent encore.
1/ de faire attention aux titres des prochaines notes.
2/ de penser à rajouter la formule (interdit au - de 12 16 18 ans).
3/ d'appeler les pompiers pour sauver Marc qui risque de mourir étouffé.
« Il faut faire très vite, la magie ne dure que quelques instants … »
Dit-il le regard brillant, il c’est lui, lui c’est Marc Chapelat, photographe, chasseur d’images, mon ami magicien passionné. Il fixe et immortalise des instants fugaces, des moments qui nous échappent, des couleurs qui n’existent même pas … faut le voir pour le croire, selon la formule bien connue. Je vous invite donc à le croire, je vous dirige même vers la porte avec un plaisir non dissimulé (ne m'obligez pas a vous y pousser) et si
« ces images ne calment pas votre appétit, il y aura d’ autres aurores, d’ autres crépuscules, toujours différents, toujours plus fascinants. »