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  • Projection

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    Il n’est pas de folie qui ne soit inédite, avance !
    Ecran noir pour une projection.

    Film qui passe et repasse, des images s’installent.
    L’atmosphère se fait légère, dans l’air comme un parfum,
    Comme un souffle sur ton épaule, une présence absente,
    Sur toi, comme un regard qui plonge, explore et sonde.
    A la recherche de ta lumière, de ton étincelle, de ta source vive,
    Elle te cherche, t’effleure, t’enveloppe en une découverte subtile,
    Te pénètre et se glisse doucement, instant fugace.
    Elle laisse des traces tenaces, une odeur d’ailleurs pour un meilleur,
    Elle efface les marques et les douleurs, enlève les épines en plein cœur
    Et prend place sereinement dans la douceur de ton sourire.
    Elle efface ta mémoire pour te réécrire, te fabriquer un avenir.
    Offre lui cet instant moment, cet instant filament, qui brille pour toi maintenant.

    Flottement, tu inspires, respires et te penches sur la présence.
    Tu savoures ses lèvres au goût de miel, source du nectar divin,
    Tu les devines et les inventes, les yeux fermés d’avoir trop cherché
    Tu t’abreuves, tu étanches ta soif à l’absence.
    Tu la fabriques et l’imagines, le cœur fermé d’avoir trop aimé,
    Priant pour qu’à l’instant elle se fasse chaleur et rondeurs,
    Qu’elle se fasse caresses enchanteresses et baisers fondants, brûlants,
    Pour t’y frotter, t’y blesser et t’y fondre,
    Pour disparaître en une fusion irréelle qui avec passion cautérisera tes plaies.
    Elle est là en toi, près de toi, pour toi, à jamais pour un amour absent.

    Illustration : Liiga Smilshkalne

  • Par les mots

     Bercé par des envies, le temps à petits pas, passe, cajolé par des désirs dissimulant les pensées à demi-mot. Sagesse doucement délurée pour ne pas s’user en vains fantasmes acidulés qui sur la peau, accumulés, finissent par laisser quelques traces qui se tatouent en frissons anticipés et frustrés, en manque de vous. Folies douces sans tabous à en perdre le mystère des séductions sans anticipations, à en oublier le bonheur d’être happé par une histoire que l’on n'attendait pas ou plus et de se laisser délicieusement glisser, entre parenthèses. Petits scénarios entre convoitises et caprices de grands enfants ne désirant pas grandir, être heureux mais plus encore et se perdre, quelque part, à ne plus vouloir rêver à ce que l’on aime envisager sans le trouver, comme une caresse, une tendre faiblesse, passionnément et sans limites si ce n’est celle d’y croire éternellement et de faire que chaque instant reste unique et que ceux à venir le seront tout autant. Et le temps à petits pas, repasse …

  • L'oubliée

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    En écartant quelques branches
    Dans le silence, tu avances,
    Te frayant un passage
    Sans égarement.
    Tu la découvres
    Les yeux levés au ciel,
    Posée là, oubliée,
    Les bras brisés
    Les genoux touchant le sol,
    Pour une dernière prière.
    L’herbe folle,
    S’est enroulée,
    L’a protégée
    Légèrement camouflée.
    Tu t’avances encore,
    Cherchant déjà d’un regard,
    Un mot, un nom
    A donner à cet ange.
    La pluie a dessiné
    Des larmes sur ses joues,
    Que le temps a tatouées.
    Dans une caresse,
    Tu cherches à effacer les marques,
    Geste inutile et si futile.
    Mais dans son regard toujours levé
    Comme une reconnaissance,
    Le soleil un peu complice.
    Tu dois te résoudre,
    Et dans un dernier mouvement
    Tu la laisses,
    Posée là, oubliée.
    Tu t’éloignes
    En écartant quelques branches …

  • Mots imposés

     

    Pour la petite histoire, dans un autre lieu, une autre dimension, nous jouons avec des mots qu'on s'impose pour faire jouer notre imagination, les styles sont différents, découvrir ce que les autres ont pu écrire est toujours un plaisir et c'est un exercice que j'aime particulièrement ( 'Francouas peut en témoigner). Ce jour là, c'est le canard 'Guy , pour ne pas le nommer qui a trouver les mots (j'ignore encore où) ce ne fut pas simple, bref, voici les mots si le coeur vous en dit (si il le dit, écoutez le, et la raison vous la mettez de coté un moment) tout est permis, ici ou sur vos blogs suffit juste de le dire.

    Le hareng mesurait vingt cinq centimètres
    couvercle
    dynastie
    tournevis
    gobelet d'huile
    amphore
    termite
    oreille trouée
    herbe verte
    lune
    bulletin de vote


     

    Je dois vous laisser, les filles arrivent,
    Elle m’apportent mon nouveau gilet,
    Celui qui me tient bien serré
    Et dans lequel je ne peux plus bouger,
    Entre mes quatre murs capitonnés.

    A mon Amour, A ma Passion, A la Folie.

    Elles m’ont laissé là
    Entre mes murs capitonnés.
    Allongée sur le lit de fer blanc.
    Et pour unique fenêtre
    Le trou dans ma tête.

    Je veux de la lumière,
    Faut que j’aille traire,
    La coccinelle sur la ficelle.
    J’en tirerais bien un gobelet d’huile.

    Mais si je vous l’assure !
    Le hareng mesurait vingt cinq centimètres
    Presque une baleine,
    J’en ai vu une l’année dernière,
    Elle dansait dans l’herbe verte.
    Et moi je criais, je criais : TERMITE !
    A la lune, jamais elle ne m’a entendu.

    J’étais pourtant sure,
    Qu’en soulevant le couvercle
    De mon oreille trouée,
    Avec le tournevis,
    J’arriverais a trouver
    Le bulletin de vote, que j’y avais caché.

    Au secours !, qu’elle a hurlé,
    Celle qui est venue.
    C’est pas Dallas c’est Dynastie,
    Faut changer de chaîne, où est l’amphore ?

    Complètement folle celle-ci,
    Une nouvelle, j’ai jamais compris
    Pourquoi on m’avait enfermé ici.

  • Une petite fille

    Ils l’ont trouvé
    Un soir,
    Dans un coin sombre,
    La petite fille,
    Qui ne parlait plus.

    Elle a apprit,
    Au fil du temps
    A faire semblant
    La petite fille
    Qui ne parlait plus.

    Si tu t’approches,
    Un peu plus près
    Elle te regarde
    La petite fille
    Qui ne parlait plus.

    Dans ses yeux,
    Tous les cris,
    Tous les silences
    La petite fille
    Ne parle pas.

    Pour le moment
    En attendant
    Elle fait semblant,
    La petite fille
    Qui ne pleurait plus.

    Il a bien fallu,
    Qu’elle fasse
    Sa vie.
    La petite fille
    Qui ne pleurait plus.

    Elle a dissimulé
    Ses peurs
    Sous un sourire.
    La petite fille
    Qui ne pleurait plus

    Le temps
    Doucement
    A fait son oeuvre
    La petite fille
    Ne pleure pas.

    Un jour viendra
    Où lasse
    De faire semblant
    La petite fille
    Ne vivra plus

  • Suite 100 ème note, compte rendu de match

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    http://voyagesdenuit.hautetfort.com/archive/2007/09/19/la-100eme-note.html (Compte rendu à la "va y que je te pousse") Italie, Portugal (les Loups), avantage pour l’Italie, les portugais étant novices, ceci dit même à bonne distance, j’ai pu apercevoir quelques culs musculatures impressionnantes mais pas moyen de faire une photo (surtout celui qui a passé tout le match ou presque au bord du terrain a sauter tel un cabri piqué par une guêpe, il devait être crevé en entrant vers la fin) bref j’ai fini par capter quand il fallait applaudir et j’ai tout applaudis, Italie Portugal pas de chichi tout était bon. Au milieu de tout j’ai raté la première ola, misère, pas eu le temps de dire ouf, et je suis ensuite resté sur le qui vive pour le deuxième passage, olé ! Ambiance bon enfant j’ai adoré et au milieu de la deuxième mi-temps après avoir crié à tue tête, Portugal (avec l’accent) une douzaine de fois  j’ai fini par comprendre que tous criaient Portugal (le pays) et pas le nom d’un joueur, triple buze qui en a fait rigolé plus d’un dans le rang devant et derrière, faut bien servir a quelque chose. Donc en résumé 31 à 5 pour l’Italie mais les portugais peuvent être fiers et il avait un public formidable (surtout moi)  il faut le reconnaître. (j'ai commandé les all black pour le haka , affaire à suivre mais j'ai peu d'espoirs)

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  • En mots

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    J’ai un petit bout de mon cœur, ailleurs.
    Une blessure qui saigne, doucement.
    Ca fait pas mal, tout le temps,
    Un peu parfois.
    J’ai comme une chanson douce,
    Au fond de mon cœur.
    En raz de marée
    Au bord des cils.
    Et je me laisse aller au pathétique, puérile.
    En mots qui pleurent pour effacer,
    En mots qui crient pour reconstruire.
    En mots qui veulent rien dire.
    Rien que quelques mots en marque vie
    Pour ne pas oublier,
    Que je l’ai choisi ainsi.
    J’ai un petit bout de mon cœur, ailleurs.
    Un souvenir qui saigne, doucement.