Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Journal à un Ange

  • Journal à un Ange : Fin provisoire

    Image hébergée par servimg.com  

    Poser quelques mots en échos
    Pour ne pas voir l’instant s’envoler
    Ne pas oublier,
    Qu’au fond de son cœur,
    Il faut aimer un peu
    Pour aimer mieux,
    Plus haut, plus beau
    Et que les souvenirs
    N’assombrissent pas les jours à venir.

    J’ai pas envie de m’attacher à des chimères
    J’avais besoin de savoir que quelque part
    Quelqu’un m’aimait.
    Par pur hasard
    Quelqu’un d’un peu à part.

    En particules d’éphémères
    Dans la candeur d’une séduction
    Sans motivations.
    Pour me fabriquer des illusions
    Mettre un peu de couleurs à ma vie
    Me fabriquer un décor pour un ou deux frissons.
    Le reflet troublé
    D’une vie a jeter ou a recommencer.


    mardi 20 septembre 2006

    Aujourd hui, on m’a offert un voyage.
    Une destination inconnue
    J’ai hésité, ne voulant pas me tromper
    J’ai pris les pages, les feuilletant doucement,
    Retardant le moment du départ,
    Le ventre noué, redoutant un je ne sais quoi
    Il n’y a pas d’images
    Juste des mots arrachés à une vie
    Juste les brides d’une histoire à en mourir
    J’ai respiré et j’ai plongé …
    Témoin silencieux d’un cœur à cœur fatal,
    Pour un corps à corps, idéal.
    Une histoire de douleur contre douceur,
    Combat inégal, passage improbable
    D’un rêve à une réalité voilée
    Camouflée, en mots éparpillés
    Dissimulée sous des apparences
    Sans évidences.
    Juste des mots en lumière
    Pour écrire une histoire d’ombres et de mirages
    D’espoirs et de déchirures lavées dans le sang des larmes
    Pour que les traces à jamais demeurent,
    J’ai reposé les pages, le cœur à l’envers
    Les yeux noyés de m’y être un peu trop plongée
    Consciente du cadeau, du voyage qui m’a été offert,
    Une nuit de septembre.
    J’entends encore le bruit de ses ailes
    Et surtout son rire.


    Fin d'une époque.

    Certaines choses changent, inexorablement …

    Pour rappel http://voyagesdenuit.hautetfort.com/archive/2007/08/01/le-journal-a-un-ange.html


  • Journal à un Ange : sans scénario

    7e1c057b4a346de9e9f7884492a05b45.jpg

    Devenir acteurs
    Pour quelques heures,
    Sans scénario
    En totale improvisation.
    C’est très facile
    Suffit d’y croire,
    Garder espoir
    Même dans le noir.
    Etirer sa bouche,
    Dessiner un sourire,
    Un éclat aux coins des yeux.
    Avec un peu de chance
    Et quelques effets
    On y croirait presque.
    Ca monte à la tête
    Pour une accoutumance
    Indécente.
    Se vouloir unique,
    Magique,
    Différente, charmante.
    Je vous vois sourire !
    Faites moi donc une place
    Sur votre bout de ciel,
    Je me ferais toute petite,
    Câline, sérieuse, heureuse.
    A nous deux, nous redonnerons
    Couleurs à notre paysage.
    Vous le verrez sans regrets
    Donnez moi votre main
    Pour m’aider à monter.
    Et bien calée pour ne pas tomber.
    Je resterais là
    Dans votre chaleur ...

    Alors ?
    Comment me trouvez vous la près de vous,
    Je suis sage
    Comme une image.
    Resserrez un peu vos ailes s'il vous plaît.
    Je sens un courant d'air
    J'ai peur d'avoir froid sans vous ...

    Pour rappel http://voyagesdenuit.hautetfort.com/archive/2007/08/01/le-journal-a-un-ange.html

  • Journal à un Ange : Le diable

    ad89195976b762ee4dc34b5e2123c55c.jpg

    Ce matin c’est décidé
    Les ailes ce n’est pas pour moi
    C’est bien joli dans le dos
    Mais de là haut ce n’est pas beau.
    Je vais aller voir plus bas
    Là où il fait chaud.
    Nouveau costume
    Pour ce nouveau décor.
    Je l’avoue,
    En détachement
    Les autres m’importent peu.
    J’en serais presque heureuse.
    Un effet de saison
    Quand certains masques tombent
    C’est lourd, ça fait mal.
    Mais ça passe,
    Comme tout le reste.
    La tête un peu plus légère,
    Le cœur un peu moins froissé
    Faut continuer, autrement.

    Oui toi écoute moi
    Tu le feras certainement mieux que tous les autres.
    J'ai envie de tout effacer
    De recommencer autre chose autrement différemment.
    Que me proposes tu ? Quelles sont les options ?
    J'ai envie de crier ma colère ma tristesse ma frustration.
    A ton sourire j'imagine que c'est très classique, basique.
    Vivre sa vie est inutile, oui tu as sûrement raison.
    Faut peut être se tirer une balle ?
    Disparaître
    Pour oublier
    Et se dire qu'on importe finalement très peu aux "Autres"
    L'absence ne leur posera pas trop de problèmes existentiels.
    Ca à l'air si facile ...

    Disparaître
    On dit que c'est égoïste
    Qu'il faut penser à ceux qui reste.
    Ils doivent se planter de film
    Ou de "ceux",
    La distribution est mauvaise
    Le ton n'est pas le bon.
    Pourquoi se préoccuper des Autres ?
    Je sais tu me le dis souvent.
    Les Autres seront ceux qui te pousseront
    un peu plus profond au fond.

    As tu vraiment pu un jour compter sur quelqu'un ?
    Question idiote qui ne mérite pas de réponse.

    Merci ! Pourquoi ?
    Tellement évident pourquoi le dire
    Merci est inutile, ce que tu fais est normal
    Le merci n'est que le mot qu'on apprend aux enfants
    Pour donner une certaine éducation "qu'ils disent"
    Mais l'adulte l'oubli un peu trop vite
    Emmuré dans ses évidences blessantes.
    Toi tu le sais
    Je dois être un peu trop jeune de blessures.

    Un déguisement ?
    Oui a priori ils en portent tous un,
    En dissimulations
    On passe a l'action.
    Point d'émotions
    juste de la dérision.
    J'imagine que vous y êtes pour quelque chose
    Arrêtez !

    Nous nous aimons
    Bien mieux dans la souffrance
    En équilibre
    La douleur rend meilleur ou pire
    Il suffit d'un rien
    Vous, vous êtes là pour donner le petit coup de pouce
    L'impulsion vers l'illusion
    Que la mort vaut bien toutes les vies a vivres
    C'est tentant
    Un jour peut être faudra me tuer,
    Pour voir.

    Je ris je vous l'avoue à vous.
    Parler de moi à vous
    C'est une histoire de fous.
    Ca fait du bien à mon mal
    Car de vous à moi
    Ce n'est pas moi.

    Vous êtes là pas bien loin
    Votre présence volatile
    Dans mes rancœurs
    Se devine, câline.
    Malvenue.
    Ne restez pas,
    Ce n’est pas la peine
    Je remballe la mienne.

    Envie folle d'effacer
    Envie folle de supprimer
    Envie de me rétracter
    M'entortiller dans un coin
    Pour ne plus bouger
    Rester là échouée
    Dans un dernier soupir.
    Et pourtant la vie continue,
    Elle tourne vite trop vite
    En léger décalage
    Personne ne semble me voir,
    Et malgré mes signes
    Ca tourne sans s'arrêter.

    Je t'invoque,
    Toi qui commandes les feux de l'enfer
    Je te demande humblement
    D'ouvrir mon âme
    Et de me permettre de voir la lumière secrète.
    Laisse-moi voir
    Donne-moi accès aux royaumes mystérieux de l'inconnu.
    Laisse-moi percevoir et comprendre.

    Je ne vois rien
    Je ne comprend toujours rien.
    J'ai pourtant bien suivi toutes les instructions
    Mais bien sur c'est encore bidon.
    Cette habitude de parler par signes
    Moi, simple mortelle,
    Sans dictionnaire
    Dans mon malaise,
    Me voila encore assise par terre
    A regarder en l'air.

    C'est l'automne,
    Il commence a faire froid
    là par terre.
    J'en ai marre,
    Vous êtes le diable
    vous pardonnerez mon langage.
    Je vous dis au revoir.
    Vos tristes histoires
    Ne sont pas pour moi.
    J'ai besoin de rêves soleils,
    Même si y croire est une erreur
    J'ai besoin d'y croire avec espoir.
    Je me sens mal dans mes colères,
    Elles ne sont pas réelles.
    Ne vous éloignez pas trop quand même,
    Restez quelques pas derrière
    A vu de nez et en toute sincérité
    Cela ne saurait durer...

    Pour rappel : http://voyagesdenuit.hautetfort.com/archive/2007/08/01/le-journal-a-un-ange.html

  • Journal à un ange : Le jour se lève

    0f8ebf09e9a5d07c2ed3d183b2aa5a63.jpg

    Briser l’absence
    Par une impertinence
    Chercher le bon ton
    La bonne mesure
    La blague à deux balles
    Dans un carambar
    Finalement opté
    Pour l’autre solution
    Et jeter quelques mots
    Sur un journal idiot.

    Assise au bord de mon rêve
    J’attends que le jour se lève.
    L’ambiance est blindée,
    Pour qui
    Pour quoi
    Peu importe,
    nous connaissons tous
    le pouvoir des mots
    ainsi jetés.
    Je vais me recoucher.

    J’ai perdu mon rêve,
    Plus rien à noter,
    J’ai déchiré mes ailes
    En brisant mon sommeil
    J’ai secoué pour m’en détacher,
    Bien effacé.
    J’ai fini par me relever.
    Quand je me suis réveillée,
    Les yeux délavés,
    Les ailes envolées,
    Je me suis demandée
    Si j’allais encore rêver ...

     

    Pour rappel : http://voyagesdenuit.hautetfort.com/archive/2007/08/01/le-journal-a-un-ange.html

  • Journal à un Ange : Petit manuel

    fed1a9b795e1484ad8c6afdab138e280.gif
    J'ai choisi de colorier mes rêves.
    C'est trop triste le noir et blanc
    J'ai caché dans un coin de ma tête
    Avec tout le reste
    La tristesse et les tempêtes.
    Je ne garde que le soleil
    Et sa présence précieuse.

    Petit manuel à l'usage de la rêveuse
    Première partie.

    1/ Trouver un rêve
    Un grand, un immense
    Un qui donne le frisson quand on y pense
    2/ Trouver un alibi pas fragile,
    Un mobile en équilibre.
    Rappel : Le rêve ne doit pas être accessible.
    Contre indication : les pieds sur terre.

    On voit de tout dans les rêves
    Sourire en demi teinte
    Je ne sais trop
    Où me mettre dans cette illusion
    De coté un moment
    Et laisser passer
    Cette impression déplaisante
    C'est bien beau les rêves
    Mais je vais me procurer
    Un dictionnaire.

    Petit manuel à l'usage de la rêveuse

    Additif à la partie 1

    Ne pas oublier de vous munir de votre passerêves valide

    Additif 1 à l'additif 1 de la partie 1

    Faire valider votre passerêves par un ange.

    A paraître aux Editions du sommeil, collection canapé
    ...
    Autopsie d'un rêve
    Souvenirs d'un rêve
    Rêve rit et pleure jamais tome 5
    Le guide des Rêves 2005
    Comment trouver un rêve en dix leçons
    Oublier son rêve en 50 consultations.

  • Journal à un Ange : Le petit papier

    4b65f218af7483bd714224148e7bc3b9.jpg
    Très étonnée,
    J'ai trouvé
    Sous mon oreiller
    Un p'tit papier
    J'ai déchiffré les yeux plissés
    "Quand je te disais que même silencieux,
    Je suivais tout ce qui se passe en ce lieu"
    Curieuse et mine de rien
    J'ai regardé autour de moi
    J'ai bien cru apercevoir
    Quelques plumes en haut à droite
    Quand j'ai de nouveau regardé
    Elles s'étaient envolées
    Mais j'étais pas désolée
    Car je dois bien l'avouer
    Je tiens mon p'tit papier
    Bien serré
    Pour ne pas le laisser s'effacer.

    Avec mon petit papier
    J’ai commencé ma journée
    Je l’ai glissé
    Bien plié, dans mon cœur à tiroirs.
    Ne me demandez pas lequel
    C’est personnel.
    Une copie imprimée
    Dans un coin de ma tête.
    Retro projection
    En un sourire.
    Il monte aux yeux,
    Heureux.
    Me revient câlin.
    Ce n’est qu’un petit papier
    Ce n’est qu’un petit prétexte
    Pour mon histoire,
    Sans queue ni tête.

    23 h 22 minuit approche
    Doucement,
    J’ai rendez vous avec un rêve
    Presque réel,
    J’ai préparer, bien rangé
    Sur le coté,
    Mon carnet à dessin,
    Un fusain
    Pour le papier gros grain,
    Une gomme
    en cas de bémol,
    J’attends le sommeil
    Le marchand de sable
    En fermant les yeux bien fort.
    J’y crois suffisamment
    Pour changer mon décor.

    Comme une enfant,
    Dans ce paysage
    Noir et blanc,
    J’ai pris de la couleur
    Et de bon cœur
    Je l’ai jeté.
    En taches colorées
    Le ciel s’est teinté
    D’or et de lumières
    Sur ma peau se sont déposées
    Des particules de douceur.
    A y bien regardé,
    Je brille un peu ...

  • Journal à un Ange : Le ciel est voilé

    5185ff9f043d145b11d0dd1425030026.jpg

    J’ai fait ce rêve
    Etrange et pénétrant
    Comme le dit si bien Verlaine,
    Les rêves ne peuvent que l’être
    Sinon qu’elle en serait leur intérêt.

    Le ciel est voilé
    Les séraphins ont du chagrin
    Pourquoi ce gris
    Ce vide soudain.
    Les anges ensanglantés
    Se sont égarés,
    Se sont blessés
    En Vaines tentatives
    Pour échapper à leur destin.
    J’attends le matin,
    Pour oublier ce chagrin.

    Dans un regard
    Un moment
    Une étincelle
    Réelle.
    Autre chose, une différence
    Une compréhension
    Un soupçon d’illusion
    Les anges désemparés
    Se sont amusés
    A ranger les nuages dans le ciel
    En rang d’oignons serrés
    Les uns contre les autres,
    Ils semblent attendre quelque chose.

    Ne me poussez pas, ne poussez pas!
    Je ne suis pas d'humeur à colporter vos humeurs.
    Je prends de l’air en pression,
    Un demi, si je veux !
    Sans modération,
    Un zeste de citron.
    Je me gonfle et me dégonfle,
    Baudruche sous oxygène
    Sans aucune gène
    Je ne touche plus terre,
    Et mes mots sans écho
    Sur le dos,
    C’est d’un pas léger
    que je continue à rêver.

  • Journal à un Ange : Les yeux fermés

    aa8c8c486215ce5e4714584ca9e305c6.jpg

    Du coq à l'âme :
    les mots ont un terrible pouvoir
    quand dans le sang des blessures
    la plume vient chercher ses idées.
    Dans "un monde si vide"
    Dans cette histoire a remplir
    les mots sanguins
    colorent le vide si bien.

    Le suspense est terrible
    Beaucoup d'anges de ci de là
    Les rêves en sont remplis
    Sûrement un mouvement migratoire
    Ils quittent le froid
    Allant chercher la chaleur ailleurs.
    Ils sont partout
    Des grands, des petits,
    Des laids, des beaux,
    Des noirs, des jaunes ...
    Pas de critères pour porter des ailes
    Alors pourquoi pas moi ?
    En fait j'ai grand espoir
    Qu’à force de le vouloir
    Elles me pousseront
    J’observe attentivement
    La peau de mon dos chaque matin
    Espérant y apercevoir l'amorce
    D’une plume.

    Un rayon se pose sur ma joue,
    Il joue, taquin.
    Je suis là, les yeux fermés,
    Le corps reposé sur un lit d’herbe fraîche.
    Je le sens approché d’un pas léger,
    Son ombre brise un instant
    Le jeu de lumière,
    Il se penche
    Dépose sur mes lèvres un baiser léger,
    Simplement pour marquer sa présence,
    Je n’ose pas ouvrir les yeux
    De peur de le voir s’envoler,
    Comme le font si souvent les anges,
    A tire d’ailes.
    Je savoure sa douceur,
    Ne rien faire ne pas bouger
    Pour ne pas le voir disparaître.
    Il me murmure quelques mots a l’oreille …
    Ce n’est qu’un rêve…

    Faudra t il passer sa vie les yeux fermés pour ne pas effaroucher son rêve ?