Chose promise, chose due.
Luz c’est à toi que je le dois et évidemment ne pas jouer les jeux n’est pas envisageable, donc je vais me lancer et suivre tes traces.
Je devais mettre le lien de la personne qui m’a tagué, c’est ok
Mettre le règlement, c’est en cours
Mentionner six choses/habitudes/tics importants chez ma petite personne, ça ne va pas tarder …
Et pour finir, taguer six personnes, mettre un lien vers leur page perso et les avertir directement.
Bien alors voyons les petits choses, en fait c’est pas évident, et j’avoue une pensée pour une note troublante, j’y pense, j’y pense et puis j’oublie et je me lance.
1/ Il me faut mon doudou pour m’endormir, depuis toujours et comme la cigarette je ne peux m’en passer et quand il le faut, c’est très dur, il me manque quelque chose.
2/ J’ai un tic quand je passe en caisse dans les grandes surfaces, je range tout méticuleusement sur le tapis, par genres, tailles, température de conservation, poids, et je range ensuite mes courses dans les sacs à l’identique, dans le même ordre, je ne supporte pas qu’on m’aide et qu’on y mette son nez ensuite je balance tout comme je peux dans les placards, dans le frigo, sans m’occuper de rien, faut juste que ça entre et que je puisse fermer les portes.
3/ J’en ai déjà parlé, je suis une boudeuse silencieuse et rancunière sans être méchante, je me souviens et j‘oublie pas, c’est tout.
4/ Je dors jusqu’à pas d’heure, 14 heures à la suite, voir plus, sans aucun soucis, j’ai le réveil difficile faut pas me parler, mes mots sortent tels qu’ils arrivent, pas dans la douceur et ça craint du boudin.
5/ (p'tain j’ai du mal …) je dose mon lait du matin pour qu’il y ait dans la casserole exactement le volume que contient mon mug et je vérifie la température qui doit être idéale avec mon p’tit doigt de la main droite.
6/ (je rame sévère …) j’ai peur du téléphone, et j’ai toujours une appréhension quand je réponds (rarement).
Et hop et de six et je vais de ce pas prévenir : Dana Francouas If6 Macaron Manue Philo Rouge, je sais il y en a sept mais je crois que Philo c'est déjà fait prendre au jeu, dans le doute ...




Difficile de sortir du rien, petit à petit se réinvestir, retrouver ses marques et quelques repères, suivre une lumière, un bruit, une chanson, tirer sur une ficelle ou ramasser quelques cailloux déposés ça et là sur le bord du silence. Des gestes sur rendez-vous, mais pas demain, ni le mois prochain. Des confirmations sur des évidences, des hésitations sur des maladresses, des mots qui blessent, l’innocence pour alibi et la vie qui continue, vaille que vaille, que voulez vous Madame, vous n’avez rien, on n’y peut rien.
Les mains battent la mesure de cette servitude ambiguë, d’un clavier à l’écran les mots s’alignent sans suite, bercés par la liberté absolue de couper les liens qui se tissent, renoncer aux attachements extérieurs pour se raccrocher à ses peines intérieures, songes de mini bonheurs, mirages de nuits qui câlinent les jours qui passent dans la douleur. Se recroqueviller, fœtus à l’âge adulte, qu’on aimerait avorter pour tout recommencer. Les genoux dans le cou, le souffle court, les yeux serrés sur l’obscurité de bas fonds aux courants glacés par la souffrance, se crier à l’aide en silence, mais les mains sur ses peurs, rester sourd à ces appels. On s'accouche au matin, avec forceps et sans anesthésie, on se bouscule à vivre, l’âme ratatinée, séchée par la chaleur d’un enfer personnel et gelée d'un froid à couper au couteau.
Cela commence par :