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  • Ecrasée et mélangée

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    Je pourrais parler de : cartons, nettoyage, pluie, escalier, flexible, déception, médium, un diner presque parfait, méchanceté, immunologie, peinture, bisounours, chaises, rillettes de canard, froid ventilé, désirs, éponge, incompréhension, champagne, colère, collages, fatigue, pissenlits, vide, pense-bête, bref, au lieu de ça, rien, pas le temps.

     

     

  • Tes yeux et moi dedans, différente.

    pensif.jpgPas de chagrin, juste un rien, un si peu, heurtant le sentiment, brutalement. Rejouer quelques accords, souffler sur une nuit, trop vite finie, qui s'est étouffée sur l'absence, inévitablement. Inventer les jours, à ta bouche, à ta peau, à ton spleen, mémoire vive, violente, en fuite. Je t'en veux, presque, pas encore, sûrement jamais, pourtant tu me manques, depuis longtemps, trop souvent, pas évident. Écrire en passant, aimer asphyxiée, réprimée, sans trop savoir quoi en faire, de coté, sans en avoir l'air, dans ma tête, sans rien en dire, sous silence, sans même le réaliser, comme une litanie, pour y croire, pour de vrai, tout simplement, véritablement, sincère, toujours. Désirer, désirable, séduction attirante, envoûtante, tissée d'illusions, d'égarements, pensées qui jouissent rien qu'à l'idée, frissonnent à l'imagination, débordante, d'envies, agressives, câlines, puériles, inutiles, tellement superflues, dans la dépendance de ce manque, du vide, et le néant tout autour.

  • En ôtant sa robe d’osier

    cerisier.jpgDepuis quelques jours, il neige, des pétales de fleurs, je les regarde tomber et c'est plutôt joli, les branches du cerisier, qui se démaquillent, le temps d'un souffle, au milieu du reste, un rien confus, sans queue ni tête, rincé, essoré, mais qui peine à sécher. Je ne crois pas pouvoir, un beau jour, attraper cette réalité, qui m'échappe, trop attachée, encore, à quelques fictions qui trainent, trop près, qui manquent, trop fort, au pluriel, tant qu'à faire. Et c'est ainsi qu'on se tricote des confusions pour perdre la raison, qu'on cherche, dans le désordre d'un réel imaginaire.

     

  • La surface passée à la moulinette

    1.jpgLes yeux grands ouverts, derrière les paupières fermées, à double tour, la nuit s'étire et se déchire, sous les assauts de l'irrésistible douleur qui se fige, en un point, qu'elle pointe sur hasard, joueuse, appuyant avec une avidité carnivore là où ça fait cruellement, mal, à s'amputer de l'épreuve. Dans le noir du regard clôturé, chercher, en quelques points, filés, une perspective, mobile, amovible. S'égarer et se perdre dans l'obscurité lacérée d'avoir à se répéter, habitée, de compositions aléatoires, d'un temps qui se décompose et se corrompt à dupliquer, copieusement, généreusement, des jours et des nuits éventrés, qui peinent à survivre, mais qui persistent, interminablement.

    Illustration 'adnrey

  • On a toujours besoin d'une brouette

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    « Vous l'avez fait » c'est une nouvelle rubrique que l'on peut trouver chez Gee Mee. Gee Mee c'est « une modeste contribution à votre émancipation technique paraissant le mardi et le vendredi » il est je cite : « ni un geek, ni un nerd, encore moins un hacker, et pas même seulement un spécialiste. » mais il partage ses connaissances et on trouve sur son blog une multitude d'informations, pour personnaliser un blog et je vous invite à aller y jeter vos grands yeux ouverts. Mais si je parle de lui aujourd'hui, c'est aussi, parce qu'il m'a fait l'honneur d'une note, ma première interview et je l'en remercie, je remercie aussi Gicerilla sans qui rien n'aurait été possible, mes anges gardiens, mon patron et la machine à café.

     

     

     

  • Mots misérables au fond d'un temps crépusculaire

    aegis.jpgS’il te plait, prends moi dans tes bras, prends moi contre toi. Murmure à ma bouche, à m’en couper le souffle. Je me ferais douce, pour cueillir sur tes lèvres, les mots qui touchent. Même si c’est éphémère, je saurais le faire, même si c'est précaire, je pourrais m'y faire. S’il te plait, Laisse moi découvrir, le grain de ta peau, je me ferais plume, pour y dessiner un désir, griffonner une envie, conjuguer quelques vertiges. Et des erreurs. Serre moi fort, je trouverais ma place, prend moi sur ton cœur, pour effacer mes peurs, annihiler le cauchemar, fabrique nous un rêve, même périssable, pour qu’on m'y enferme, loin de tout, ensongée entre quatre fantasmes, sans portes ni fenêtres, l'illusion pour horizon. S’il nous plait, pour ne jamais en revenir.

    Illustration Aegis-Strife's