Il manquait le topophotos de notre soirée du 23 mai 2009, juste le temps de rester ancrée, encore un peu, dans les impressions, le plaisir d'une aisance, le bonheur des présences, le ravissement d'une réalité. Reste les souvenirs qui en appellent d'autres Je ne peux pas tout vous dire, vous raconter, je dépose les morceaux choisis et vous invite à le vivre.
Les protagonistes : Fiso, Olivier, Yohan, Alex, Waid, Véro, P.o.L, et moi.





Il est de mes mots, posés, sur quelques réalités, des rêves en échos, sous vos yeux ,éclosent, ne cherchant à figer, légers, que des voiles à vos images, dans le temps, qui s'oppose, à l'ennui des nuits, furtives. Il est de vos mots, offerts, à remplir ma vie, de discrets secrets, doucement expirés, des silences aveuglants, de délicates réserves. Comment peut on ainsi, à l'infini, de tous les possibles, s'espérer, soupirer à une éternité, étincelante, brillante, fulgurante. Se voir différents, autrement, s'apercevoir, reflets à ses histoires, dans les eaux troubles, hantées de désirs écorchés.
« J'ai en mémoire des baisers, éternels, et des nuits d'amours, qui s'envolent au matin, inutiles » s'assoir sur ses envies, l'image est ce qu'elle est, mais elle a au moins le mérite de coller à la réalité. Ca me pèse, j'ai cru un instant me faire du bien, clairement, ce n'est pas le cas, j'hésite encore à abandonner cette inclinaison, ça semble pourtant facile, en théorie. Le cœur soupir aux corps à corps, que la raison détourne, tant bien que mal, sur quelques incohérences, indécentes. Quand minuit sonne d'une jouissance imaginaire, c'est sur ma peau que tes lèvres se posent.
