Je m'éparpille, azimut, ça fuse, et le boulot s'entasse. Une chaine "Il s'agit de raconter sa première fois. Enfin, tu vois ce que je veux dire". Oh!91 C'est une vrai colle que de me demander d'en parler, alors l'écrire, cela a si peu marqué ma vie, mon corps et mon cœur que c'est à peine si j'arrive à m'en souvenir, 17 ans, je crois, un été, l'Ile d'Oléron, une voiture, un homme, plus vieux, déjà (private joke) et rien, ça n'a pas cassé trois pattes à ma virginité, que je n'ai plus eu, du coup. Mais depuis il y a eu plein de premières fois, avec l'amour, avec les sens, avec la jouissance, des découvertes, des révélations, des frustrations, des évidences et un enfant. Bon, ceci étant dit, tant bien que mal, je m'éclate sur Spotify, merci P_o_L et Deftones75 sans qui cela ne serait pas possible, rapport à mon gène de blonde. Je m'éclate moins sur Adopte un mec (merci à ma copine adorée pour le cadeau empoissonné, je crois que c'est le mot "lécher" qui pose un problème) c'est à la fois fascinant et frustrant, bon j'ai bien un mec dans mon panier mais c'est le Bruno alors forcément je vais le revendre, encore, et il y a des « oui » qui font super plaisir, aussi, promis pour ça t'auras le périph de nuit dans les deux sens (re private joke). Pour finir, faut que je revienne sur ce tag, la première fois, j'ai toujours un malin plaisir à refiler la patate chaude, mais le sujet du jour étant un peu particulier j'hésite, un bref instant, mais pas trop quand même, je vais faire une pierre deux coups et choisir les petits nouveaux de ma liste de liens, ceux que j'ai beaucoup de plaisir à découvrir ces derniers jours, Cessey Hémère, Dandy Candy, Histoires de rien et Placide et lucide, et pour son insolent "dommage " alex Cessif. Evidemment, comme d'habitude avec l'option « NON ça ne va pas être possible » (gentil et compréhensif, rapport à ma sensibilité, que j'ai énorme, merci).






J'ai brisé un vase, l'un des trois, et la lampe en verre, verte, dézingué le rideau de la cuisine, trois fois, décoré la salle à manger avec un rouleau de papier toilette, m'en a fallu deux pour la salle de bain. J'ai six mois et six jours. Je m'éclate, Val moins.
Te souviens-tu de ce temps, qu'on a déchiré du bout des doigts, à pleine bouche, maux de cœurs, les nuits en tempêtes, nos yeux pour s'accrocher, se rapprocher, sur le fil de nos vertiges, au bord du gouffre, dans la détresse de ceux qui se perdent, avant d'avoir pu, su, se trouver. A l'attraction de ta peau, à l'imminence de nos jouissances, à l'affût, de nos entre-souffles, des battements désaccordés par nos ivresses, aux balbutiements déposés sur nos lèvres, qui se manquent, à se mordre, pour quelques traces, sanglantes, et quelques larmes. Le temps se déchire pour mieux se recomposer, et les morceaux éparpillés, parfois se redéposent, à l'heure d'une pensée qui se caresse d'un passé de toi.