Tu sais quoi, je ne parle pas encore le silence. Ce n'est pas ma langue familière, celle que je préfère. Il y a bien longtemps déjà que j'ai arrêté de chercher, à deviner, ce qui se tu, d'un rien. C'est du vent, sans rien atteindre, sans vouloir éteindre, un souffle infime, la respiration de l'absence, sans un regard. C'est le dérisoire qui prolonge l'histoire, l'imaginaire de ce que l'on ne peut que taire, dans un secret mutisme, à la discrétion s'endort. Et pourtant quelle délicieuse rencontre que celle de deux soupirs qui se brisent l'un contre l'autre, dans l'évidence d'un trouble, qui dure toujours.
-
Catégories : Les pensées crocodiles 19 commentaires
-
Attention travaux, mise en conformité de la déco
Ceci est : une note "qui dit que y'a des travaux, et qu'il faut excuser la gêne occasionnée, etc." Je fais intervenir un technicien, Gee Mee, pour ne pas le nommer. J'ai la flemme et je le remercie de bien vouloir ainsi tripoter mes codes.
Catégories : Echos à Vous 11 commentaires -
Quelques millions de femmes célibataires.
Sous le signe de l'amitié, de la complicité, de confidences en amusements, me voila entremetteuse, vendeuse, curieuse.
En cadeau vous recevrez également ce magnifique jeu de quilles nains de jardin, des heures de plaisir pour votre premier rendez-vous avec l'objet.
ps : contrôle technique OK, carnet de santé consultable sur rendez-vous, téléphone et adresse mail sur demande.
Catégories : Echos à Vous 49 commentaires -
On ne se voit qu'en se heurtant
Un peu doux, un rien d'amertume.
Etrange peur qu'on arriverait un jour à ne plus être triste... [Emil Michel Cioran]
Catégories : Lu, vu, entendu 16 commentaires -
Saveur piquante, soluble dans l'eau
Il fait froid, tu me manques déjà, et les poissons d'argent. Je ne t'aime plus, je t'aime, autrement, différent, troublant ce changement, tendresse, entre tes bras sans fracas, sans ce désir dangereux, limité. Se faire du bien sans en jouir, à la chaleur de ta peau, de ton sourire, précieusement, dans l'écrin d'un passé qu'on aurait pu oublier, et sur lequel, au contraire, reposent nos franchises d'enfants amusés, par la vie qui se joue de nous, à en pleurer, de rires, et ce bonnet terrible.
Catégories : Les pensées crocodiles 11 commentaires -
Le poisson s'emballe et la vache rit aussi
Suite à ce commentaire, ici, « Je n’ai pas bien compris où se situait la vache qui rit par rapport aux filets de dinde, ni d'ailleurs exactement ce qui devait être passé sous le gril : la tranche de viande ?, la face tartinée de fromage ? Oh, éclaire moi, la bougre, stp. ». Vendredi dernier, j’ai réuni 4 goûteurs pour mon 1er atelier cuisine « sur le pouce ». Une soirée savoureuse et pleine de saveurs. Oh !91 le monarque du tartinage beurre-vache qui rit, Igor le virtuose des mélanges improbables, Fiso l’étoile du film alimentaire, mon fils qui ne fait rien mais n’en pense pas moins et Ange en témoin impartial. Les recettes ont été réalisées, approuvées et dégustées avec bonne humeur. Expérience à renouveler et une confirmation ce qui passe sous le grill est bien la face tartinée de beurre.
Catégories : Lu, vu, entendu 8 commentaires -
Se nourrissant de substances amidonnées
Quelques jours pour être heureux, une parenthèse, irréelle, sans vraiment y croire, partir, sans te suivre, dire oui, mais si, plantée là, accrochée, bien loin. Entre ce que l'on veut, ce que l'on peut, ce que l'on souhaite et qu'on refuse, parce que. On se brouillonne d'envies irréfléchies, d'esquisses à peine envisagées, trop vite effacées d'un coup de rien, à la prudence fidèle d'une solitude familière, qu'on adopte le menton dressé, sourires à la bouche, les peines sur le bout de la langue, conquérant du vide, insolence d'un choix à la sauvage, à l'arrache, un peu mal, fatalement. Va y rit, ça ne peut qu'être mieux, le reste se tait ou ne se laisse deviner que sur la pointe de quelques silences, ou fugitives pensées, teintées de grisailles, de jours passes murailles, troublées de souvenirs, confondues d'un futur intérieur.
Catégories : Echos à Vous 12 commentaires -
Va en ricanant essuyer ses mains
Mercredi dernier c'était soirée Paris Carnet, finalement plus grand chose à en dire, si ce n'est que cette sortie a été la source de rencontres très sympathiques, une première en début de soirée, Oh!91 et moi avons pris un verre avec Gee Mee, l'as, l'artiste, que dis je, le virtuose de la feuille de style, du code html, de la brouette, de la mise en valeur d'un blog sur la plateforme Hautetfort, moment fort agréable. Nous l'avons ensuite quitté pour nous rendre à l'Assassin, c'est là bas que j'ai pu écouter en live Deftones75, ce monsieur génére la bonne humeur et les sourires, son énergie est une tuerie et ses anecdotes aux petits oignons (à en pleurer de rire, rapport aux oignons, j'explique pour ceux qui ne suivent pas) en parlant de rire celui de Lomalarch, Noé, est irrésistible, voir unique, j'avais jamais rien entendu de pareil. Pour conclure, retour sous la pluie en compagnie d'Igor et de Fiso, mais je ne raconte pas, ça ne l'est pas, racontable. Et quelques photos, pas trop et quelques mots, aussi.
Catégories : Lu, vu, entendu 18 commentaires