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  • Départ, excitation soupoudrée d'une pincée d'apréhension, Allemagne 1ère

    J'ai bien du mal à replonger dans mes photos, c'est peut être trop tôt ... entre l'envie de ne garder que les impressions et celle de ne rien oublier de ce voyage, Fiso me manque et c'est normal après deux semaines en sa compagnie, sans aucune prise de tête, très naturellement, elle est meneuse pleine d'idées, d'enthousiasme et d'envies, j'adore suivre, observer, écouter, me laisser porter, Fiso a fait des notes pour chaque jour, elle y a mit beaucoup de coeur, je ne vais donc pas vous refaire les mêmes récits détaillés, plutôt une autre vision de ce périple magique.

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  • Que j'eusse démenti !

    szentendre.JPGQuelques mots, avant d'attaquer le gros morceau de l'histoire, du voyage, autant de photos (2179) que de kilomètres parcouru pour aller en Roumanie,  je tiens à dire que, contrairement aux apparences, Fiso et moi, ne faisons pas QUE manger, nous ne passons pas notre temps devant une assiette même si nous adorons cela, pour le coup (hu hu) et ceci dit (hou hou) il nous est souvent arrivé de sauter des repas (à défaut d'autre chose) et nous avons beaucoup marché. Et sinon voila ! on est rentrées, le moteur de la voiture semble avoir perdu quelque chose sur l'autoroute en Allemagne  et il est juste difficile aujourd'hui de se dire que c'est fini.

     

  • Déplacement en état d’errance sous ravissement

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    Il y a des projets, comme ça, qui vous tirent vers le haut, très haut, à se sentir pousser des ailes, ou des roulettes. Nous partons dimanche matin, Fiso et moi pour deux semaines, en voiture, plus ou moins à l'aventure, quelques points de chute de ci de là, et surtout un but, la Roumanie et Dana, entre Paris et notre tendre Roumaine, l'Allemagne, l'Autriche, et la Hongrie, une découverte totale pour moi et je vais me laisser guider avec bonheur et confiance sur 2300 et quelques kilomètres, prendre des photos évidemment, et quelques notes si j'y arrive, sur ce voyage, que je veux inoubliable.

  • La frappe de la mémoire

    MAJEUR.pngProfondément intime oui, et faire de ces miettes d'instants volés, des morceaux de réalités auxquelles me raccrocher quand dans rien je sombre, c'est puérile, je vous l'accorde. Quand je fais le tour de ce que j'ai aujourd'hui, de ce que j'ai perdu hier, de ce que je veux demain, c'est réellement un grand néant qui domine, un vide qui semble infini, je pourrais facilement m'y perdre, sans résistance. Quand certains matins c'est à quoi bon, pourquoi continuer, à rêver, imaginer, s'espérer, attendre quoi qui comment, y a-t-il quelque part quelque chose à vivre vraiment, le cœur bondissant, sans se poser de questions, tellement évident, autre chose que des illusions qui se nourrissent d'un passé qui ne veut pas passer, de fantasmes les yeux trop ouverts, contraste saisissant avec les absences comme des carences, de manques en défections. Ne rien renier, ne jamais  rien regretter, s'estimer autrement que misérable, juste un peu malheureux, provisoirement.

  • A propos à l’envie de quelques mots à dire.

    Aime-moi à ta peau, je me déroute, amnésie indulgente, déserte à la fuite attendue. Indolence de l'abandon, une calme insouciance, sous ses habits de luxure. Efface tout, mais à peine, supplice sans condamnation, félicité d'une lubricité, impudique et quelques vertus dessus, en couverture. Bouscule-nous en chaos troublant, délectable, à l'équilibre de ton désir, à l'attrait de cette divagation voluptueuse, tempère, un deux trois, sur un air d'indifférence feinte, et, foudroyant, coule-toi aux profondeurs, dans les creux, les gouffres, les vides en abîme, aux souffles de nos bouches, sans l'intervalle d'une respiration, perdue, à l'horizon lointain, effacée dans l'oubli d'un renoncement, absolu, féroce. Dans le désordre de ce carnage, quelques traces douces et sucrées, tièdes d'avoir aimé dans les ruines d'un temps lunatique, d'une utopie fantasque accrochée à mes chimères, que je suce pour achever, ne jamais rien oublier, quand le cœur se déboîte et se froisse, à l'heure d'une entrevue, qui brûle et nous consume.

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    Observation : certains s'offrent des Palaces, d'autres des Quick Palace.

    Conclusion : rien ne vaut une bonne ambiance musicale.