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  • Ils ont abattu l'hélicoptère qui survolait la zone

    Il y a quelques jours :

    - Tata adorée (c’est moi) pourrais tu t’occuper des cochons d’inde pendant notre absence ?
    - Image hébergée par servimg.com… heu oui, il faut faire quoi ?
    - Tu viens à la maison (n’oublie pas d’enlever l’alarme) faut leur donner à manger et à boire, tous les jours.
    - Tous les jours ? … ok donne moi les clefs et la procédure à suivre pour entrer sans faire hurler votre zinzin.

    Aujourd’hui :

    - allo tata chérie (c’est toujours moi) je suis bien arrivée, ça va ?
    - Super, d’ailleurs je vais aller voir tes bestioles.
    - Ah bah écoute en parlant de ça, il y a la maman cochon d’inde (mouai parce qu’ils sont plusieurs, il y a eu un heureux événement) qui est malade.
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    - y a rien à faire, c’est les suites de l’accouchement.
    - super et je fais quoi ?
    - t’inquiète pas.
    - …

    P’tain elle était raide morte. Image hébergée par servimg.com

  • La souris courait sur le quai de la station Stalingrad

    Hier soir, après quelques hésitations d’ordre purement « qu’il ne faut pas s’y arrêter » me voila en route pour la place Clichy, finalement cette ligne 7 commence à me devenir agréable, même si j’ai encore du mal à trouver une contenance naturelle face à tous ces regards qui se croisent dans les rames du métro, je n’arrive pas à lire, j’ai peur de rater ma station, bref, vous vous en moquez ? Moi aussi aujourd’hui. Donc, si je suis partie place Clichy s’est pour y retrouver If6, de passage dans la capitale, et je l’ai retrouvé telle que je m’en souvenais, dans un cadre que je lui envie (et tu devrais en sourire!) après quelques verres gouttes de Porto, sur une idée et une envie commune (une sombre histoire d‘Haïku à découvrir ici), j’appelle Monsieur Cult! Je vous passe les détails (repassage, chat, rasage…) il s’est fait un peu prier pour finir par dire j’arrive. Une belle soirée, riche comme je les aime, un défi lancé, trois mots, fourchette, baguettes, crevettes, un tableau, des poissons, un serveur un peu étrange, des pauses cigarettes sur le trottoir, oui c’était chouette, trois finalement devient mon nombre fétiche pour ce genre de rencontre.
    On s’est quitté, Cult! (mode Ange gardien) m’a raccompagné jusqu’au bout de la ligne 7 et je (mode chauffeur qui ne voit rien la nuit, sous la pluie) l’ai raccompagné à mon tour. Voila toute l’histoire…

     

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  • Sans faire tomber la poudre qui colore ses ailes

    f54cdef98d33fbe4.jpgVous auriez pu mourir, je ne l’ai pas envisagé, étouffée, ou je l’ai oublié, il n’y avait personne. J’ouvre les yeux en les gardant baissés, ne pas voir, le vide, la tentative à la tentation de ne pas être coupable de l’irréparable, d’un geste fatale, offert à l’inconscient, de ne pas avoir à choisir entre la vie et la mort. Simple, évident, facile.

  • Le murmure de la rivière

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    Embrasser est un synonyme de comprendre, enlacer et étreindre le sont de baiser, et les mots se conjuguent à la personne que l’on choisie, ce n’est pas fini et tout peut recommencer en sens inversé sur tromper qui abuse et qui couillonne, sans parler du complément qui s’introduit, introduire dix sept synonymes, qui lui n’en a que deux. Je touche au but … et merde vingt sept. Je laisse tomber et je retourne à mon nouveau cauchemar, je crois que je ne méritais pas ça, j’en avais déjà suffisamment. Quelques larmes échappées, au plus profond de ce tourment, arrachées en une vaine tentative d’oubli « défaillance ponctuelle de la mémoire » six, dont trou.

  • Triplicité d'eau, gouverné doublement par la lune

    Cette nuit l’orage a éclaté et il est brutalement tombé sur les toits, sur le lino aussi, les éclairs ont déchiré la noirceur du ciel et le silence, c’était beau. Ce matin, il pleut encore et sur la route les voitures se rentrent dans le cul, oublié la distance de sécurité, comme ailleurs, on se colle, on se suit et on fait un tas d’erreurs, au plaisir, reprendre les aiguilles et tricoter le vide. 4294967295 commentaires sur la dernière photo, ça me fait sourire, au souvenir, autrement et pourquoi pas si c’est vivant. J’écris dans ma tête un tas de trucs chouettes, je les perds au petit matin, apesanteur d’un sommeil entrecoupé par la moiteur, la lourdeur de cette chaleur, et de songes le cœur à l’envers sur ce que je crois et qui n’est pas, peut être, à la bonne heure ! Prioritaire à mes envies qui se noient librement accrochées à une bouée trouée et lestée de désirs à la vie.