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Voyages de nuit - Page 11

  • technopointe

    Je m’amuse, avec les applications photos de mon téléphone, et je trouve ça terrible de pouvoir avoir ainsi dans ce petit machin toute une technologie de pointe, c’est ludique et très pratique. Saisir ainsi les instants avec l’idée de les partager devient de plus en plus addictif, par contre il y a de moins en moins de commentaires sur les blogs, pourquoi ? comment ? où sont ils ?

    Ce matin un petit vieux bizarre et méchant a heurté ma voiture, ma portière est enfoncée, je n’y étais pour rien et pourtant j’ai fini par me sentir coupable, il n’a jamais voulu faire de constat pourtant il disait : je suis coupable. Ma femme a la maladie d’Alzheimer. Et cela semblait être pour lui l’excuse à son comportement, à sa façon de me prendre de haut.

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  • Sur la côte

    25052012.jpgS’arrêter, se poser, en profiter, tout est plus beau, le rouge plus fraise, le bleu plus ciel et la marée basse.

  • Prendre l'air

    Le 29 avril 2012 - Après un déjeuner parfait au restaurant L’Affiche sur les bords de l’Oise à l’Isle-Adam (je recommande fortement) j’avais rendez-vous avec le ciel, ce fut sublime et la lumière en prime, comme un cadeau, comme pour me dire, tu vois même si le matin est gris et noir, l’après-midi peut te réserver quelques surprises inoubliables et des émerveillements fabuleux, ça fait briller les yeux et tambouriner le cœur.

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  • De la couleur petit à petit

    avril2012.jpgBeaucoup de gourmandises alors que je suis au régime (encore) c’est toujours pareil, quand l’on se prive c’est plus difficile et les tentations sont plus grandes, le plaisir parait immense, un effet d’optique ou d’obsession, je crois. Petit à petit mon monde retourne, mais ça aussi c’est laborieux, heureusement le bonheur est sublime quand je les retrouve. J'ai crevé aussi.

  • Une simple indulgence

    celle qui parle basL’isolement m’apaise et sans effort je m’efface. J’ai de la peine à lire, une fois encore, ce reproche, cet exemple à ne pas suivre, mais c’est ainsi, c’est écrit, pour toujours me semble t-il. Dans une recherche de douceur la dureté me blesse, heurte ma tristesse, une incompréhension dans la distance a créé une faille et des doutes que l’abandon transforme en colères mélancoliques. Je deviens incapable, inapte, coupable pour une faute, une maladresse sans cesse et j’ai peur de vivre tout simplement, de sortir, d’avoir à dire combien c’est dur de tenir des heures hors de mes murs, ailleurs. Ma douleur m’emprisonne et je suis incapable d’expliquer, d’exprimer combien c’est dur d’avoir mal sans cesse, de combattre jour après jour l’envie que cela cesse enfin, de faire bonne figure alors qu’on cède à la faiblesse d’abandonner, de laisser tomber. Qu’on me laisse un peu de temps et qu’on me pardonne.