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Voyages de nuit - Page 10

  • Dans la boite

    boites-bois-tiroir.jpgMétéo : fatiguée sans énergie il me faut trouver une solution. J’ai rayé mon pare brise ce matin, j’ai été surprise par les -2 et comblée par le soleil.

    Dépression : J’ai reçu un spam de contact séniors « l’amour n’a pas d’âge » oh putain ça craint du boudin.

    Un mot de A à Z: Pure. Après ma lecture je suis restée un peu ennuyée en pensant qu’elle fait une erreur, qu’une telle relation ne peut que faire du mal, qu’on ne peut pas aimer de loin avec de beaux sentiments et de sublimes frustrations, des idéaux qu’on peut caresser un temps mais qui à la longue s’usent. Je crois. Ca m’a fait penser aux chroniques de Lisianne et à la question posée, difficile d’y répondre sans imaginer ses propres histoires et les réponses motivées par les blessures du passé.

    Imagine  : Rien et un immense vide que je ne veux pas remplir, j’hésite et je recule dans le silence, je déteste sans le dire car j’ai tort mais malgré tout ça fait mal. J’aime pour l’aimer lui mais j’ai peur qu’un jour il ne sache plus pourquoi.

    Vu : La Cabane dans les bois, surprise dans le genre, j’ai aimé l’originalité de la peur sous contrôle.

    Question bizarre : l'ennéagramme, Que fuyez-vous le plus ?

    L'imperfection - La solitude - L'échec -  La banalité - L'envahissement - La trahison - L'immobilisme - La faiblesse - Le conflit pour moi, et le résultat est plutôt juste.

  • Exposée aux souvenirs

    19022012.jpg Des moments choisis, de précieux instants, souvenirs en guirlandes, rayonnantes, pour décorer quelques nuits écorchées de tristesses spontanées. Impulsives les colères, les sentiments rejetés, les petites blessures au cœur et ne pas s’attarder. Simplicité des absences sans commentaires et en épilogues quelques peines qui n’en peuvent plus de tourbillonner sans se poser. Je me rêve, à nouveau, des nuits, contre ta peau, à respirer tes désirs, à aimer et souhaiter tes envies, même dans l’éphémère de ce nous impossible. Le chimérique entretient l’histoire, sans elle que serions nous, on se veut en souffrance, avec des ecchymoses pour se raconter un peu vivants. Comme hier, comme avant, et demain sans avenir que reste t il ?

    Rien, je ne veux plus avoir à supporter cette déception teintée de d’amertume et c’est ainsi à chaque fois.

  • Notre empreinte

    Une contribution de Lesaker

    Voici un espace. Un espace à combler, pour y ajouter des mots, des vidéos ou des photos. Le principe est de ne rien dire. Si seulement nous pouvions écouter le silence dans nos vies numériques. Mon silence à moi dure depuis plus de 4 ans. Un blog, un espace, mon identité numérique, mes humeurs, mes désirs, mes empreintes, un espace qui ne témoigne de rien finalement. Je suis le seul à pouvoir ajouter de la nostalgie et des souvenirs sur les notes que je dépose. Comme vous.

    J’ai le plaisir des livres et de la lecture depuis 4 ans. Avant je n’écrivais pas. Jamais. La feuille blanche était une douleur, le clavier et l’écran un plaisir. Pourtant nos témoignages sont éphémères, je le revendique, il suffirait d’une énorme panne pour tout supprimer. Mais il ne se passe jamais rien sur la toile. Calme plat. Le seul plaisir ultime que nous pourrions prendre sera demain, plus tard, lire et relire nos notes, les mots, se souvenir du moment, de cet instant ou l’envie était forte de se perdre encore quelques instants devant nos pixels. Notre aventure numérique est personnelle.

    Pourtant je suis ici. Une envie pressante de frapper le clavier et de venir contribuer. J’y ajoute une nouvelle fois mon empreinte du soir, 2h42 du matin, dans la nuit du 13 au 14 février. En terminant cette missive j’irais me coucher, avec le plaisir de découvrir cette note dans ton espace. J’ai une certitude. C’est l’émotion. Nous cherchons à nous en procurer. A toi de m’en donner.

    Leshaker. (c'était ici)

    Je suis très impressionnée, touchée une fois encore par ce que tu peux partager, chez toi et ici aujourd’hui, enfin cette nuit, l’autre nuit, hier soir, c’est passé mais c’est une empreinte, une bien belle trace, merci à toi. Bougrette” ps : va quand même falloir que j’écrive moi quelque chose de beau comme vous, c’est la honte, j’ai honte.

  • On change mais pas trop

    Une contibution de Jus de Pommes.

    Je pense que les gens, enfin nous quoi, ne changeons pas, le monde évolue lui et change et c’est notre refus de ce changement qui crée notre mal être ou notre révolte qui peut se traduire par une sensation d’être soit incompris(se) ou délaissé(e). Mais ça reste imparable pour certain et le fait même de l’admettre n’y change rien.

    Ce besoin vital d’être reconnu sans rien changer de soit, parce qu’on estime être en adéquation avec ses pensées, ses idées. 

    Je parle peut être un peu trop pour moi mais j’ai cette conviction que rester sois même c’est avant tout s’éloigner des autres et plus je suis moi même, plus je suis seul. J’ai un besoin maladif de reconnaissance et plus je m’éloigne des autres plus cette reconnaissance se fait rare et me manque et pourtant je ne veux pas ou ne peux pas me trahir je reste donc plutôt seul mais je n’ai aucune autre solution honnête. 

    Et de toute façon je ne m’en plaint pas puisque c’est mon choix, il y a 8 ans déjà mon pseudo débile était “tuvasmemanquer”, tu vois Val et les autres aussi, globalement on ne change pas comparativement à tout ce, et non pas à tous ceux, qui nous entoure.

    Jus de Pommes (c'était ici)

    (Merci à toi pour cette “contribution” j’apprécie énormément. Bougrenette)

  • Quelques oiseaux

    Avant que la pluie n’arrive, pause à Zahara, la plage est vide, des chevaux tranquilles, et l’apéro avec les moineaux. J’ai fait plein de photos pour garder mes souvenirs en images, je ne sait pas si je vais faire un album ou acheter un livre où les coller avec tous les petits papiers que j’ai ramassé un peu partout. Bizarrement je suis en équilibre entre tristesse et joie, j’ignore pourquoi.

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  • Saro sur les photos

    Saro, 70 ans, du bleu sur les yeux, vendeuse de churros à El Puerto de Santa Maria, elle se raconte un peu trop vite, le temps que la pâte dore dans l’huile, elle montre la photo de l’acteur espagnol qui vient dans sa petite boutique, elle est fière, son fils est avec elle, il dépose devant elle le churros qu’elle coupe en morceaux, que nous emportons plus loin au café pour pouvoir les plonger dans le chocolat chaud, c’est une tuerie !

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  • Andalousie

    Tapas et Sangria. Sans abuser mais modération à revoir. Dans des bars pleins de bruits et de sourires. Aujourd’hui il pleut, c’est moyen mais j’ai rencontré Pépé dans un bar où nous buvions un chocolat, il parle français et il a les yeux qui brillent malgré ses 79 ans, il nous a donné rendez vous à 17 h dans sa boutique pour déguster du vin et manger du jambon. Il nous à dit qu’il allait écrire au bon dieu, en recommandé, pour lui demander d’avoir notre âge pour pouvoir nous épouser. Une belle rencontre touchante pour oublier la pluie.

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    Après avoir déguster une soupe à l’ail et au jambon terrible, nous avons retrouvé Pépé dans sa boutique et il a bien voulu que je fasse une photo de lui avec ses jambon, ça s’était hier, aujourd’hui je me suis retrouvé derrière un bar avec Manuel à faire des cafés … Ce voyage est une grande aventure humaine (et gourmande).

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