Orly, terminal Sud Hall B. Nous somme enregistrés, les bagages sont dans la soute. Embarquement. La jeune femme blonde relève la tête et me déclare "vous ne passerez pas !" comment ça je ne peux pas passer avec MON fils, nous avons nos cartes d'identité et le livret de famille !? "vous ne passerez pas, non vous ne pourrez pas passer, je fais venir ma responsable, mettez vous sur le coté, mais vous ne passerez pas." Salope ! (cri intérieur spontané) la responsable est arrivée et a tout suite déclaré en voyant dans mes mains le livret de famille qu'elle n'a pas ouvert "ils peuvent passer !" blondie ne s'est même pas excusée, rien pas un mot, et c'est ce qui je crois nous a le plus choqués, merci me dit elle en reprenant mes papiers, "je ne vous remercie pas" ai-je pour ma part bafouillé, stressée. Mais tout va bien, nous avons été accueillis à notre arrivée par mon Chouchou d'amour, pur bonheur, Igor quand à lui était parti chasser une tongue en peau de tigre, il est revenu en string (mais je pense que nous avons rêvé la fin de l'histoire, qui commence) Budapest est toujours aussi belle, le soleil brille et j'ai 42 ans aujourd'hui, à 18 h m'a dit ma mère.
Voyages de nuit - Page 14
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Buda aime Pest
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Baignée par les vents soufflants
Conjugue-moi ! A l’impératif présent, le mot sur la langue, l’idée dans la tête, l’envie sur la peau, raconte-moi une histoire pour m’y reconnaître, un rendez-vous la nuit, la lune au dessus. Invente-moi sirène et dessine-moi la mer sensuelle en murmurant le bruit des vagues sur mon corps, croque-moi de tes mains, laisse-moi imaginer les caresses humides, le goût du sel sur tes lèvres, la chaleur de ta bouche gourmande, affamée. Sature-moi de désirs en apesanteur, à la marée montante, pénétrante, infiniment. Fait-moi rêver qu’on pourrait s’y retrouver, s’y baigner, s’y noyer d’une jouissance d’embruns mêlés et s’échouer sur un bonheur pour quelques heures.
Les plus belles histoires commencent toujours par des naufrages. Jack London.
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On voit des paradis
Quand la douleur devient trop forte, trop grande, impossible de parler, d’exprimer, de faire semblant d’en vouloir et d’y croire, un autisme de survie, une solitude en profondeur, les mots s’essoufflent comme le désir, l’envie. La détresse en plein cœur, une blessure en écho, et une tempête de sanglots te laisse échouée, épuisée, un peu plus vide ensuite, impuissante, honteuse et coupable dans l’absence et les silences. La tête martyrisée, le corps comme un fardeau, syndrome pas même assassin, mais tellement destructeur, se demander comment tout recommencer demain l’air de rien avec le souhait d’en terminer enfin, où est l’espoir dans l’ignorance, dans cette souffrance sans remède, dans ce néant absolu, où est la certitude que cela en vaut vraiment la peine.
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Profondément animal
Sous nos pieds la terre Irlandaise, moelleuse, dense, séductrice, excessive, douce et sensuelle ... manquait plus qu'un homme qui lui ressemble.
ps : remerciements à Gee Mee pour cette exellente note technique(mais pas trop)!
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N'étaient des nuages
Quand Dieu créa le temps, il en créa... beaucoup. Proverbe irlandais
3) des paysages ponctués de gourmandises et le théâtre de notre intimité ...
Jour après jour c'est chez Fiso que cela s'est écrit.
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Les rires s'éclatent
Je vous suivrai jusqu'à la fin du monde, puisque le monde est rond. Proverbe irlandais.
2) l'ambiance, encore.
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Donner le ton sans le saumon
1) l'ambiance :
MVI_8055 par BougrenetteCatégories : Voyages de jour 11 commentaires -
Google speak Bougrenette
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