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Voyages de nuit - Page 16

  • Tout est vraisemblable et rien n'est quête

    celle qui s'amuseQui recherchez-vous ?

    Son âge de -- à  -- ans
    Sa taille de -- à -- cm
    Son poids de -- à –
    Son statut marital --
    Il vit –
    Il veut des enfants --
    Il a des enfants --
    Sa silhouette –
    Son trait de caractère le plus marqué --
    Il est romantique --
    Pour lui le mariage c'est --
    Il fume --
    Il mange --
    Sa nationalité --
    Son origine ethnique --
    Son aspect physique --
    Sa longueur de cheveux --
    Sa couleur de cheveux --
    Son style --
    Le plus attirant chez lui --
    Son niveau d'études --
    Il parle --
    Sa religion --
    Sa pratique de la religion
    Ses hobbies --
    Ses sorties --
    Ses goûts musicaux --
    Ses films préférés --
    Ses animaux de compagnie --
    Ses sports --
    Sa profession --
    Ses revenus --
    Ses yeux –

    Et là tu te dis que tu ne cherches plus, car chercher c’est trop compliqué surtout quand ses yeux sont sous revenus.

  • Les choses en apparence

    Celle qui s'alerteJe ne sais encore quoi en penser ou quoi en dire, peut être rien finalement, mais cela a eu le mérite de me faire rire, de m’étonner, de me surprendre. Je me suis inscrite sur un site de rencontre, ce n’est ni la première fois ni la dernière, mais cette fois-là, je n’avais aucun but réellement lié au site en lui-même, je cherchais l’annonce d’un blogueur. Je souhaitais faire l’inscription le plus rapidement possible, le site refuse systématiquement mes pseudos habituels, j’ignore à quoi  je pensais, mais je fini par m’inscrire avec  l’identifiant « vacheàtraire » l’horreur, l’écrire me crispe le cerveau, le site demande des infos classiques, mais impossible de les passer sans rien remplir,  vache à traire mesure donc 2 m et quelques et pèse plus de 120 kilos, texte de présentation obligatoire et doit faire un minimum de caractères, j’enchaine les « yeh ! » une cinquantaine  pour un gros paragraphe,  j’arrive enfin à valider mais je ne parviens pas à trouver l’annonce que je recherche, je suis ascendant quiche à la pleine lune, tant pis, dommage. Mais depuis je m’interroge car je reçois des messages m’informant que X souhaite me parler, Y aussi, et Q également, incroyable. Quand je pense que d’habitude je me casse le cul pour remplir des profils, ça me prend quelques heures, j’hésite, je corrige, je rectifie, j’efface, ou je laisse ma copine le faire pour moi mais là aussi ça devient ingérable et c’est une autre histoire ...  

  • Ne ressembler qu’à nous

    "J'ai été sur plus de genoux qu'une serviette de table" Mae West.

    Je m’y suis laissée prendre, passionnément, j’ai regardé avec les yeux, la tête, le cœur, je m’y suis retrouvée, dans l’envie d’être aimée ainsi, à l’ombre de quelques artifices et corsets lassés, j’ai envié leur liberté de se faire acclamer, encourager, aussi jolies avec art et sensualité, sans rien d’agressif. J’ai applaudi leur érotisme désirable, les rondeurs exposées et assumées voluptueusement, l‘humour des provocations, sans rien de vulgaire, furieusement et irrésistiblement femmes. Elles sont une claque retentissante aux complexes que la société actuelle sait si bien entretenir à coup de photos retouchées, de regards dédaigneux et de suicidées anorexiques. Une fin d’année surprenante grâce à celle qui a toujours des idées inattendues.

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  • L’âge d’un cycle et un maki

     

    img_1060.jpgNe pas s’endormir, étirer les heures à deux, broder les songes les yeux ouverts pour s’imaginer demain différent. Serait il possible autrement de retrouver ce désir dans le plaisir gonflé du manque et de l’absence. Chercher une place singulière au fond de son cœur, au creux de sa vie, enfermer encore les mots d’amour qui se sont tus, pour ne rien briser, pour ne rien espérer, croire à jamais au rêve, où l’impossible aide à survivre. Compter le temps, dans l’intervalle morte, y poser la présence et la jouissance éperdue d’avoir une fois encore capturé les sens éperdument. S’émouvoir du départ, dans l’ombre d’un sourire, le cœur un peu déchiré  d’avoir à quitter pour se retrouver.

     

  • Instant de l’être

    TABOURET_IBRIDE.jpgAinsi vont les jours et d’une année à l’autre, de saisons en variations, sur des vœux à être heureux. Vouloir le bonheur à en frémir, gémir de désir à l’envie irrésistible. Exiger l’enchantement de minutes éternelles tellement elles sont belles et soupirer de satisfaction, ne rien demander de plus dans l’évidence de ce sortilège. Rien de magique, juste la Vie remarquablement ordinaire, qui sait nous plaire. Ecrire des petits riens, s’offrir de petits biens, se combler de futiles ravissements. Remplir les vides et repeupler les absences pour faire de son destin une grande aventure.

  • Лебединое озеро


    podcast

    « Le lac des cygnes est pour moi une longue rêverie du Prince Siegfried [...] Celui-ci, nourri de lectures romantiques qui ont exalté son désir d'infini, refuse la réalité du pouvoir et du mariage que lui imposent son précepteur et sa mère [...]. C'est lui qui, pour échapper au destin qu'on lui prépare, fait entrer dans sa vie la vision du lac, cet « ailleurs » auquel il aspire. Un amour idéalisé naît dans sa tête avec l'interdit qu'il représente. Le cygne blanc est la femme intouchable, le cygne noir en est le miroir inversé. Aussi, quand le rêve s'évanouit, la raison du Prince ne saurait y survivre. » Noureev

    Encore un moment sublime passé à Bastille grâce à lui, un ballet comme un rêve, envoûtant et troublant.

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  • Etre ou charger la mémoire au grand jour

    ba.jpgIls ce sont échappés, en toute simplicité, comme rarement. J’ai regardé un instant et j’ai envoyé, le cœur un peu plus léger, d’avoir aimé sincèrement, sans réfléchir, tendrement, 10 secondes à peine sans le taire. Le temps fait son œuvre, doucement, l’absence et le silence d’une tristesse qui se cache pour résister, tu me manques tant, pourtant et depuis si longtemps. J’aimerais pouvoir te dire, l‘exprimer vraiment, te raconter, te regarder, et t’aimer une fois encore jusqu’à la fois suivante. Je voudrais oublier la mélancolie de ton vide, trouver la force dans l’espoir d’une suite, d’un autre jour et effacer la peur d’un impossible retour. Je m’invente une colère, une rancœur trop fragile, mais ça ne tient pas la route, et c’est tes yeux que j’imagine le mieux, la profondeur et tout ce bleu. Il y a le reste, aussi, que je soupire au creux de certaines nuits plus douces que d’autres car c’est ton souvenir qui flirte avec mes rêves, agités par le désir et ton sexe au plus profond de moi, si fulgurant, presque douloureux. Je m’accroche à notre histoire comme une noyée qui ne veut pas couler. Aujourd’hui je t’ai aimé tellement, 10 secondes sans peine. Puis je vais oublier, t’effacer délicatement à nouveau, jusqu’à la fois suivante.

  • Novembre, mois des brumes

    Novembre serait de lassitude, comme on dit, quand je regarde ces quelques souvenirs j’en doute . Epices douces et ambiance chaleureuse à L’indonésia un soir de théâtre en belle compagnie, d’ailleurs il a tout dit ici. Opéra à la découverte d’un univers, dans son sillage j’aime, Mathis le peintre me porte pendant quatre heures même si la dernière s’étire sur une humeur un peu sombre comme le soir qui tombe. Un violoncelle m’émerveille devant un cœur aux cents voix stupéfiantes et envoutantes. Et quelques détails qui trainent ici et , ça me fait sourire, encore merci (et d'avoir tout écrit aussi).

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