Qui recherchez-vous ?
Son âge de -- à -- ans
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Son poids de -- à –
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Il vit –
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Il a des enfants --
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Pour lui le mariage c'est --
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Son aspect physique --
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Son style --
Le plus attirant chez lui --
Son niveau d'études --
Il parle --
Sa religion --
Sa pratique de la religion
Ses hobbies --
Ses sorties --
Ses goûts musicaux --
Ses films préférés --
Ses animaux de compagnie --
Ses sports --
Sa profession --
Ses revenus --
Ses yeux –
Et là tu te dis que tu ne cherches plus, car chercher c’est trop compliqué surtout quand ses yeux sont sous revenus.
Je ne sais encore quoi en penser ou quoi en dire, peut être rien finalement, mais cela a eu le mérite de me faire rire, de m’étonner, de me surprendre. Je me suis inscrite sur un site de rencontre, ce n’est ni la première fois ni la dernière, mais cette fois-là, je n’avais aucun but réellement lié au site en lui-même, je cherchais l’annonce d’un 
Ne pas s’endormir, étirer les heures à deux, broder les songes les yeux ouverts pour s’imaginer demain différent. Serait il possible autrement de retrouver ce désir dans le plaisir gonflé du manque et de l’absence. Chercher une place singulière au fond de son cœur, au creux de sa vie, enfermer encore les mots d’amour qui se sont tus, pour ne rien briser, pour ne rien espérer, croire à jamais au rêve, où l’impossible aide à survivre. Compter le temps, dans l’intervalle morte, y poser la présence et la jouissance éperdue d’avoir une fois encore capturé les sens éperdument. S’émouvoir du départ, dans l’ombre d’un sourire, le cœur un peu déchiré d’avoir à quitter pour se retrouver.
Ainsi vont les jours et d’une année à l’autre, de saisons en variations, sur des vœux à être heureux. Vouloir le bonheur à en frémir, gémir de désir à l’envie irrésistible. Exiger l’enchantement de minutes éternelles tellement elles sont belles et soupirer de satisfaction, ne rien demander de plus dans l’évidence de ce sortilège. Rien de magique, juste la Vie remarquablement ordinaire, qui sait nous plaire. Ecrire des petits riens, s’offrir de petits biens, se combler de futiles ravissements. Remplir les vides et repeupler les absences pour faire de son destin une grande aventure.

Ils ce sont échappés, en toute simplicité, comme rarement. J’ai regardé un instant et j’ai envoyé, le cœur un peu plus léger, d’avoir aimé sincèrement, sans réfléchir, tendrement, 10 secondes à peine sans le taire. Le temps fait son œuvre, doucement, l’absence et le silence d’une tristesse qui se cache pour résister, tu me manques tant, pourtant et depuis si longtemps. J’aimerais pouvoir te dire, l‘exprimer vraiment, te raconter, te regarder, et t’aimer une fois encore jusqu’à la fois suivante. Je voudrais oublier la mélancolie de ton vide, trouver la force dans l’espoir d’une suite, d’un autre jour et effacer la peur d’un impossible retour. Je m’invente une colère, une rancœur trop fragile, mais ça ne tient pas la route, et c’est tes yeux que j’imagine le mieux, la profondeur et tout ce bleu. Il y a le reste, aussi, que je soupire au creux de certaines nuits plus douces que d’autres car c’est ton souvenir qui flirte avec mes rêves, agités par le désir et ton sexe au plus profond de moi, si fulgurant, presque douloureux. Je m’accroche à notre histoire comme une noyée qui ne veut pas couler. Aujourd’hui je t’ai aimé tellement, 10 secondes sans peine. Puis je vais oublier, t’effacer délicatement à nouveau, jusqu’à la fois suivante.