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Voyages de nuit - Page 20

  • Pourquoi ne pas me dire ce que tu penses vraiment ?

    nonoceloset17007.jpgTout simplement parce que tu ne veux pas l’entendre, imagine si je te disais l’envie et le désir, les rêves la nuit, les songes le jour, les heures que j’invente entre tes bras sur un temps que j’emprunte avec intérêt, à d’autres, encore et toujours l’histoire recommence, entends-tu ce que j’ai à vivre contre ta peau, sens-tu l’appréhension de ce baiser entre nous, souviens-toi d’un  souhait, il y a longtemps, te demander « puis je vous embrasser monsieur ? » Je l’ai pensé souvent, sans le dire, pourtant. Imagine si tu me répondais non ou pire encore, alors je préfère garder le silence ou des mots qui s’embrouillent dans un flirt sans objet, et j’en suis désolée quand tu t’éloignes ainsi sans comprendre.

  • Humaines affaires

    Depuis le temps, finalement j’y suis allée mardi dernier, en fin de journée avec Fiso (rien de mieux qu’elle pour une introduction en douceur dans ce haut lieu de la communauté des blogueurs, coup de chance elle ne sortait pas de la Piscine) et je n’ai rien regretté, faut dire que j’avais clairement déclaré il y a quelques mois, la Comète ça sera sans moi, rapport à certains propos de Nicolas et Tonnegrande dans des commentaires, qui sans savoir s’étaient un rien « emballés » (je suis hyper sensible moi) et puis on ne peut ni plaire ni connaître tout le monde non plus. Mais  il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis et quand même il y avait une part de curiosité, des personnes qui sont autant appréciés, il doit y avoir quelque chose à découvrir si l’on gratte un peu la couche de distinguée obsession sexuelle (tient en passant c’est signe d’une forte dysfonction émotionnelle), et le coté "politique" qui n'est pas ma tasse de thé. j’ai passé une bien agréable soirée, j’ai adoré le vin blanc, les hommes autour du comptoir, l'anaconda guyanais et le lézard sénégalais, les conversations, certaines un peu étranges quand même, une franchise sans artifices presque rassurante, comme dit Fiso ça change des filles (même si les filles c'est très bien aussi). Merci Messieurs pour votre accueil, j'y reviendrais avec plaisir. Et quelques morceaux d'images quand même, pour me contenter le souvenir.

    La Comète.jpg
    ps : envie de la souligner l'une des recherches google ayant mené ici "partouze ambiance vacances" tout un programme, en me demandant du coup si il existe des partouzes ambiance boulot.
    ps 2 : Véro tu m'as agacé grave (et ça c'est la version polie), c'est quoi ce bordel, c'est quoi cette fermeture sur le mot fin  ?
  • C'est un processus au corps vital

    vapotage.jpgBon donc voila quoi, depuis le lundi 07 juin 2010 au soir, je tente à nouveau, un arrêt du tabac, lors de mon dernier essai, j'ai tenu quatre mois,  et pour compenser j'ai sucé, cette fois je vapote, on m'a offert de quoi m'amuser pour oublier le manque, cruel (je crois aussi que ça peut fonctionner avec la tarte tropézienne faite maison mais c'est un autre sujet et c'est moins pratique à porter). J'apprécie le coté gadget, il est beau, il brille, il sent bon, et depuis tout à l'heure c'est banane, c'est pas mal du tout, le geste ne m'est pas encore tout à fait naturel, clairement j'ai l'air con. Mon seul regret c'est que clope ou pas clope, fumée ou pas, pour certains ca ne change rien ... hein ! suivez mon regard !

     

  • Je vais y mettre le feu et disposer du désir

    Sushi14.jpgÇa recommence, et à l'aube du sang écarlate dans des éprouvettes,  et mon nom marqué dessus, et c'est reparti, sans en finir, les couloirs, les salles aseptisées, l'odeur si particulière de ces endroits où l'on meurt, où l'on revit aussi, où l'on pleure pour ne pas rire, où l'on plaisante pour ne pas crier. Ces blouses blanches, ces yeux ronds, un numéro, les hésitations, les coudes sur le gros dossier et mon nom marqué dessus, suppositions, prévisions, ignorance qu'on camoufle en ordonnances, pour essayer, vérifier, contrôler, abîmer tout autant, sécheresse des voix à l'indifférence excessive, blessante dans son évidence, l'histoire qu'on raconte encore et encore, les maux, dans la douleur qui ne trouve pas de mots à sa hauteur. Je m'épuise à m'accrocher en de vains espoirs, et je recommence. Et heureusement, eux, lui, nous, les nuits en frissons, tes bras qui me serrent si fort, ton plaisir à l'écho d'un mien tout aussi puissant, l'exception de ces moments qu'on arrache tant bien que mal aux autres. Je me fabrique ces instants qui remplissent mon vide, qui s'imposent aux incertitudes, et quelques conneries autour qui m'agacent progressivement. Il y a ces attentions, ces coups au cœur, cette date opéra, des programmes, des rendez-vous, ces bisous, ces pensées jetées, spontanées. Cette merveilleuse qui me comble tant, comme jamais auparavant, à la connivence de nos blessures et de nos songes de princesses en deux pièces. Il y a mon Il pour Elle, nos secrets dévoilés et quelques espoirs un peu partout, sans regrets jamais, pour toujours, je te souhaite tant et tu le sais évidemment sans l'ombre d'un doute, et discrètement un ange veille dans un petit coin de ma vie. Il y a même les silences, une odeur caramel et je t'imagine, t'envisage, t'espère et je t'aime. Il y a ce temps qui coure partout, cette envie impossible et quelques rêves qui s'érotisent de l'interdit. Avec tout ça je récidive et je rechute dans un sourire.

  • Passagère et fragile, se croire sans illusions

    Les religions ne m'ont jamais réellement touchées, les rites et les règles, les lieux, n'ont jamais allumé quoi que ce soit au fond de moi, si ce n'est de la colère parfois. Mais je dois reconnaitre que pendant quelques minutes, voir pendant de longs moments je me suis laissée prendre à la beauté fascinante de l'église orthodoxe, dont j'ignorais tout, peut être le coté brillant, lumineux, apaisé, les regards, les chants, une vrai sincérité dans leur dévotion discrète, ce fut réellement une belle découverte pour moi et j'ai aimé ça.

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  • Marcher sur la terre et jeux d'enfants

     

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    A titre informatif, j'ai bloqué mon dimanche 08 août 2010, en espérant qu'il fasse beau, pour faire, comme prévu, la traversée de Paris à pied, j'ignore encore dans quel sens, je sais simplement qu'il y aura des pauses "gourmandes" et "découvertes" selon l'inspiration et ce qu'on trouvera sur notre chemin, cette sortie est destinée à tous (enfin les pas grognons à qui ça fait plaisir) j'ai vaguement regardé sur le net une traversée fait entre 20 et 25 kilomètres et j'ignore en combien de temps on peut les faire.Voila c'est tout et c'est une affaire à suivre pour les détails.