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Voyages de nuit - Page 22

  • Première nuit à la Roumanie d'une Femme épicée

    Et Dana au bout du voyage, comme une cerise sur la pâtisserie (et c'est peu de le dire), une rencontre inoubliable, une nouvelle réalité à la hauteur de ce qui se construit ici, ailleurs, nous, moi, vous, eux, au hasard de ces fameux liens qui se croisent et parfois se voient ensuite, avec bonheur, avec le coeur, et aussi quelques erreurs, il faut une certaine sincérité pour ne pas se planter, il faut des intentions raisonnables, abordables, et la volonté de ne pas tromper, pour ne pas se tromper soit même.

    J'ai rencontré quelques peines, j'ai rencontré beaucoup de joie; c'est parfois une question de chance, souvent une histoire de choix.
    Grand Corps Malade

     

    première nuit en Roumanie.jpg
  • A la dernière nuit qui étincelle, Budapest pétille.

    Vous le savez, chez Fiso il y a les mots pour ce voyage, et ici des images et quelques impressions tatouées sur ma mémoire.

    Tant que le coeur conserve des souvenirs, l'esprit garde des illusions. François René de Chateaubriand

    dernière nuit à Budapest.jpg

    ps : et dans la colonne de droite, une petite vidéo pour mettre dans "l'ambiance" du prochain épisode !

    ps 2 : oui je sais je sais c'est petit, mais j'ai tellement de choses à dire aussi, alors pardon !

  • A la pause d'un atermoiement

    flux-rss.jpegBon, bon, bon, je manque de temps pour traiter, annoter, mes photos, afin de pouvoir envoyer la suite du voyage, et puis la diversité est attrayante souvent et permet parfois de voir certaines choses autrement. Bref, bref, bref. Envie de partager quelques liens que j'ai rajouté à google reader qui fonctionne plutôt bien (j'ai tué Netvibe, c'était galère), hier soir Fiso m'a montré un blog et j'ai craqué pour l'idée, le fond, la forme L'inconnu du métro, et aussi chez Kielut, j'ai découvert Fluide Glamour, j'avoue cet humour ne me laisse pas de marbre et j'ai toujours adoré les illustrations d'Arthur de Pins, alors forcément j'ai cédé et attraper le flux, et pour finir il y a quelques jours je suis tombée par hasard (je ne sais plus trop comment) sur MiamZ, à la découverte du monde alimentaire (la gourmandise me tient par la main avec curiosité de l'autre coté). Voila, voila, voila !

  • Spectre entre le vert et l'indigo, semblable à celui d’un regard sans nuages

    Image hébergée gratuitement chez www.imagehotel.net hébergement de photos et d'image Je suis rentrée, et il me manque, encore, j'aurais aimé être hier, l'attendre, le voir pousser la porte, voir dans ses yeux et lire sur sa bouche tout ce qui ne se dit pas.

    Aujourd'hui j'hésite, reprendre le cours, tranquillement, discrètement, ou me laisser aller à l'envie de retrouver ce plaisir d'adolescente fleur bleue, comme quand je lui écrivais les mots sur du papier, j'aurais aimé relire ces lignes aujourd'hui, voir ce à quoi je rêvais à l'époque, comment je le voyais, et le relire lui, je m'en veux parfois d'avoir oublié l'essentiel, de n'avoir gardé qu'une impression douce et floue, que le temps à juste un peu effacé sans rien abimer. Il devait y avoir un plaisir simple et surtout sans limites, sans réalité également, comme aujourd'hui, et la boucle est bouclée, j'ai la nostalgie à fleur de peau ce soir et elle est loin d'être bleue.

    Oui j'hésite à me laisser aller à une envie de rêver à nouveau, pour rien, comme ça, juste pour me faire du bien, ou de me taire une fois encore, pour ne pas le gêner, le blesser, comme souvent je me demande ce qui est bien, pour moi et pour lui, je me demande ce  qu'il aimerait entendre, ce qu'il ne veux pas savoir, on en revient un peu à notre conversation d'hier, que j'ai apprécié à sa juste valeur, il est souvent délicat de communiquer, tout autant que d'aimer.

    Et au milieu de tout ça les émotions, les sentiments, ça se mélange comme une boule au creux du ventre, peur, anxiété, fantasmes, manque, envie, de quoi alimenter les nuits mais pas les jours.

    Il est lié à une partie de moi que je n'accepte pas, que je ne regarde plus en face, celle qui n'a pas grandit, celle qui aimait vraiment sans ce poser de question, sans rien remettre en cause, avec ardeur et surtout avec le cœur pour seul moteur, je vis avec une autre, qui se protège, qui se blinde et se cache et qui croit en pas grand-chose, c'est plus simple, facile.

    Je ne sais pas pourquoi je suis là à écrire, ça de cette façon la, en pensant à lui, j'ai envie de tant sans pouvoir beaucoup. C'est chiant.

  • Souffrez que je vous remercie pour vos baisers

    et quelques poussières.jpgRéduire au silence, ne rien imaginer, toujours, plonger dans un regard et s'y perdre, un peu, beaucoup, un trouble, qui perdure, sans usure, ne rien imaginer cette fois, dans tes yeux, sans voix, sous ta bouche, sans parole, ne plus savoir qu'en faire, et s'y perdre passionnément, je m'offre, sans bataille, sans avenir, dans mes souvenirs, je n'avais pas prévu, une larme, unique, glissant sur l'instant, surprenante d'ambigüité, qui se teinte à ta délicatesse timide et réservée, d'une douceur ténébreuse, vigoureuse. S'atrophier, s'y coller, se terrer, recroquevillée, dans la tendresse de ces gestes, je m'ampute de ta peau, qui m'attire obstinément, inlassablement, dans un souffle, un « c'est impossible » tragique, comme une comédie, se brise sur ma jouissance fulgurante, vivre, à contre cœur, d'un éternel pourrais je te perdre ainsi quand tu me quittes ? Sans toi comment pourrais encore imaginer mon conte de fée, mon histoire sans morale, ma faille.