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Il y a des désirs - Page 2

  • Baignée par les vents soufflants

    alamer.jpgConjugue-moi ! A l’impératif présent, le mot sur la langue, l’idée dans la tête, l’envie sur la peau, raconte-moi une histoire pour m’y reconnaître, un rendez-vous la nuit, la lune au dessus. Invente-moi sirène et dessine-moi la mer sensuelle en murmurant le bruit des vagues sur mon corps, croque-moi de tes mains, laisse-moi imaginer les caresses humides, le goût du sel sur tes lèvres, la chaleur de ta bouche gourmande, affamée. Sature-moi de désirs en apesanteur, à la marée montante, pénétrante, infiniment. Fait-moi rêver qu’on pourrait s’y retrouver, s’y baigner, s’y noyer d’une jouissance d’embruns mêlés et s’échouer sur un bonheur pour quelques heures.

    Les plus belles histoires commencent toujours par des naufrages. Jack London.

  • A rien d'autre que soi

    celle qui avance à l’aide de ses sens contrairesIntimes caresses, laisse faire, laisse courir le désir à la peau attaché, devine le chemin du sauvage abandon, unique différence entre plaisir et passionnément, projet fou d’une perte de raison, éperdument. Peut-être chimérique, mais fantastique, fabuleuse sensation d’une déroute en émotions. Concevoir une fuite en émois pour briser la langueur de l’espace nu, hanter le vide, le pénétrer pour l’inonder de frémissements, troubles de sang-froid, à chaud, rendre l’âme et l’accorder pour  succomber à la luxure. Défaillir jusqu’au vertige. En mourir pour disposer d’une inspiration, d’une nouvelle perspective et ainsi rétablir des fonctions vitales, primitives et absolues.

    Illustration ^kuschelirmel

  • Accordez-moi

    nosingerhkgravitypearl-2.jpgL’indolence d’un tendre, sur la peau dessine, les prémices délicates, de délices imaginaires. C’est un sentimental usage, un sensuel amoureux, l’épris qui s’impose au désir tout juste éveillé d’un songe en abysses. Le délicat contact console, caresse la tristesse, bien être, à part entière, recomposer pour ne pas s’user jusqu’à l’âme, profondément. La conscience s’ébroue sous l’impact de ses sens, intuitive révélation de la privation altérant les jours pour échapper aux heures cruelles, pour éviter l’insupportable abandon. Dans les nuits des inutiles sacrifices, tournent en boucle les temps perdus, disparus. Retrouver la douceur d’instants nus, dévêtus de tout, rien que nous-mêmes et le plaisir comblant les vides.

  • Savoir Douter

    J’ai peur des ciels sans horizons

    Croire, faut il croire encore, l’espoir, s’accrocher vers le haut, se hisser, sans retomber, s’élever pour s‘envoler, se réinventer, se réapproprier des rêves qui traînent, de la peine en dentelle se faire des soupirs à déchirer les nuits. S’écrire des sanguines à la peau, les ôter à s‘effleurer, se voiler le regard et s‘y cacher, s’ouvrir l’âme en grand, écartelée, quel est le risque intime. Intoxiquer l’apprivoisé, retrouver sans faute, se mettre au corps à corps comme en porte-à-faux, présomption d’absence, en effet de soi pour toi.

     

  • Pronunciamiento

    atoncul.jpgDéposer une intention sur vos lèvres, légère. Inventer une illusion à l’ombre de votre nuque, éthérée. Effleurer vos contours à l’horizon de votre corps, enchantement. Imaginer un comportement en sillonnant votre dos, fusion. S’infiltrer entre vos jambes, ferveur, du bout de la langue pénétrer vos mystères. Parcourir votre épiderme, visiter votre peau, hanter vos soupirs, dévotion, et l’émotion …  concevoir un dessein pour votre cul, Monsieur.

  • La 230 au bout d’une nuit et un climatiseur

    Ppileouface.jpgrendre le cap, s’y accroché, « voulez vous éviter les péages » non , il est déjà trop tard, une petite folie te griffe le ventre et te caresse le caprice d’un émoi, enfants trop grands qui jouent à se rire de tout. Sans imaginer un désenchantement, surtout dans l’allégresse d’une jubilation devant le culot de cette audace, le destin un rien complice « Vous êtes arrivée ». A la moitié de la nuit face à l’inconnu qui ne l’est plus. Chercher ses lèvres avidement, sa langue gourmandise, sa peau, cet instant hors du temps, cette aventure que l’on s’offre à l’heure des vies qui se détournent d’un droit chemin, à la conquête d’une traversée à l’aveugle mais non sans les sens, sans dessus dessous, sensations éperdument, qui se cherchent, se ratent , se trouvent, sur un autre air que celui que l’on connaît, par cœur, à l’improvisation. Se découvrir autrement, différents. Et une tendresse, les gestes, les yeux, la bouche, c’est là l’accord, la trouvaille, l’étincelle, la jouissance étonnante, surprenante, occultée lors des explorations méconnus. C’est en plus, un bonus, c’est le sourire au jour qui se lève, c’est l’inclinaison à faire demi tour, c’est le souhait, les doigts croisés, de réinventer des caps, de telles gageures à la hauteur de ce premier soir, c’est la touche d’appréhension car le passé n‘a pas forcément de futur à conjuguer, surprenant détail à mes jours qui s‘écoulent, entre ce que l‘on veut, ce que l‘on souhaite, ce que l‘on s‘invente, ce que l‘on tente désespérément, et ce que l’on obtient, subjuguée sous le coup d’une surprise captivée, mais bien loin d’être capturée, un hasard et quelques ravissements par-dessus.

  • Pourquoi ne pas me dire ce que tu penses vraiment ?

    nonoceloset17007.jpgTout simplement parce que tu ne veux pas l’entendre, imagine si je te disais l’envie et le désir, les rêves la nuit, les songes le jour, les heures que j’invente entre tes bras sur un temps que j’emprunte avec intérêt, à d’autres, encore et toujours l’histoire recommence, entends-tu ce que j’ai à vivre contre ta peau, sens-tu l’appréhension de ce baiser entre nous, souviens-toi d’un  souhait, il y a longtemps, te demander « puis je vous embrasser monsieur ? » Je l’ai pensé souvent, sans le dire, pourtant. Imagine si tu me répondais non ou pire encore, alors je préfère garder le silence ou des mots qui s’embrouillent dans un flirt sans objet, et j’en suis désolée quand tu t’éloignes ainsi sans comprendre.