"Non ce n'était pas une bonne nouvelle, j'avance encore en aveugle, sans informations, je crois que j'aurais préféré une échéance, même définitive, cette ignorance commence à m'épuiser, et même si je résiste encore, j'ai peur de craquer un jour, de ne plus supporter les accumulations, aux douleurs sans remèdes vont s'ajouter maintenant les privations, les examens, les hôpitaux, cette maladie ne me tue pas mais elle me pourrie la vie, je ne sais pas ce qui est le mieux. Ce ne sont pas mes 40 ans qui me font peur, ce sont les années à venir." Ca fait des heures et un jour que je rumine, en pensées que je n'ai pas envie de dire, mais à vomir ce que je ne peux retenir et les années au passé déchiré, et ce futur morcelé, d'impuissances. Epuisée oui et tellement fatiguée, de plus en plus, à résister, à battre les silences de mes frayeurs, à des heures que j'impose de toutes mes forces, de tout mon coeur, sans rien en dire ou à peine, depuis peu, pour créer une certaine réalité que je pourrais briser. Et au milieu de tout je les aime, ceux qui me font dire oui, à ça te dit, ceux que je retrouve au milieu des jours, qui posent sur mon calendrier des avenirs que je dois, qu'il me faut attendre, encore.
Voyages de nuit - Page 31
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Bouche cousue génétiquement rare
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Peinture à plumes
Evian fait fort avec sa dernière publicité, très réussie, elle ne m'a pourtant pas marqué plus que ça, par contre je suis tombée hier sur l‘interview de ces bébés stars, un vrai p'tit bonheur.
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Narcissisme et quelques virgules
Merci Igor, j'adore !
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D’une simplicité perle
Née d'une poussière de lune, à sa face cachée, se love, en quelques langues, scriptes du cœur à mes peines caressent. Dernières heures à l'orage, avant un nouvel âge. Signe d'eau plonge aux mirages, des passages, brasse mélancolie, en souvenirs. Les années passent, pas de deux, valsent, en parquet ciré, raboteurs et lustres de fête, princesse, dans un regard, nuit étoilée, en frissons, se fige à ma peau écaillée. Tête dans la lucarne se rit à mon bonheur et remercie d'elle à ma vie, encore et toujours. Quelques regrets écoulés, à l'ombre d'un ou deux remords, si j'avais su, aurais je voulu, ainsi, ou autrement, sait on jamais, à la fin des jours qui s'écoulent, s'écrasent, en grains de tempêtes, en charmes obsolètes, et moiteurs qui se grêlent. Un éclat de bonheur, se joue d'un hasard, bout de trottoir, qui croise ses yeux, je le veux improbable.
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N’importe comment
C'est l'été et dans le calme des absences, le désir de voir, lire, entendre, d'autres choses. Dans une vitrine du 109 rue des Dames dans le 17ème, une affiche, et sur les murs des tableaux, ceux de Tania STAQUET, j'y ai aimé ce que j'aime. Une visite sur un site et une ambiance musicale, qui tourne maintenant depuis des heures sur mon ordinateur. Une conversation avec Philo la semaine dernière, moi de dire « je ne suis plus jamais surprise par des photos de nus » sa preuve du contraire, surprenant, troublant. Celui qui m'a donné envie de faire des photos autrement, qui fait de son corps des histoires, raccords. Et une idée, qui continue de trotter, affaire à suivre.
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Saké chauffé, baguettes animées
Un rendez vous au Toritcho, bon j'aurais mieux fait de m'abstenir, en premier lieu quelques litres de flotte me sont tombés sur les tongs avant que j'y arrive, un monde fou dans le métro, fin de journée, tassée, compressée entre des costumes cravates et des sdf faisant la manche main tendue les aisselles à l'air. Fiso encore en retard, un tee-shirt troué sous sa veste, Gi survoltée après une journée chargée et n'ayant qu'une envie aller regarder l'amour est dans le pré sur M6 replay, qui nous offre des chocolats sublimes sans même penser à mon tour de hanche déjà très largement conséquent, je n'aime pas le poisson cru, mais j'ai voulu y croire un peu, non, décidemment non, les baguettes ne sont pas pour moi et ...
Un rendez vous au Toritcho 47 Rue Du Montparnasse Paris 14, les yeux grands ouverts et un plaisir des sens à la découverte de merveilles, je ne suis pas une spécialiste de la cuisine Japonaise mais c'est le cœur léger (et carrément trempée) que j'y ai retrouvé Fiso et Gi, hier soir. Confiante car j'avais pu lire ça, et ceci, alors forcément ça motive aussi, additif superflu néanmoins à la joie de les retrouver pour quelques heures que j'aimerais plus longues en leur compagnie. Evidemment il y a des photos et même une vidéo.
Rayer le paragraphe inutile, celui ci n'étant que le résultat d'une conversation passionnée au saké chauffé.
Un p'tit "c'est quoi" pour cloturer cette soirée, celui ou celle qui trouvera gagnera je ne sais pas encore quoi ...
Additif : la gagnante : P.o.L
La réponse :
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Pécher à la mouche bleue
Rien, rien ne vient, je ne sais ni quoi dire, ni comment, c'est un grand vide que je ne cherche même pas à remplir, car au final je m'y sens plutôt bien, au milieu, en attendant, encore. Une étape, qui passera ou pas, le début d'autre chose, même pas, va savoir. Le temps s'englue, coute que coute, passe, en d'autres jours, ombres portées, s'effilochent, d'ennuis propices, l'esprit se fige, ignore les pensées, tétanisées, d'ignorances, à un futur dentelé, d'incertitudes. Tant, autant, toujours plus, jamais sans, c'est pesant, vraiment, et pourtant, au final, ça pourrait être pire, également.
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En camaïeu gris-azuré
Hommage, à ta patience, face à mes caprices qui excusent si peu mes silences sans remêdes, restera au moins au bout de tout un fou rire bienheureux, et ton cul ...
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