De puissants rituels sacrés, sans déc, je n'ai pas osé cliquer, je ne souhaite pas payer pour mon blog, mais ce bandeau de pub commence sérieux à m'agacer, surtout aujourd'hui, merde alors.
C'était la minute "je râle" et je partage.
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De puissants rituels sacrés, sans déc, je n'ai pas osé cliquer, je ne souhaite pas payer pour mon blog, mais ce bandeau de pub commence sérieux à m'agacer, surtout aujourd'hui, merde alors.
C'était la minute "je râle" et je partage.
« Si Amélie Poulain aime briser la croûte d'une crème brûlée avec la pointe de la petite cuillère, faire des ricochets sur le canal Saint Martin et plonger la main dans un sac de grains, nous avons tous et toutes des petits plaisirs qui n'appartiennent qu'à nous et nous redonnent du baume au coeur ♥.
Quels sont, comme Amélie, les trois petits plaisirs qui vous redonnent le baume au cœur ? »
Chez Dana, un tag, subtile et délicieux, comme elle, comme ses mots et son univers, elle m’y colle, connaissant mon goût pour ce genre de jeux.
Je me demande maintenant comment l’entreprendre, tournant les plaisirs, cherchant un fil sur lequel tirer, tant et tant de plaisirs, à tout jamais ou éphémères, le temps, d’un rien, ou pendant les heures d’une vie entière.
"Picorer tous les petits plaisirs jusqu'à ce que le grand bonheur arrive... Et s'il n'arrive pas, on aura au moins joui de tous les petits bonheurs. " Théodore Fontane.
Plaisir-sensation et plaisir-sentiment, l’un et l’autre, confusion, émotion, à le vivre, à le dire, sans la tête ou sans les mains, fugacité d’une caresse qu’on ne saurait retenir, pour mieux y revenir. Trois, au milieu de mille et un, comment et pourquoi, aujourd’hui mieux qu’hier, mais demain si différent. Plaisir, et sa suite de synonymes, délicatesses des mots bienheureux, reste le quotidien à habiller, au hasard : un geste tendre, mon imaginaire fictif, mes gourmandises, difficile d’en rester là, de ne pas parler du sorbet pêche-abricot, de la vendange tardive ou d’Ange.
Il serait certainement plus facile de ne pas avoir à soigner son cœur, finalement.
J’aimerais, curieuse, que les personnes suivantes se prêtent au jeu des plaisirs (ou non c’est selon), Organisme Voluptueusement Non Identifié, if 6 was 9, Gee Mee, Crazy Mitch, Ballades d'esprit et des sens, Entre deux eaux, SoBlacktie, Tempêtes au Soleil, ... et tous ceux qui aiment les patates chaudes, aucunes obligations de genre, style, manière ... tout est permis (ça c'est moi qui le dis).
Il est revenu, le regard éteint, les traits tirés, les larmes au bord de l'âme, sans un mot, il est entré, à nouveau, dans ma vie. Gabriel, l'éternel, pas oublié, juste effacé, mis de coté, à réinventer. Entre ses bras, au creux de nos entre-peaux, respirer sa présence à mes silences, à la chaleur de son cœur, dans le noir, d'un regard, qui se perd, à froid, dans l'imaginaire d'un temps, déboussolé, qui se joue de lui. Sur son épaule, un dessin tribal, du bout du doigt, caresse, imagine, quelques lettres, dialecte, encre de chine ténébreuse, définitive, magique, un souffle de sa bouche, à mon oreille, me raconte, m'émousse, encore un peu. Me planter à son désir dressé, insolente, clôturer l'instant d'une jouissance, apothéose, provisoire, en suspension à ses allers-retours, et dans un cri, m'échappe, à petit feu, ce qui me consume. Impuissances, à retenir ce qui fuit, en avant, entre les pores et quelques brisures d'étoiles, tombées du ciel, accrochées à ses nuits ternies, que sa lumière soit, pour moi, à jamais, sans toujours, mon amour. J'ai broyé mes sentiments, en poudre, par hasard, au bord d'une route, j'en ai frotté les heures, pour qu'elles brillent, si peu, rayées, j'arrête plus de rejouer ce qui m'a manqué, c'est une erreur, une fabuleuse démence, dépendance à tes errances.
Il manquait le topophotos de notre soirée du 23 mai 2009, juste le temps de rester ancrée, encore un peu, dans les impressions, le plaisir d'une aisance, le bonheur des présences, le ravissement d'une réalité. Reste les souvenirs qui en appellent d'autres Je ne peux pas tout vous dire, vous raconter, je dépose les morceaux choisis et vous invite à le vivre.
Les protagonistes : Fiso, Olivier, Yohan, Alex, Waid, Véro, P.o.L, et moi.
ours
Remarque La femelle de l'ours est l'ourse; le petit est l'ourson; l'ours grogne, gronde.
"Pine d'ours"
Dico des mots :
Jeune pubère qui parce qu'il a trois poils au cul se prends pour un grizzli.
Une date : le samedi 23 mai 2009
Le lieu : un salon, au 1er étage d'une maison à Milly la Forêt.
Le moment : entre les saucisses et les crevettes, ou avant le fromage, je ne sais plus.
Les protagonistes : Fiso, Olivier, Yohan, Alex, Waid, Véro, P.o.L, et moi.
Accessoires : une grenouille en peluche, des slips et des caleçons, des pieds, deux appareils photo et quelques esprits tordus.
La perte de mon père est une étape, un passage, aux multiples facettes, l’une d’entre elles, est le désir de retrouver des souvenirs, pas oubliés non, juste estompés, floutés, que j’ai l’impression d’avoir raté. Dans une boite, des photos, anciennes, avec des visages inconnus, d’un autre temps, la tante Fifinne, 1945 un enfant au bonnet de laine, un peu triste, un jeune militaire et une guerre, les grands parents, avant nous, avant moi, ce n’est pas triste, juste troublant, et quand j’ai lu la dernière note de Véro Papillon ce matin, j’avais sous le scan, la photo en écho, le formica, les fleurs, le tablier, la couleur, mon frère, un autre temps, une autre époque, qui s’est envolée.
Il est de mes mots, posés, sur quelques réalités, des rêves en échos, sous vos yeux ,éclosent, ne cherchant à figer, légers, que des voiles à vos images, dans le temps, qui s'oppose, à l'ennui des nuits, furtives. Il est de vos mots, offerts, à remplir ma vie, de discrets secrets, doucement expirés, des silences aveuglants, de délicates réserves. Comment peut on ainsi, à l'infini, de tous les possibles, s'espérer, soupirer à une éternité, étincelante, brillante, fulgurante. Se voir différents, autrement, s'apercevoir, reflets à ses histoires, dans les eaux troubles, hantées de désirs écorchés.
Illustration, auteur inconnu.