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Voyages de nuit - Page 28

  • Qu'un peu d'odeur et les mains vides

    IMG_2122.JPGA se dire, éplucher, quelques gémissements, je t'aime, un peu, beaucoup, à peine, fulgurant. Les germes en chapelet, égrainent, mots à mots et perlent nos accords iridescents, à nos corps irisés. Nus de nous, autres, différents, autrement, à la force du temps, résistance, l'âme éclaboussée de rêves en aparté, soliloques, à tord, de travers. Pudiquement, sans pardon, d'un rien, les battements ébrouent, martèlent, les nuits en misères, quand le regard se perd à chercher l'histoire, dans un songe éphémère.

     

  • Un tas de sable à l'esprit

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    Sans que rien qui puisse me rattacher à une quelconque réalité. L’ordinaire syndrome, frappant à grands coups, blessant, éloigne un peu plus d’un concret physique, des gestes palpables, corps en désaccord, fausse note douloureuse qui s’éteint dans un silence, à pas feutrés, s’impose. Le cauchemar à la nuit veille, et des jours en dentelle résistent à la punition, condamnation. A l’erreur d’un désespoir, s’accordent les heures, qui se vrillent, tordant le cœur d’un épuisement à la face du monde. Hurlante, sans même un minuscule bruit, de tous petits morceaux, accrochés au fond des obscurités, qui se perdent en lambeaux. Il ne fait pas beau quand les ténèbres embrassent les lumières artificielles, factices, c’est la tourmente d’un soir d’orage, c’est la fin d’un jour, à l’aube d’un matin, tout pareil, sans soleil, sans même une étincelle, un tant soit peu réelle.

  • Et les histoires de caprices improbables

    Au début, tout semble normal et calme et puis j'ignore pourquoi ça vire assez vite en d'improbables et fantastiques fantaisies, ce n'est jamais triste, toujours un réel plaisir que de les retrouver autour d'une table, d'un verre, pour quelques heures, mélange des genres, des sens, de points de vue, un soupçon de cul, à peine.

    La petite bande sonore qui va bien ... et chez Oh!91 un compte rendu aux p'tits oignons.

    podcast

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    Sur les photos : Bougrenette, Fiso, P_o_L, Multi Sourires, Deftones, Quine, Véro Papillon, Alex, Petite Française, Un Bruno, Oh!91

  • Brocante et vide panier

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    Il va bien finir comme ça. Ce grand machin d'un mètre quatre vingt huit (pas sur qu'il entre dans la machine), je vous serais très très reconnaissante, énormément, beaucoup, de bien vouloir faire un geste, un truc, je ne sais pas moi, afin que celui-ci arrête de chouigner dans ma boite mail, en constatant qu'il n'y a plus de commentaires sur son annonce, que même soldé, bradé, offert, personne ne veut de lui. J'ai beau lui expliquer que c'est ainsi, que c'est la vie, que ce n'est pas ici qu'il trouvera la femme de sa vie, il insiste (et ça l'amuse). Pour rappel son adresse mail : gillian9295@hotmail.com

    Montage photo site digital photo effects

  • Quand je serais grande je serais plombier

    IMG_4721-pola.jpgJ'ai brisé un vase, l'un des trois, et la lampe en verre, verte, dézingué le rideau de la cuisine, trois fois, décoré la salle à manger avec un rouleau de papier toilette, m'en a fallu deux pour la salle de bain.  J'ai six mois et six jours. Je m'éclate, Val moins.

  • Fragment détaché

    te souviens tu.jpgTe souviens-tu de ce temps, qu'on a déchiré du bout des doigts, à pleine bouche, maux de cœurs, les nuits en tempêtes, nos yeux pour s'accrocher, se rapprocher, sur le fil de nos vertiges, au bord du gouffre, dans la détresse de ceux qui se perdent, avant d'avoir pu, su, se trouver. A l'attraction de ta peau, à l'imminence de nos jouissances, à l'affût, de nos entre-souffles, des battements désaccordés par nos ivresses, aux balbutiements déposés sur nos lèvres, qui se manquent, à se mordre, pour quelques traces, sanglantes, et quelques larmes. Le temps se déchire pour mieux se recomposer, et les morceaux éparpillés, parfois se redéposent, à l'heure d'une pensée qui se caresse d'un passé de toi.
    Sans la peine, le désir aurait il été le même.

  • « Je pense à toi dans mon silence. »

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    Tu sais quoi, je ne parle pas encore le silence. Ce n'est pas ma langue familière, celle que je préfère. Il y a bien longtemps déjà que j'ai arrêté de chercher, à deviner, ce qui se tu, d'un rien. C'est du vent, sans rien atteindre, sans vouloir éteindre, un souffle infime, la respiration de l'absence, sans un regard. C'est le dérisoire qui prolonge l'histoire, l'imaginaire de ce que l'on ne peut que taire, dans un secret mutisme, à la discrétion s'endort. Et pourtant quelle délicieuse rencontre que celle de deux soupirs qui se brisent l'un contre l'autre, dans l'évidence d'un trouble, qui dure toujours.