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Voyages de nuit - Page 35

  • Comme des anges liés à quelques manques sensibles

    "Le designer reconnaît avoir largement puisé dans les dessins animés et les séries télévisées qu’il regardait, enfant. Dans la nature de Klaus Haapaniemi, les frères Grimm et Walt Disney se mêlent au Kalevala, le grand poème épique finnois, et au folklore slave, les courbes végétales de l’Art nouveau au graphisme psychédélique d’un Milton Glaser, et la tradition occidentale au manga et à l’art graphique japonais". Bref, j'aime vraiment beaucoup (et on peut le coller sur les murs)

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    La violence sucrée de l'imaginaire console tant bien que mal de la violence amère du réel. Roland Topor

  • Un pot-pourri où domine la rose sombre

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    Fatiguée, déçue, dépitée voir chagrinée, fâchée, désillusionnée, frustrée, abusée mais comblée et je m’en tape, je m’en moque, en éclats, ça m’est égale, ça me laisse froide, monotone, je m'ignore, je regarde ailleurs, absence, je faux-semblant, fictive et pourtant. En coin, un sourire, une faiblesse, quelques excuses, surexposées, usées par les pardons, qui acquittent, miséricordieux, je l’aime, à peine et quelques larmes desséchées, sans y croire, équivoque. Je m’équilibre précaire, à l’ombre d’apparences infidèles qui se meurtrissent et se contusionnent, dérisoires, futiles et superflues. A gros points de suture, sur les plaies qui baillent, d’aise, à des souvenirs qui n’en finissent plus de revenir, au couteau, sur la toile d’un peintre en sentiments, suggérant une réalité minée, érodée, légèrement avariée, sincèrement détériorée.

  • Les heures soupirent sous la brise du soir entortillé

    Hier, premier mercredi du mois, le Paris carnet de mars 2009, sous le signe de « je peste, je râle, ça ne roule pas » déjà bien en retard j’ai failli ne jamais y arriver, la faute à ce Monsieur, et à La chambre d'Albert Camus que j’avais reçu le matin même, plongée dedans , accrochée, sans prendre garde aux stations, c’est sur le fil que j’ai sauté de la rame à Place d’Italie, j‘ai décidé de ranger le livre, le gardant pour plus tard. Une soirée en douceur, les amis connus Oh!91 (un incident sous silence), Bénédicte (sous la menace ), Fiso (sous l’emprise d’un virus), Fauvette (coach souriant d’Oh pour la prise des billets, à l’aube, à l’Opéra Bastille, entre nous faut le vouloir) et un nouveau venu Lony (formidable narrateur de ses aventures en tout genre, cherche activement colocation sur Paris), le tout baignant dans un service à l’accent Vénézuélien totalement craquant. En bref, 3 photos, seulement, rapport à ma panne de batterie.

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  • Objet : pas de panique.

    une fille formidable.jpgLe bric à brac de la fée coquillette.
    Le maessage enchanté.
    Coup de cœur, coup de tête, coup de foudre.
    De feu et de glace.
    Même les bonnes sœurs sont sous le charme !
    Si j’étais une fille formidable :
    Je ferais tout la lumière …
    Je chanterais sous la pluie.
    150 morts par an dues à une chute de noix de coco (contre 10 par attaques de requins) ! Comme quoi on ne se méfie jamais assez d’un brave cocotier.
    Et si je devenais gentille ?
    Ca vaut le coup d’essayer.
    On ose.
    Seul sur une île, vous emportez quoi ?
    Je n’arrive pas à changer ces molécules de graisse en molécules de libellule.
    Que ça reste entre nous !
    Conjugue-moi !
    Le mot sur la langue.
    C’est bien.
    Dans la peau.
    Aimer ce que nous sommes.
    Un câlin, irrésistiblement doux.
    Comme ça, sans folie, sans excès.
    J’adore cet homme, même si il en aime une autre.
    Chaos calme.
    Je m’voyais déjà !
    L’aventure continue avec …
    Un monde à nous.

    (Avec l'aimable participation de la presse féminine française été 2008)

  • La baraque à frites est de nature ambiguë

    La polémique du port du kilt déchaîne visiblement quelques passions Image hébergée gratuitement chez www.imagehotel.net hébergement de photos et d'image… D’après certains écossais, il y aurait les traditionalistes d’un côté, qui porteraient le kilt sans culotte, dont les militaires à priori, et les autres qui trouvent inconcevable de se balader sans rien sous la jupe ! Le kiki à l’air, mais trêve de kilt, vendredi soir j’ai suivi Fiso pour une virée dans le nord, au programme deux jours de carnaval à Bailleul, les plages, et les frites (Traditionnellement les frites du Nord sont cuites au gras de bœuf), tout est dit. Un p’tit bonus pour moi, un  zot'che de carnaval et la messe (où j'ai sauvé Jésus), au retour j’ai failli être tuée par le char des pingouins (sous le char il y avait un énorme tracteur) ça c'est joué à quelques centimètres d'un cheveux merci ABS, merci Mère Mi pour le fou rire dévastateur Image hébergée gratuitement chez www.imagehotel.net hébergement de photos et d'image, et un accueil chaleureux, l’envie d’y revenir, il fait chaud dans le nord même quand il pleut, aller hop le topo photos comme j‘aime.

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  • Vous me l'avez bel et bien gâché ... ma solitude

    Je me suis laissé tenter, après tout ce temps, une envie, je le reconnais Meryl Streep, Robert Redford sont magnifiques d'émotions, mais dans ce film, le plus beau c'est quand même l'Afrique et le sujet bel et bien la solitude au delà de tout, c'est le livre que j'aimerais lire maintenant La Ferme africaine, un roman autobiographie de Karen Blixen.

    Exister sans témoins appréciables, c'est vivre à vide. Robert Blondin

  • Étranges états extatiques

    Dimanche avec Fiso nous nous sommes retrouvées pour, au départ, une expo, celle de David LaChapelle, à la monnaie de Paris, très visiblement nous n’étions pas les seules à y avoir pensé, trop, bien trop, de monde, l’idée fut abandonnée, provisoirement, et c’est contraintes et forcées que nous nous sommes rabattues, sur notre étude des chocolats chauds à ne pas rater. Chose faite, à La Jacobine, rue Saint André des Arts dans le 6ème, le chocolat est bon, bien qu’un peu trop sucré, à notre goût, le service est très très moyen et l’espace vitale fini par manquer pour qu’on se sente bien dans cette salle trop petite mais pourtant très belle. Par contre à ne pas rater la boutique Cacao et Chocolat 29 rue Buci dans le 6ème aussi, vendeuse charmante qui nous a fait goûté ce que nous avons acheté : du cacao au piment, c’est sublime et un rien envoûtant. Donc à venir dégustation d’un chocolat chaud par nous même avec des testeurs triés sur le volet. Il faisait beau dimanche sur Paris, froid pourtant, j’ai volé un baiser à des amoureux et je me suis glissée sous la jupe d’un garçon …