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Voyages de nuit - Page 36

  • Une ruse pour amuser l'ennui


    podcast

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    Ne pas vraiment savoir quoi dire, comme souvent, se demander pourquoi un blog et trouver très rapidement des réponses à la question, pour tout ce que je vis et ce qui reste à venir (se munir d‘un crayon pour dessiner quelques songes). De vous lire, heureux, malheureux, en peines, amoureux, gourmands, chercheurs de temps, de désirs, d’envies, enfants, libertins, jouisseurs, sincères, vulgaires, poètes, tendres, j’en passe, tellement d’humeurs et de différences, de façons de faire, de vivre, de rêver. Une vrai richesse, aux pages qui se tournent, sur des réalités que l’on ne comprend pas toujours, d’histoires vrais, de contes de fées, sans conclusions mais pas sans morales, que l’on suit à distance, attentifs le plus souvent, distraits parfois dans une confusion de flux qui s’entrecroisent sans se voir.

    J’ai été tagué, par Mitch, sans tout bien comprendre, si ce n’est que je peux tricher, il me fallait déposer la sixième photo de mon sixième dossier avant mon dernier, ou c’est l’inverse, ou le contraire, je ne sais plus, bref, (c’est bordel dans mon disque dur) en fait j’en profite pour partager mon dernier amusement (un sans conséquences), découvert grâce au blog de Mon galet doré.

    "Je m'obstine à arrêter ce temps qui fuit..." Robert Doisneau

  • Cousue entre deux oublies

    P_1_by_kubicki.jpgTrancher dans le vif de l’idée fixe, béquille, à l’instinct qui sombre, bien trop profondément, en brasse coulée, épuisée, dans un abyme peuplé de sirènes, il est déjà trop tard, quand leur chant te grise. Ci-gît, encore, bien trop de cadavres, en reliques, sous les cendres de feux qui consument sans chaleur. Fosse commune d’embryons d’espérances, qui ne peuvent durer, loin d‘être viables, qui s’avortent spontanément à la vie, incompatibilités, qui ne s’accordent qu’à un autre temps, il était une fois, peut être, en trompe-l’œil, en abuse-cœur, recroquevillés, on se plie, en mille morceaux à la nuit tombée et au matin, on se découvre froissés, quelque peu blessés, à peine.

    Illustration Jarek Kubicki

  • La clarté subite d'un éclair de chaleur tournante

    Bon il faut bien reconnaître que je ne sais plus trop quoi prendre en photo à l’assassin, reste les toilettes et la cuisine, et encore, mais ceci dit ce ne sont pas les idées qui manquent pour innover, genre ça, comme nous l’a proposé Bénédicte mais en pas pareil quand même, loin de là. En attendant j’ai hâte de voir ce que va donner l’évolution à l’Assassin. J’ai fait quelques découvertes pendant cette, encore, sympathique soirée, que pour se rafraîchir il faut lire du bleu (merci PrincesseOnLine), que je pourrais bien finir par aimer la bière (merci Fiso) et qu’influent n’est pas un cours d’eau qui se jette dans un autre cours d’eau. J’ai aussi noté que stetoscope son lien sur la page paris carnet il ne marche pas, je me suis donc rabattue sur la série Antoine, Bibi et Casimir (merci Incompréhension...). Hier soir pour ne rien oublier, j’ai noté quelques trucs sur mes pages à trucs  (qu'on peut, même sans y croire, retomber en enfance, merci Mel'O'Dye) et j’ai tenté une nouvelle expérience que je vous dépose ci-dessous après le petitopoboutsdephotos habituel.

  • Si l’on ôtait les chimères aux pommes ?

    Je ne trouve jamais les mots pour raconter, puérile sans doute mais ils ne me semblent jamais à la hauteur des moments vécus, quand après coup, je tente de les partager, parce que j’ai aimé. Avec Gicerilla et Fiso, que j‘avais très envie de réunir, on a tenté un brunch au Café du Rendez vous, une bonne, une belle adresse (réservation conseillée), comme cette après midi, entre gourmandises, découvertes, confidences, rires :
    - C’est quoi votre prénom ?
    - Je porte bonheur !
    - Trèfle ?
    - Fer à cheval ?
    - Non, on m’accroche pour s’embrasser dessous !
    - Guy !
    - On vous sus … pend à Noël !
    - … °_O
    - J’ai eu peur !
    (j’ai un peu de mal a retranscrire l’échange complètement barré et surréaliste sur l‘instant)
    Finalement Guy n’a pas eu si peur que ça et c’est un réel bonheur que d’avoir des serveurs aussi aimables, ça change des mal embouchés.
    Et le froid qui coupe les pieds et les oreilles « mais je n’ai pas froid au cul », un mini zizi sur un mur, un lion sans langue et un autre la queue en l’air, un patineur bricoleur, ravi d’expliquer à deux curieuses le principe de ses freins « maison » non le brevet n’est pas déposé. Aller hop le petittopoboutsdephotos, qui se passe de mots.

    Host by Steelsm

  • Un accro dans l’histoire fauve de la girafe

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    « Vous le diriez banal, sans doute, mais en me voyant, il souriait, à chaque fois, on aurait pu bâtir une vie sur ça » Miss Pettigrew, lives for a day. L’ordinaire auquel on veut échapper, à tout prix, n’est il pas finalement ce que l’on devrait chercher, quelle est cette course folle vers l’originalité, l’envie de se démarquer, hors limites, si ce n’est celles qu’on imagine, tant bien que mal, dans les échos voilés, écorchés, d’autres, tout aussi perdus. Un songe s’écrase dans la pièce, éclaboussant les murs, d’ombres et de lumières, les rêves brisés, recollés, sèchent, accrochés à un fil, tendu, sous pression, de cycles à composer, en vase clos. Se murer, autiste, à temps partiel, dans quelques heures qui s’étouffent de tout, qui s’assassinent d’envies impossibles, qui se frottent, à des fantômes, farceurs, moqueurs, amnésiques et la vie tourne, frappant, quelques coups, parfois, quelques rituels pour nous, sans remèdes, une pincée de ça, et si, toute proportion gardée, d’hasards, hagards, cherchant le sud, les yeux au ciel, aveuglés d’avoir pleuré, à sec.

     

    Illustration fearawaken

  • L’alpenage de Knobst, emballé de fauteuils rouges

    Je suis allée au Théâtre hier soir, avec Oh! On est allée voir « L’alpenage de Knobst »  au Théatre 14 invités par Laurent Delpit, (merci Laurent pour ce beau cadeau) une sombre affaire de deal de bouquet de fleurs à remettre à Letti Laubiès, l’une des actrices de la pièce. Oh! m’a gentiment demandé : ca te botte ?, j’ai dit oui, évidemment. J’ai passé un très très bon moment, c’est surprenant, l’histoire est originale et le jeu des acteurs ne laisse pas indifférent. Avant que cela ne commence, Oh! m’a révélé ses talents de tragédien, Britannicus de Racine, bientôt à l’affiche, fouillant sa mémoire, il avait tout, le rythme, la tension qui monte ...

    "Ce dessein s'est conduit avec plus de mystère.
    A peine l'empereur a vu venir son frère,
    Il se lève, il l'embrasse, on se tait, et soudain
    César prend le premier une coupe à la main :
    "pour achever ce jour sous de meilleurs auspices,
    ma main de cette coupe épanche les prémices;
    dit-il ; dieux, que j'appelle à cette effusion,
    venez favoriser notre réunion."
    par les mêmes serments Britannicus se lie ;
    la coupe dans ses mains par Narisse est remplie ;
    mais ses lèvres à peine en ont touché les bords ...
    "

    et vlan, il tombe raide mort ! tu vois ? attend je recommence, "Ce dessein s'est conduit avec plus de mystère ..." et il a recommencé plusieurs fois, avec les mains, les yeux, la bouche, tout, une merveille.

    En cherchant Britannicus sur le net ce matin j’ai trouvé cette réplique que je trouve très belle (j’ai tant de choses à découvrir encore) :

    "Excité d’un désir curieux
    Cette nuit je l’ai vue arriver en ces lieux,
    Triste, levant au ciel ses yeux mouillés de larmes,
    Qui brillaient au travers des flambeaux et des armes,
    Belle, sans ornements, dans le simple appareil
    D’une beauté qu’on vient d’arracher au sommeil.

    De son image en vain j’ai voulu me distraire...
    Trop présente à mes yeux, je croyais lui parler,
    J’aimais jusqu’à ses pleurs que je faisais couler."

    (Acte II, scène 2)

    J’avais pris l’appareil photo, bien sur …

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    Sur le chemin du retour, nous parlions de cigarettes et Oh ! me lance :

    - Tu as entendu, ils ont verbalisé une femme qui conduisait au volant ?
    - … ? pardon ? une femme qui conduisait au volant ?
    - Oui, ils ont mis une prune à une femme qui conduisait au volant !
    - Une femme qui conduisait au volant t’es sur ?
    - Oui, une femme qui conduisait au volant, pourquoi ?
    - …
    - °_O
    - Oh p’tain faut que je la note celle-ci !

    (mais non Oh! ca ne fait pas truffe du tout Image hébergée gratuitement chez www.imagehotel.net hébergement de photos et d'image)