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Ne pas vraiment savoir quoi dire, comme souvent, se demander pourquoi un blog et trouver très rapidement des réponses à la question, pour tout ce que je vis et ce qui reste à venir (se munir d‘un crayon pour dessiner quelques songes). De vous lire, heureux, malheureux, en peines, amoureux, gourmands, chercheurs de temps, de désirs, d’envies, enfants, libertins, jouisseurs, sincères, vulgaires, poètes, tendres, j’en passe, tellement d’humeurs et de différences, de façons de faire, de vivre, de rêver. Une vrai richesse, aux pages qui se tournent, sur des réalités que l’on ne comprend pas toujours, d’histoires vrais, de contes de fées, sans conclusions mais pas sans morales, que l’on suit à distance, attentifs le plus souvent, distraits parfois dans une confusion de flux qui s’entrecroisent sans se voir.
J’ai été tagué, par Mitch, sans tout bien comprendre, si ce n’est que je peux tricher, il me fallait déposer la sixième photo de mon sixième dossier avant mon dernier, ou c’est l’inverse, ou le contraire, je ne sais plus, bref, (c’est bordel dans mon disque dur) en fait j’en profite pour partager mon dernier amusement (un sans conséquences), découvert grâce au blog de Mon galet doré.

"Je m'obstine à arrêter ce temps qui fuit..." Robert Doisneau


Trancher dans le vif de l’idée fixe, béquille, à l’instinct qui sombre, bien trop profondément, en brasse coulée, épuisée, dans un abyme peuplé de sirènes, il est déjà trop tard, quand leur chant te grise. Ci-gît, encore, bien trop de cadavres, en reliques, sous les cendres de feux qui consument sans chaleur. Fosse commune d’embryons d’espérances, qui ne peuvent durer, loin d‘être viables, qui s’avortent spontanément à la vie, incompatibilités, qui ne s’accordent qu’à un autre temps, il était une fois, peut être, en trompe-l’œil, en abuse-cœur, recroquevillés, on se plie, en mille morceaux à la nuit tombée et au matin, on se découvre froissés, quelque peu blessés, à peine.





