Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Dans l'ombre d'un jour

     Objet du message : ref : coucou
    Aujourd hui 13 janvier 2007
    12 h 30
    Elle m’a quitté
    Je suis seul.

    Et les mots tournent sans trouver leur place. Et ça reste là, en suspension, en souvenirs qui n’avaient pas d’avenir. Sans développement, juste comme ça, je suis là mais pourquoi.
    Des portes s’entrebâillent sur des plaisirs en devenirs et d’autres claquent au nez et à la barbe incrédule de l‘innocente, qui aura fait l’erreur de croire en un espoir, même délicat, même difficile, coupable aussi de n’avait pas su définir certaines limites même fragiles. J’oublie dans un matin où des corps en postures animales s’enlacent à couper le souffle, les mots feulent à la lune sous l’effet des sens en ébullition, sur une vision qui s’efface à contre jour. Je prends tes notes et je me berce à tes cris, je me dis qu’ils vont bien finir pas s’éteindre en manque d’oxygène, en manque de tout, ton souffle court à en en perdre haleine. Et l’amour dans l’ombre de son ombre, est il besoin de définition pour dessiner un désir qui saisi à la gorge, une envie qui laisse à vide sans qu’on comprenne bien ni pourquoi ni comment. Quel que soit le lieu et l’endroit, carrelé ou pas, quand une peau déposée contre un épiderme fait qu’on puisse jouir d’une rencontre fugace. Quand les mots croisés s’entremêlent sur une scène, quand les masques restent bien incrustés, quand le sens en fuite laisse à peine, la place pour la fin de presque rien, en somme, juste tout recommencer. Et quelques silences, voilés de cruel, qui bottent le cul à des attentions sincères, qu’on remballe bien vite au fond du tiroir pour ne pas en souffrir davantage. Le soleil brillait aujourd hui sur une douceur déposée dans l’air, comme un parfum, certains arbres fleurissent déjà en petites fleurs rosées ratatinées malgré tout par le calendrier qui n’est pas raccord avec le temps qui passe.

  • Petit scénario : Réveille-toi

    f17c8c45e85d861bbc608f210f4ba76b.jpgMon Amour, s’il te plaît, réveille-toi, je voudrais voir la mer, de quel coté faut il aller pour voir le soleil s’y lever ? Il fait encore nuit, je sais, qu’importe, on pourrait se perdre, partir au hasard, traverser des forêts ou des champs de blé, coupé, ne pas regarder l’heure, ignorer les jours à venir, pour simplement profiter de la vie qui sourit, même en hiver, pourvu que l’on soit deux à être heureux. On pourrait s’égarer, se réchauffer l’un l’autre. Laisse moi glisser mes mains sur ta peau, laisse moi imaginer les caresses sensuelles qui te seraient offertes, laisse moi anticiper les baisers que tu déposerais au hasard des découvertes, laisse moi vibrer pour toi dans un voyage au clair de lune avec vue sur les dunes, laisse moi t’aimer, glacée d’un feu brûlant et m’offrir au vent du large, à tes mains, à ton sexe conquérant. Mon amour s’il te plaît réveille-toi, laisse-toi aller à mon envie de toi et d’un paysage à flanc de désirs nomades.

  • Chute

    Image hébergée par servimg.com


    Je suis tombée
    Vertige,
    Il pleut dans ma chute
    A torrent sur mes joues.

    Les mots feux de détresses
    Caressent en étincelles
    Mes émois feux d’artifices,
    Feux de joies, factices.

    La pluie sur mes cils
    En tatous mascara
    Me fait femme tribale,
    Fatale.

    L’averse
    En goutte à goutte
    Tente d’éteindre,
    Ce feu de moi.

    Je dessine, sur écran nuit
    Comme une enfant
    Qui attise les flammes,
    Des arabesques couleur chaleur.

    Je vais pleuvoir encore demain.

    Photo : SeaFairy

  • Steppin'

    Coup de coeur du week end. Dans ce Film  j'ai découvert cette danse fabuleuse le stepping : "c'est une danse spectaculaire qui trouve ses racines dans la Boot Dance africaine. Cette discipline s'est imposée comme une tradition sur les campus afro-américains. Elle combine des pas et des figures méticuleusement réglés avec des chants et des mouvements de percussion des mains et des pieds. le stepping est né il y a plus d’un siècle. La tradition et le rituel font partie intégrante de cette forme d’art." Comme dirait quelqu'un que je lis, Je kiffe ...


  • L'escarpin fuchsia

    Le 24 août 2007, Gicerilla déposait sur son blog une note L'escarpin fuschia qui se terminait ainsi :

    "...Quelques jours plus tard, le scénario recommence. Je sors de la douche, le vestiaire est déserté. Je m'avance vers les casiers et reste figée par la stupeur. Là, au milieu du couloir, devant mon casier ouvert trône telle une révélation divine l'escarpin fuschia droit ! Je regarde de toute part le vestiaire est absolument vide. Un rien inquiète je m'approche du soulier qui m'effraierait presque tant il est majestueux au milieu du rien qui l'entoure. Je le saisis, fébrile, comme l'on sortirait de sa châsse une relique vénérée et l'ausculte du regard. Pas de trace d'envoutement, de maltraitance, de souillure. Il est le même que la semaine passée, arborant élégamment son joli cuir rose foncé. Pourtant, entre la première de propreté et la semelle un interstice a été créé et je vois, glissé entre les deux, ce qui semble être un morceau de papier plié... 

    La suite, moi seule la connait et je vous la livrerai plus tard car, entretemps j'adorerais que vous toutes et tous qui me lisez et qui, au fil des mois m'avez prouvé que vous savez manier la plume avec humour avec cynisme, avec intelligence, avec créativité, avec poésie même, inventiez avec vos mots et votre imaginaire ce qui à bien pu se passer après... 

    Alors faites-moi plaisir, je vous défie, imaginez ! Ecrivez-moi la suite et je vous publierai sans censure une fois toutes les suites rassemblées"

    "Alors faites-moi plaisir, je vous défie ... quelle provocation !" fut mon commentaire de l'époque, mais je suis joueuse et je lui ai écrit, et peu de temps après, elle a publié ceci que je dépose aujourd hui sur mon blog :

     

    dbf5d67d3f156a5a12f758f21411aa26.jpg''Elle se croit seule. Elle ne m’a pas vue, dans l’ombre du vestiaire, invisible, comme souvent.

    Je la regarde déplier le papier. Une rougeur me monte au visage. Elle va découvrir la folie du désir que j’ai d’elle, mes mots couchés sous le feu d’un fantasme insensé, désespéré…

    "C’est moi, c'est toi.
    Quand j'imagine tes mains sur moi, je ne contrôle plus rien. Des tabous j'en ai encore des tas. Difficile pour moi de te dire, de t'expliquer comment mon sexe palpite rien qu'à écrire ces mots.
    Compliqué de mettre des mots sur le désir qui monte, sur l'envie de caresses.
    L’envie de baiser (s) vulgaire, voluptueux, indécent.
    T'écrire que je glisse mes doigts sur mon sexe lisse, que j'ouvre mes lèvres pour y faire glisser un doigt. Un va et vient doux, plus rapide. Mes doigts suffisent souvent quand je pense à toi. Sinon je prends un gode, ni trop gros, ni trop petit, doux, il vibre doucement.
    Et sans bruits ou à peine.
    Et j'imagine qu'on me regarde, cette nuit tu me regardais faire, tu l'ignorais.
    Et j'ai les doigts sur mon bouton, et le gode enfoncer qui va et qui vient.
    Et je décolle.
    Et je fais du bruit et des soupirs.
    Et je mords mes lèvres de plaisir.
    Et je jouis, parce que c'est toi."

    Elle est si belle. Je détourne le regard, je n’ose la regarder plus, encore, la laisser me deviner, la laisser deviner que c’est moi la coupable, je n’ose anticiper sa réaction.

    Cela fait des mois que je l’observe, que je nous regarde dans les miroirs, moi si banale et invisible, elle éclatante, source de vie et de plaisirs. Cela fait des semaines que l’idée folle de pouvoir l’aimer nourrit mes nuits de jouissances éphémères. Cela fait des jours que je cherche un moyen d’approcher sa lumière pour m’y réchauffer.

    Femme, j’aime les hommes passionnément mais ELLE éveille en moi un désir si intense, terriblement troublant, unique et nouveau. Pas de ces fantasmes primaires et vulgaires qu’on étale à tout va car c’est dans l’air du temps. Non, je me consume d’un désir qui en vagues brûlantes me ronge, ça fait des jours … 

    Quand elle prend sa douche, quand je la regarde et qu’elle l’ignore, j’imagine que je pourrais enfin la rejoindre, que je pourrais enfin dessiner de mes mains sur sa peau satin des voluptés caressantes. Je voudrais lui faire fermer les yeux, la noyer sous le plaisir, découvrir ses formes sous mes lèvres, saisir ses mamelons dressés sous du bout de la langue, saisir à deux mains ses fesses divines et m’enfouir en son sexe frémissant et y goûter le jus sucré de sa féminité. Et la faire crier des soupirs, la faire soupirer des extases dans une jouissance éblouissante que j’irais déposer sur ses lèvres. Mon dieu qu’ELLE est belle, c'est de la folie.

    Il faut que je parte. Je ne peux plus rester là, près d’elle. J’ai le cœur qui se noie. Elle va me voir. Je ne peux pas ne plus espérer, ne plus envisager, cela fait tellement de jours…

    Je me détourne et avance vers la porte du vestiaire, silencieuse, invisible, comme souvent, une dame au milieu de femmes.

    Une main sur mon épaule, un souffle chaud au creux de mon cou, quelques mots à mon oreille "le mot sur le papier il me semble qu'il serait dommage de le laisser ainsi, presque inachevé …"

  • Tu ris


    podcast
    040a69d2057e711ff1abb0438dff6f19.jpg

    Délicatement, à la folie
    Douloureusement, plus du tout.
    Et tu ris,
    A en pleurer.
    Pour un homme,
    Parmi les hommes.
    Ne sais tu pas ce qu’est la joie ?
    As tu oublié, mon amie
    Même si c’est fou
    Qu’au plus profond de nous
    C’est de douleurs que naît le bonheur.
    Et délicieusement, à cette question
    Tu ris …

     

    Photo : Monsieur Dimanche