Un peu partout il y a les vœux, les souhaits, les non-souhaits aussi, les bilans, sur l’année, sur douze mois, une fin d’année avec vue sur blogs, c’est ma première fois, les « bonne année » et tout et tout je ne sais pas faire, j’imagine que je devrais nous souhaiter, à tous, le meilleur, que nos espérances soient comblées, je le souhaite pas, c’est un fait, chaque jour, 365 par an, je vous l’espère et c’est pas aujourd hui qui y change quoi que ce soit. Je finis l’année avec des « voyages » qui me comblent, des lieux où j’aime me rendre, quand ça va bien, quand ça va moins bien, je navigue de liens en liens, dans l’ordre, glanant chez vous des échos.
J’aime. Fiso et sa joie de vivre, son énergie, ses coups de cœur et de gueule, ses yeux et ses oreilles tournés vers les autres, qui m’interpellent. Manue dans son univers, sa gentillesse, ses colères, ses partages sans fards, ses chaudoudoux. Oh !91 qui nage entre deux eaux, sa sensibilité, ses amours, ses convictions, son cœur énorme largement ouvert sur l’extérieur, sa rencontre qui aura illuminé ma fin d’année d’une douce chaleur. Fée d’hiver, câline, sensible et tendre, qui partage ses émotions avec franchise et talent, été indien. Dans un petit théâtre de la vie, Gicerilla, mon évidence, ma différence qui me touche au-delà d’explications trop simplistes. If6, qui fait des mots des sensations, qui éveille les sens sur des paysages, le tout baigné de douceurs et d’attentions. Andesmas, et ses résolutions qui se réalisent pour mon plus grand plaisir, avec une bouille de porte-bonheur aux rayures fluos, ses espoirs, son histoire. Francouas petit caméléon adorable, fidèle depuis le début, qui me pardonne mes bêtises, attachant en toute franchise. Macaron qui délire, un peu à peine, aux sourires comme des soleils, morceaux de vie, morceaux de lui qu’il offre naturellement. LuJ libertin un jour, un libertin avec surtout un cœur trop grand, sensible au possible, les clichés en noir et blanc illustrant savamment des émotions à fleur de lui, avec des mots il invente un lit dont on ne veut sortir. Opointg, le roi de la déco par le vide, pour le plaisir de le remplir avec talent, quand les mots sont inutiles, l’image invente les moments, instantanés sur le vif. Monsieur, fin de semaine, mon œil réinventer, les émotions à l’arrachée, les clichés à la volée, la tendresse camouflée sur une chanson qui rebondie, délivrée en goutte à goutte mais indispensable. Alex, dans son univers Néo, ses pensées fantaisistes, sa présence constante, ses gestes en délicatesse sous une couche de caractère affirmé, rencontre en rayon de soleil malgré la nuit noire. L’openspace de Philo, tout nouveau, tout beau, surtout chaud, il aime de main de maître, pur délice de le lire et de le découvrir. Je plonge dans les plaisirs minuscules de Rouge, avec un sourire, un rire, je la parcours comme une gourmandise. Quidam Lambda, dans sa grotte ou dans sa bulle au choix, en pensées qui volent ou provoquent, un univers particulier et tamisé, riche de lui. Dana, parfums d’épices, sel et poivre, délicatesse de l’absence pour des présences en caresses. Thierry, T. Brass , depuis longtemps, tellement de talent que cela en devient un peu fou, sur le départ, pour un rêve les yeux ouverts, il le mérite tellement, il n’est qu’amour. Un jour sur une lumière LuZ, tellement tout qu’on lui souhaite le plus beau, avec un peu il fait beaucoup, une délicatesse dans un regard à tomber, en plus il joue. Boris et ses envies, c’est le démon sous une peau d’ange, ses envies sont folles et belles, souvent torrides, ça réchauffe quand il fait froid. Et pour finir Zorg, parti depuis quelques semaines sur des préliminaires, on attend son retour avec impatience, il est doux, fou, délicieux, c’est un mari pas net mais il manque au net.
Voilà … quand j’ai commencé je n'imaginais pas que cela serait si difficile et pourtant si facile, j’aurais pu vous mettre dans le même panier, faire plus court, garder les mots clefs : gentillesse, sincérité, présence, échange, douceur, franchise, confiance, amour.
Il y a ceux qui n'apparaissent pas dans la blogchose aussi, Guy, F.A. PasseaKevin, wajdi, Gilles, aller hop dans le panier.
Bonne année …
Portée par « Louise Attaque» que j’ai choisi comme ambiance musicale car je ne connais pas, presque dans le ton, pour lui pour elle, je souris, mais n’en pense rien, comme ces derniers jours, entre calme et repos, rien sur l’extérieur, vide sur intérieur. Posée là sans penser, pour la fin d’année, qui ne fait que ponctuer le temps d’un point d’exclamation, l’interrogation on verra plus tard. Je me suis surprise à rêver, j’en garde quelques souvenirs fugaces, terres d’ailleurs, soleils brûlants, j’ai fait dans les clichés, sûrement quelques caresses ici et là mais sans grandes conséquences, mélangées à quelques mensonges qui ne font du bien qu’à ceux qui les éparpillent, qui les jettent à la face d’innocents trop fragiles ou trop cons à fermer les yeux sur les réalités d’autres encore plus fragiles. De ces heures il ne reste que quelques minutes auxquelles s’accrocher, gratuitement, j’y crois sans aucun raison, simplement parce que c’est là intact dans un coin de ma tête, je préfère mes doutes à des convictions, je choisis des espoirs plutôt que des regrets mal placés. Je préfère colorer plutôt qu’effacer c’est mon choix et j’y crois.
Il mange ses frites avec les doigts (comme moi) dans la sauce au poivre (moi roquefort), j’adore, trop de bruits au resto et un bon café au bureau, encore un qui pourra confirmer que je bosse dans un endroit de rêve, on a un peu parlé de vous, si si.
d’ailleurs nous projetons une chasse aux sangliers de nuit, si ça intéresse quelqu'un me faire signe.

chuis contente, contente ...
Je n’ai pas fait de lettre au Père Noël, immature, futile, hors de propos. Et pourtant j’ai tant à demander, à réclamer, à corps et à cris, comme une enfant. Croire que des souhaits pourraient ainsi se réaliser, ou plus encore, ou autrement, ou par hasard. Entre tentation d’espérer et celle de baisser les bras, comme dit Aragon, entre autre chose, il le broie. Entre réalités et rêves vite évaporés. Il y a des désirs. Du bout d’un doigt je te dessine, je te colle à ma peau, à mon cœur, pour un instant, je te souffle à l’oreille des mots qui jouissent de toi, et dans un cri je les dépose sur ta bouche, chut, ne dit rien. Avec tes griffes, tu déchires mes tentatives, petites folies, mais ne dit rien, pas encore. Que ce silence soit le linceul d’une aventure, qui mérite qu’on porte le duel, un peu, à peine sur un dernier regard. Putain ça craint. Je voulais du désir, je fais dans le morbide et pourtant je veux ses nuits pour m’y blottir. Je veux ces fantasmes fragiles qui se brisent, ses envies avides de tes mains à ma peau. Je veux broyer ton noir dans mes couleurs, mélanger ta sueur à mon odeur. Je n’ai pas fait de lettre au Père Noël, j’attends que tu reviennes …
Un bouquet de fleurs rouges et blanches.
Couleurs, talent, énorme, les yeux brillent, c’est beau et plus encore.
T’as pris quoi toi ? Macaron ok je goûte
J’écoutais, en silence n’osant rompre par des questions ces moments rares, les gardant en mémoire pour plus tard...