Effectivement petite M. je suis joueuse, et même si je suis une buze en musique, je relève le défi tant bien que mal mais avec grand plaisir. En commencant par mettre le réglement : choisir cinq chansons qui vous ressemblent et expliquer pourquoi, (et là c’est la cata de chez catastrophe, je vous laisse deviner). Faire la playlist, je crois que j’ai réussi. Rajouter en sixième position LA Chanson (j’ai séché lamentablement). Taguer cinq autres blogueurs (les doigts dans le nez).
Alter ego, Jean louis Aubert.
Où tu es
J'irai te chercher
Où tu vis
Je saurai te trouver
Où tu te caches
Laisse-moi deviner
Dans mon cœur rien ne change
T'es toujours là, mon ange …
Je me suis envolée, Maurane
Et j'ai marché, marché seule
Toi tu dormais, touché du doigt
Le ciel étoilé
Courir pieds nus dans l'été
Pieds nus dans l'été
Je me sentais libre et légère
J'étais ma propre lumière
Mes idées noires, je les avais alors oubliées
Au fond d'une nuit égarée
Et puis j'ai respiré
Peut être un peu trop fort …
Ma plus belle histoire d’amour, Barbara
C'est vrai, je ne fus pas sage,
Et j'ai tourné bien des pages,
Sans les lire, blanches, et puis rien dessus,
C'est vrai, je ne fus pas sage,
Et mes guerriers de passage,
A peine vus, déjà disparus,
Mais à travers leur visage,
C'était déjà votre image,
C'était vous déjà et le cœur nu,
Je refaisais mes bagages,
Et poursuivais mon mirage,
Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous,
Testifyl, Phil Collins
Chaque coeur qui a déjà été brisé
Sait que ces choses ne doivent pas être non-dites
Donner de toi-même, se donner à l'autre
La force de s'appuyer sur quelqu'un d'autre
Je serai là pour toi, je sais que tu seras là pour moi
Les oiseaux, Balavoine
Ce matin assis sous le ciel
Je pleure au bord de la Moselle
Et j'attends les oiseaux
On dit que partout c'est pareil
Qu'ils sont morts pendant leur sommeil
D'avoir volé trop haut
Ceux qui s'étaient perdus
Ont dû s'en aller si haut
Qu'ils se sont brûlés sur le soleil
Plus haut qu'le Dieu décida à faire mourir le vent
Plus haut que nous ne pourrons aller avant longtemps
C'est si loin
Loin de moi, de mes yeux déçus
Aveuglés aux voûtes d'azur
Je n'y crois plus
Je propose à :
De relever à leur tour, ce petit défi
, ou pas. 
Écrire l’amour, par défaut, parce que l’on manque à le dire, à le vivre, que les sentiments au bout, des lèvres, préfèrent se terrer la gorge serrée ou en pensées qui ricochent dans un mal de tête qui tue, sur quelques blessures de trop, qu‘on peine à cicatriser. Exposer en couverture, des mots qui se suivent et rester à couvert dans des silences, que rien ne vient remplir si ce n’est l’absence de ce que l’on ne peut atteindre, car on ne connaît pas le chemin. Perdre la raison, halluciner quelques rêves qui traînent encore et suivre son corps en diverses batailles au creux des draps, entre des bras, au fond des nuits, sous des miroirs, en musique, pour combler le vide, quitte à tomber, sans se fracasser à de vains regrets, de ne pas avoir chercher. Définir l’amour, par envie, parce qu’il nous manque, tout simplement.
Rends-toi à l’inclinaison de nos corps, qui s’emmêlent dans l’étreinte kamikaze assassine, ta peau pour horizon, mon paysage, dans le brouillon de nos jeux futiles, pas si fragiles. Ébauche-moi quelques heures contre ton cœur, en tempo, berce-moi à l’harmonie divine, du désir, entre tes bras. Laisse-moi couler, profondément, dans l’apnée de tes baisers. Sauve-moi d’un cri dans la nuit, d’un plaisir avide, affamé et cannibale. Griffe mes certitudes ridicules, l’absence de demain, brise le temps, en fracas, en petits morceaux somptueux, précieux. Aspire-moi dans la convoitise d’envies qu’on ne peut avouer que dans l’ébène d’obscurs moments et souffle-moi les caprices sauvages, les fantaisies volages qui s’amusent de nos troubles en désaccords, pour mieux en jouir, sans en finir. Révèle-toi encore dans tes « je veux » charnels, tapinant les torpeurs, qui précèdent la lumière, équilibristes sur le fil de tes sombres détresses, tombant dans l’aurore, sans faire le moindre bruit, si ce n’est les battements sourds, du silence.
Moi l’ange déchu, Lucifer ou quelque soit le nom que l’on me donne, je suis le porteur de lumière, au plus profond de sombres ténèbres, l’étoile du matin qui peut visiter, en songe, le cœur de tendres amoureuses. A vouloir être au-delà de tout et plus encore, j’ai arraché mes ailes, sans espoirs de retour. Mon cœur ne bat que pour le désespoir de ces amours impossibles, je vis dans les peines et les chagrins, me nourris de profondes tristesses et me saoule de mélancolies en pleurs. Ton amour pourra me faire vivre, un peu, alimenter mon paradis factice mais jamais au creux de tes bras, dans les caresses et les baisers, je ne serais qu’un mirage, une illusion fragile, impossible à toucher, loin de ton regard et de ton cœur, tu m’effaceras de ton temps à vivre, pour ne garder que le souvenir sulfureux, de ton diabolique amant, unique, rêvé et né dans le froid de l’hiver. Je le souhaite tant, à en pleurer des larmes de sang, qui me permettent, cette nuit encore, de t’écrire, une dernière fois. Je te demande de vivre jusqu’au bout de ton souffle, comme si chaque jour était le dernier, crois en mon amour car rien n’est vain et laisse-moi t’abandonner en croyant faire du bien à ton mal, crois en ma souffrance si cela peut t’apaiser, laisse-moi retourner à mon enfer, que finalement je n’ai jamais voulu quitter, si ce n’est pour t’aimer.
Mon cher et tendre Amour, ces mots pour te mettre, enfin, face à la réalité que tu ne sembles pas vouloir entrevoir. Te souviens-tu de cette nuit d’hiver, où tu as joué à la sorcière ? Avec ce livre déniché au fond d’une boutique sombre, tu y étais entrée comme malgré toi, par curiosité, comme poussée par une force invisible. Cette nuit là, tu avais ouvert le livre sur un maléfice tout particulier, tu voulais qu’on t’aime, tellement. Consciencieusement tu as suivi à la lettre le rituel, allumé les bougies et murmuré aux démons l’incantation. Souviens-toi, Je t’en prie. La fin tragique qui aurait dut être sans issue. Je ne suis qu’une chimère, un être irréel, né de tes fantasmes de femme, je n’ai ouvert les yeux, un matin d’hiver, que pour t’aimer au-delà de tout, te sauver, bravant les feux de l’enfer, pousser par ton appel. Mais il m’est aujourd’hui impossible de rester, le prix à payer serait trop grand, car tu devrais mourir pour pouvoir me suivre et je ne peux l’envisager sans me sentir briser, je ne peux te faire vivre l’éternel tourment, la douleur perpétuelle d’une mort à tout jamais. Mon cher et tendre Amour, ces mots pour te dire adieu et pour te demander, te supplier, de ne plus jouer au creux de la nuit à appeler un prince avec le sang de tes veines. Je t’en prie du fond de mon agonie d’immortel.