Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Voyages de nuit - Page 42

  • Une peine coulait le long de ses jours

    flowerslilas.jpg "Dis-moi que ..."
    Non, il n’est pas fou d’aimer ainsi, même si la folie est indispensable à cet amour, troubles et émotions étroitement serrés autour d’un cœur qui bat, déraisonnable et pourtant qu’il est doux d’être vivant, encore et encore. Mériter la douceur d’une consolation, la tendresse, pour sécher les larmes, apaiser la douleur. Rien n’est vain. S’éprendre d’une ombre, d’un fantôme, de quelques instants volés à la destinée n’est pas dérisoire, s’émouvoir d’esquisses d’un autre qu’on imagine plus qu’on ne vit n’est en rien insignifiant. On n’aime pas plus ni moins, on s’aime autrement, tout simplement.

     

     

     

    Illustration Kirsten Bailey

  • Une invasion d'humanoïdes


    podcast

    olivier.jpgEt voila, 14 h et quelques,  je me lève à peine, la tête pleine d’un hier, de musiques, de gourmandises, et surtout d’amitiés, bordées de rires et de complicités, je me penche sur les photos. Il y a eu les pannes de portables, les services limités, les vous êtes où, cherchez le parapluie bordeau ou  Olivier qui saute et fait tourner son sac, quand il ne pénétre pas la foule et moi qui suce sa roue accrochée à sa main. Il y a eu le départ trop tôt sur talons hauts de Fiso, la surprise et le plaisir de découvrir Sandrine,  les pipis problématiques de l’adorable Yohan, un passage trop rapide de notre François, les beaux sourires et l’humour de Fabien, il y avait hier à la fête de l’humanité une belle évidence, quelque chose de simple et doux, précieux, comme un reblochon fermier.

     

    Image hébergée gratuitement chez www.imagehotel.net hébergement de photos et d'image

    Image hébergée gratuitement chez www.imagehotel.net hébergement de photos et d'image

  • Et la pluie tombe vers le haut

    coincoin.jpg1/ Ne pas m’engluer dans des règles à la con. 2/ Trouver un cadeau sympa pour le (la) gagnant(e). 3/ Que les choses soient claires, nettes, précises ! 4/ Et toi qui lis, si tu ne comprends rien ou peu, c’est que tu as finalement tout compris. 5/ Quand  Fiso fait la Bougrenette, j’avoue j’adore Image hébergée gratuitement chez www.imagehotel.net hébergement de photos et d'image. 6/ Quand Wajdi enfonce le clou, aussi Image hébergée gratuitement chez www.imagehotel.net hébergement de photos et d'image. 7/ Trouver une ambiance sonore (qui plombe pas la note). 8/ La question est : mais qu’est ce donc, pourquoi, comment, qui, dans quel but, oh damned ! ? 9/ La réponse comme vous le sentez, par avions fax, mail, pigeon, commentaire, à la fête, à tue tête ou en tête à tête, tout est permis.

  • Un rien de poussière à marée basse

    vimark2.jpgApprivoiser les inconstances pour s’apaiser aux silences, cruelles inconsciences, de ce qui touche, au plus profond d’un chagrin qui s’englue d’un temps au rabais, d’un pourcentage en plus, d’une promotion de fin de saison, se piétiner les envies aux humeurs capricieuses de quelques larmes, versatiles. S’égratigner le quotidien banal d’histoires à paillettes, de fantasmes en morceaux, rafistolés à coup de fantaisies, puériles, hors d’âge, au fond d’une cave à soupirs, frustrés d’avoir été trop rêvés, spoliés d’une réalité, simplement imaginée, qui ne dure que le temps de l’envisager, sur un fil qui se tisse, fragile. Les mots hurlent, tempérance, des pensées ainsi couchées, d’analyses, de profils acérés d’avoir été étudiés, à vif, sur des vides qui n’en finissent plus de rien. Rythmer le calendrier d'un huitième jour, d'une heure en plus, petite faiblesse, une fissure dans l'espace d'un temps qui s'échappe inlassablement.

  • Rendez-vous avec arrimage

    vignette.jpg Je me suis faite embarquer, ni vue ni connue je t’embrouille, par plaisir, pour une virée à la fête de l’Huma, pour y retrouver  Fiso, François, Olivier, et d’autres, nous l’espérons, car de fil en aiguille l’idée de pouvoir filer un point de rendez-vous à tous ceux qui voudraient a fait son chemin et je me suis récupéré la patate chaude (bientôt c'est raclette), et voila pourquoi cette petite note aujourd’hui à 10 h 00. Donc si vous voulez nous y rejoindre, faire passer l’info à qui veut, ça se passera ce samedi 13 septembre 2008 à 14 h 00 au stand du Rhône, d’après ma source il y aura de quoi boire et manger, on pourra papoter, s’observer, se connaître, se reconnaître, bref de quoi passer un bon moment. Alors comme le dit Olivier " on se voit à la fête ? Le programme."

  • La conjonction d'un lumignon avec une étoile

    brokenpierrot.jpg Les séraphins réprouvés s’aiment d’illusions en rêves fugitifs et périssables, ils se désirent avides, se vampirisant dans les heures sombres des nuits sans lune pour se déchirer ensuite d’un revers qui les tue à petit feu, d’un enfer bouillonnant. Ces ombres célestes se détestent à en nourrir l’absence d’un manque qui écorche, de riens qui entaillent, d’impossibles qui traumatisent et les cœurs en fractures se perdent petit à petit dans des crépuscules d’ombres revenantes. Le mal alimente la brûlure de ce supplice qu’on s’inflige, entre âme et conscience, de se croire succube, démoniaque, à l’envie d’être pire, que tout, épouvantablement, triste, à défaut d’être heureux, simplement, clairement. Abominations qui se vénèrent, à se maudire d’affection qui se pompe en intraveineuse, aux heures creuses, sous confusion, de sens à la dérive d’un manque d’amour, qui se cherche à tâtons. Au bout de leurs souffles, les anges déchus, baisent, en attendant la fin du monde.

     

     

     

    Illustration fallnangeltears

  • La cigogne est un ciconiiforme

    dents.jpgPar ailleurs, ça s'amuse aussi sur des envies de jouer, chez Fabien, ,  chez Francouas, ici,  j'avoue j'aime bien, une manière agréable de tirer sur des ficelles qui ne nous appartiennent pas, provoquer des interactions et entrer en mode conversationnel*, ainsi soit il.

    J'ai été tagué aussi, il y a quelques semaines, par Olivier, il faut reconnaître que je n'ai pas percuté rapidement, que j'avais déjà récupéré cette patate chaude, via Virginie mais l'exercice est facile, surtout en fin de journée, et suite à une association d'idées j'ai ouvert mon livre,  Parce que je t'aime, de Guillaume MUSSO, à la page 123, je suis aller à la ligne 5 et j'y ai trouvé les 5 lignes suivantes :

    - Mademoiselle Harrison ?
    Russel parcourt toutes les pièces avant de se décider
    à pousser la porte de la salle de bains. La pièce est
    saturée de buée. Avec une certaine apréhension, il tire
    le rideau de douche et lâche un juron.

    Mais quel suspense !  on pourrait presque s'amuser à imaginer la suite, je déconne, quoi que ...