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Echos à Vous - Page 12

  • Effet miroir

    « …il passe des heures à fixer le ciel et à rêver de pouvoir voler comme un oiseau. »
    Attendrissant comme un enfant, bouleversant comme un chagrin, caressant un instant qui désarme mes mots, qui ébranle les émotions, en effleurant la blessure d’un frôlement d’ailes qui m’impressionne. Comme un peu plus tôt, le vide contenu dans le néant des riens emballés sous vide, comme une aiguille qui crève une bulle d’où ont jaillies mille étincelles douces et cruelles. Un arc en ciel éphémère balaye la nuit traçant la route pour des étoiles trop filantes et des vœux en catimini un peu trop fragiles qui se brisent au petit matin sans qu’on se doute de rien. Nerfs à fleur de peau et le cœur dans les talons s’implante un silence sans anesthésie.

  • Groupe de lettres formant une unité de sens

     Les mots s’embrassent, à en perdre le souffle, dans des silences bruyants saturés de désirs inassouvis, de rêves qui finissent ou qui grossissent inlassablement en questions sans réponses si ce n’est une pensée pour tout bousculer et recommencer. Des mots qui embaument, senteurs acidulés de plaisirs fantasmés, pour rechercher des évidences troublantes pour briser des solitudes à couper au couteau, en plaies béantes. Des mots qui racontent la légèreté d’une fidélité, comme elle est douce cette évidence, que cela soit si léger que cela ne pèse rien, comme un souffle indispensable, chassé croisé avec un autre qui écrit une déclaration à l’ami qui réchauffe, il y a des choses qu’il faut dire, qu’il faut s’arracher et crier et ne pas continuer à croire que tout se devine. Et au contraire les mots infidèles, fiers à demi, dévoilants des intimes, et se cherchant des excuses, cherchant des idéaux dans un monde où tout n'est pas beau, entre liberté d'être ce que l'on souhaiterait et l'envie de pousser les limites que l'on s'est soit même fixées, avec au milieu de tout des mots toujours, des mots encore, pour y croire un peu plus fort.  Il y a des mots qui pleurent une amitié perdue, impuissants face à une réalité, qui brise le cœur et encore et toujours des mots absents dans un ailleurs qu’on se projette, six pieds sous terre. Aussi des mots qui rient, aux éclats, sourires sur les lèvres, pour botter le cul aux destins chagrins. Et au réveil, des mots qui dessinent un rayon de soleil pour un sourire dans un coin de son cœur et sur le bord du mien. J’ai encore ramassé des mots-émotions, des sensations désordonnées.

  • Entre tes mains


    podcast
    Image hébergée gratuitement chez www.imagehotel.net

     

    A deux mains,
    Épiderme entre parenthèses,
    L’une se pose, l’autre en dispose,
    L’une propose et l’autre se dépose.
    L’une pour l’autre, unies, enlacées.
    Prêtes à s’ouvrir, à offrir,
    En douceur du bout des doigts,
    Un moment entre ses bras.
    Tu te tiens, tu me tiens,
    Dans le creux de tes mains ...

     

    Je me suis arrêtée sur cette photo chez LuJ et il m'a très gentiment permis de l'utiliser, je l'ai trouvé, belle, sensuelle, une porte ouverte à l'imaginaire. Merci à lui pour ce cadeau.

  • Certains silences ne peuvent pas être tolérés.

    Tout est dit et C'est ici

    Certains silences tuent, faut surtout pas l'oublier, impuissant seul face à de telles situations, ensemble nous pouvons continuer à croire qu'on pourra changer le monde.

    Je rajoute le lien http://www.oct17.org/Je-signe-la-declaration-de.html pour signer la déclaration de solidarité pour le 17 octobre, pour refuser la misère, pour lutter pour les droits de l'homme et respecter l'égale dignité de chacun. A diffuser généreusement autour de vous.

  • Mots en nuit

    Mots qu’on assassine, en silence, en l’absence de témoins l’affaire est classée, les victimes blessées se glissent un sourire, complices. Des mots claquent, violents, qui font mal, se voulant discrets et subtils, ils n’en deviennent que plus lourds, sous-entendus, jeux pervers et cruels, à peine camouflés, l’air de rien pour se faire du bien là où ça fait mal. Mots qui se masturbent au milieu de la nuit, pour un plaisir, caprice des sens, comme une caresse et malgré le décalage horaire, comme une évidence, une confiance, battement de paupière sur un rêve. Mots qui dansent un tango, royaux, éclatants, ils enlacent pour un moment à part, quelque part. Mots qui se rebellent, pied de nez aux mal embouchés et mots qui espèrent éternels, traçant leur route vaille que vaille, envers et contre tout. Mots qui se cherchent créant un dialogue, sans réponses, qui s’échappent. Toujours des mots, partout et quel que soit l’art et la manière du moment que ce n'est pas pour de faux, les mots touchent pour de vrai …

  • Sur une photo...

    "La nuit, je mens - Mon Oeil"

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    Partir, pour ne plus se mentir, la nuit.
    Dans un wagon rempli de vides, sous la lumière artificielle et cruelle.
    Blindé de solitudes absentes.

    Cul posé sur un plastique noir, sang coagulé de mille autres culs,
    Qui ont tatoué la matière dure, en allée-retour, écorchés d’avoir à se traîner,
    Dans des vies à en vomir, d'ennui.
    J'ai pas envie de monter.


    podcast
     Alain Bashung - La nuit je mens.

    Merci à Mon cul l'Artiste pour la photo-cadeau et pour l'émotion provoquée par celle-ci. Je n'ai que ces quelques mots en écho. Ils ne sont peut être pas le reflet exacte de ce que tu as voulu faire passer, mais je ne m'excuse pas, t'aimes pas ça, t'aimes pas les merci non plus mais tu peux te brosser pour que je m'assieds dessus.

  • Par les mots

     Bercé par des envies, le temps à petits pas, passe, cajolé par des désirs dissimulant les pensées à demi-mot. Sagesse doucement délurée pour ne pas s’user en vains fantasmes acidulés qui sur la peau, accumulés, finissent par laisser quelques traces qui se tatouent en frissons anticipés et frustrés, en manque de vous. Folies douces sans tabous à en perdre le mystère des séductions sans anticipations, à en oublier le bonheur d’être happé par une histoire que l’on n'attendait pas ou plus et de se laisser délicieusement glisser, entre parenthèses. Petits scénarios entre convoitises et caprices de grands enfants ne désirant pas grandir, être heureux mais plus encore et se perdre, quelque part, à ne plus vouloir rêver à ce que l’on aime envisager sans le trouver, comme une caresse, une tendre faiblesse, passionnément et sans limites si ce n’est celle d’y croire éternellement et de faire que chaque instant reste unique et que ceux à venir le seront tout autant. Et le temps à petits pas, repasse …

  • Mots imposés

     

    Pour la petite histoire, dans un autre lieu, une autre dimension, nous jouons avec des mots qu'on s'impose pour faire jouer notre imagination, les styles sont différents, découvrir ce que les autres ont pu écrire est toujours un plaisir et c'est un exercice que j'aime particulièrement ( 'Francouas peut en témoigner). Ce jour là, c'est le canard 'Guy , pour ne pas le nommer qui a trouver les mots (j'ignore encore où) ce ne fut pas simple, bref, voici les mots si le coeur vous en dit (si il le dit, écoutez le, et la raison vous la mettez de coté un moment) tout est permis, ici ou sur vos blogs suffit juste de le dire.

    Le hareng mesurait vingt cinq centimètres
    couvercle
    dynastie
    tournevis
    gobelet d'huile
    amphore
    termite
    oreille trouée
    herbe verte
    lune
    bulletin de vote


     

    Je dois vous laisser, les filles arrivent,
    Elle m’apportent mon nouveau gilet,
    Celui qui me tient bien serré
    Et dans lequel je ne peux plus bouger,
    Entre mes quatre murs capitonnés.

    A mon Amour, A ma Passion, A la Folie.

    Elles m’ont laissé là
    Entre mes murs capitonnés.
    Allongée sur le lit de fer blanc.
    Et pour unique fenêtre
    Le trou dans ma tête.

    Je veux de la lumière,
    Faut que j’aille traire,
    La coccinelle sur la ficelle.
    J’en tirerais bien un gobelet d’huile.

    Mais si je vous l’assure !
    Le hareng mesurait vingt cinq centimètres
    Presque une baleine,
    J’en ai vu une l’année dernière,
    Elle dansait dans l’herbe verte.
    Et moi je criais, je criais : TERMITE !
    A la lune, jamais elle ne m’a entendu.

    J’étais pourtant sure,
    Qu’en soulevant le couvercle
    De mon oreille trouée,
    Avec le tournevis,
    J’arriverais a trouver
    Le bulletin de vote, que j’y avais caché.

    Au secours !, qu’elle a hurlé,
    Celle qui est venue.
    C’est pas Dallas c’est Dynastie,
    Faut changer de chaîne, où est l’amphore ?

    Complètement folle celle-ci,
    Une nouvelle, j’ai jamais compris
    Pourquoi on m’avait enfermé ici.