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Me sous-entendre, sur l’onde d’un mirage pour m’emballer, sans l’ombre d’un espoir. Croire que je pourrais me laisser planer, ambiguë, entre les pages d’un secret qui s’illusionne d’un silence. Crois-tu en l’équivoque d’une énigme qui ondule ? Au crépuscule, de ces heures transpercées de part en part, par des minutes, critiques, sur le fil. Inexplicable, dérobée par un confidentiel et mystérieux moment de quiétude, mais chut ! Tu ne saurais avouer le trouble qui t’agite, ce qui fait vibrer ta peau sous le feu de l’anticipation, peux-tu deviner la lame qui s’enflamme sous le flot de ton imagination en goutte à goutte, qui s’écoule, qui se bloque, qui s’y frotte, pique-moi. La mémoire s’amuse sous l’évocation de nos troubles-frissons crevant l’obscurité de ces vies qui s’amplifient aux caprices, de vouloir tout changer, tout aimer, tout briser et recommencer, encore, tant, autant, en oubliant les si, définitifs. Après cela, m’emporter sur allusion, la réticence gorgée d’équivoques avances, subtiles mi-temps, saupoudrées de solitudes, qui sans un bruit passent. Défaillances, dans cet espace, ma petite faiblesse, entre avant et pendant, je te manque au présent, si seulement cela avait pu, hier, il est trop tard, salaud de temps, qu’on ne remonte, qu’en rêve.*
* Ces mots sont le résultat d'un défi lancé par Le caméléon ayant pour thème "L’équivoque, l'imprécision, le sous-entendu" et je l'ai relevé à ma façon, évidemment, bien sur le défi reste ouvert, forcément.




Ne rien voir, ne rien entendre, fermer les yeux sur les indécences, l’ignorance a le beau rôle, effacer et la retrouver, juste une minute, sur une heure qui s’étire sur un fil, sous tension, en point de rupture, innocente, se frotter à l’illusion, juste pour le frisson, en touches d’appréhension, sans l’ombre d’une anticipation, sans préméditation, comme il est doux de t’oublier pour de nouveau te réaliser. Mais un temps pour tout et rien n’est comme avant, ce qu’on préférait ignorer mais qu’on se prend en pleine figure, stoïque, l’air et la mine de rien, acteurs en artifices, se taire ou s’émouvoir de ses déceptions, désillusions, en chaîne, en chutes, en point, final, le miroir s’est brisé, les éclats se sont éparpillés et pour ne pas se blesser, il faut nettoyer, jeter, même si cela est impossible, changer d’oxygène, voir ailleurs si c’est mieux ou pire, encore, peut-on se nourrir d’espoirs, qu’on nous dévore, le cœur, tourné, sans retour, va savoir.