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Echos à Vous - Page 9

  • "L’équivoque, l'imprécision, le sous-entendu"


    Découvrez Mauss!

     

    Ad_Infinitum_by_CrisVector.jpg Me sous-entendre, sur l’onde d’un mirage pour m’emballer, sans l’ombre d’un espoir. Croire que je pourrais me laisser planer, ambiguë, entre les pages d’un secret qui s’illusionne d’un silence. Crois-tu en l’équivoque d’une énigme qui ondule ? Au crépuscule, de ces heures transpercées de part en part, par des minutes, critiques, sur le fil. Inexplicable, dérobée par un confidentiel et mystérieux moment de quiétude, mais chut ! Tu ne saurais avouer le trouble qui t’agite, ce qui fait vibrer ta peau sous le feu de l’anticipation, peux-tu deviner la lame qui s’enflamme sous le flot de ton imagination en goutte à goutte, qui s’écoule, qui se bloque, qui s’y frotte, pique-moi. La mémoire s’amuse sous l’évocation de nos troubles-frissons crevant l’obscurité de ces vies qui s’amplifient aux caprices, de vouloir tout changer, tout aimer, tout briser et recommencer, encore, tant, autant, en oubliant les si, définitifs. Après cela, m’emporter sur allusion, la réticence gorgée d’équivoques avances, subtiles mi-temps, saupoudrées de solitudes, qui sans un bruit passent. Défaillances, dans cet espace, ma petite faiblesse, entre avant et pendant, je te manque au présent, si seulement cela avait pu, hier, il est trop tard, salaud de temps, qu’on ne remonte, qu’en rêve.*

      
    Illustration CrisVector

    * Ces mots sont le résultat d'un défi lancé par Le caméléon ayant pour thème "L’équivoque, l'imprécision, le sous-entendu" et je l'ai relevé à ma façon, évidemment, bien sur le défi reste ouvert, forcément.

  • Rouge

    "Rouge... comme l'excès, la jouissance, le sans limite, la liberté, l'extrême provocation, le trop plein, la folie d'un champ de coquelicots... la cristallisation dans l'amour fou" (Sonia RYKIEL).
     
    Je serais curieuse de savoir ce qu'elle a voulu dire par "cristallisation" mais sinon c'est décidé je veux être ascendant rouge, donc ceci est un rebondissement spontané, suite à la lecture de ELLE - Aussi rouge que possible, chez Gicerilla. Et promis je n'ai pas fumé les fleurs (ceci dit j'ai arrêté de sucer). Je ne peux pas parler de Rouge sans penser à Plaisirs minuscules evidemment !
     
      
    Image hébergée par servimg.com
      Ma couleur préférée ? ... le noir Image hébergée par servimg.com et vous ?

  • mi-figue mi-raison


    free music

     
       
     Image hébergée par servimg.com Je vais d’allées en venues, ça prend un temps fou, le saviez-vous ? comme un livre, aux chapitres multiples, comme la marguerite, j’effeuille un peu, beaucoup, pas du tout, à la folie, en boites à surprises, vous êtes surprenants, du croustillant, de l’envoûtant, du moelleux, le vif, le sérieux, le dur, le doux, le nouveau, la déception, le sexy, l’au delà des frontières, le brûlant, l’air de rien, qui manque, l’humide, la tendresse, mon amour, dans ma tête, la délicatesse, la blessure, la timidité, la subtilité, la fin de mon conte de Fée, à tâtons, sans les mains, sens dessus-dessous sans les ficelles, quand je ne sais pas quoi dire, je vous lis, malgré tout, ironique à mes mauvais moments, j’adore ça, c’est fascinant, tant de différences et pourtant. Vous n’étiez pas le sujet, j’envisageais éventuellement du triste à l’eau de rose baigné d‘aigreurs en sucré-damné, en mal lunée sans l'éclipse, aller je le reconnaîs, je n’en avais pas vraiment, de sujet, j’ai eu envie de laisser filer, de voir où j’irais, fut un temps ou les « échos à vous » c’était évident, presque simple, mais plus je vous « apprends » plus dur est l'exercice que j'aimais a pratiquer, d’une certaine façon, en vous devinant du bout de vos mots, de vos éclats, de vos lumières. J’ai lu dans un commentaire, ailleurs, cette remarque, ce conseil « aller recruter des lecteurs … » et par-dessus des critiques gratuites presque ridicules, je dois avouer que ça m’a mise en rogne, vraiment, pour de vrai, sans pouvoir garder le silence, c’était peut être pas le moment, pas l’endroit, je m’en excuse auprès du blogueur  (oui toi là, pardonne moi). Je vais devoir trouver les mots de la fin, ça va pas être simple, j’ai promis à mon meilleur lapin de parler de son sperme, et j’ignore comment introduire le sujet qui, soit dit en passant, est complètement sérieux, et c’est justement pour ce fou rire, ce défi futile et ridicule, que je l’aime tant. Tient une question, sans obligations, Messieurs, on vous annonce que vous allez (peut être), être bientôt papa, qu’elle a été ou serait votre réaction ?

  • Je vole pas haut

     

      (Merci pour ce cadeau)

    Poisson vole et betterave chante, le nez dans le col, le personnage, ombré de chagrin, plonge, dans sa peine et s’élance, à l’infini, pour un pied de nez, c’est magique, c’est sublime mais si triste, la tristesse a cette beauté assassine, auquel rien ne résiste. Je tire un trait, profond, un qui fait mal, un qui efface, sans traces, à en serrer les points, de rage, au ventre, au cœur, qui va et vient sur la sensation, qu’au fond, ces coups, l‘un après l‘autre, te mettent à genoux, à bout, de souffle, absent et l’amnésie qui ne veut pas venir, m’épuise. Je déchire la mémoire, en morceaux, petits, qui s’envolent, ou se collent, au sol, à l’envers, le dos tourné, sang dessus dessous, aucun sens, bout à bout, sans comprendre, blessée, heurtée, tout juste abîmée. Sous l‘emprise d‘une sincère, vérité, tueuse perverse, si ce n’est, cette envie, d’appuyer, encore et encore, de jeter du sel, à vif, là où ça fait mal, et la peine s’écroule, en miettes, de la blessure sans trace, invisible, elle s’enfuie, s'esquive, maladroitement, sous X, car l’histoire ne mérite même pas qu’on s’y déclare, en flammes, en cendres qu’on jette d’un geste, discrètement, au dessus de l'épaule, fais un voeux, s'il te plaît, pour se faire du bien, sans altération, vitale, pour t'inventer vivant, enfin, c’est ainsi, je le sais et pourtant, parfois, j’y crois plus et je plonge, au fond, pour retrouver les raisons, à défaut de ma raison, d'être, d'aimer, qui s’enfuie, elle aussi, tant mieux, c’est délicieux, le plus souvent, sous l’emprise de mes sens, en placebo, pour ce qui n’est pas beau.

  • A vous

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    Et oui je suis partie, enfin je suis sur le chemin, en route, quelque part, ailleurs, je me répulse tranquillement, je vais là (voir ci-dessus), voir mon p‘tit frère et mon neveu d‘amour, avec mon fils à la folie, jouer à me balader à l’aventure, je ne pense pas pouvoir en tirer une bande dessinée  Improbable  mais une jolie carte postale, avec un peu de chance, pourquoi pas. Il y fait beau, partout, ou alors c‘est juste une illusion, dans le fond, ce n‘est pas le plus important, c’est un plaisir, de plus sur le chemin, demain, je m’arrête chez  if 6 was 9   , ça me colle le sourire banane, tout comme  Les chroniques de Mandor  où je me promène de plus en plus, d’une part parce qu’il est fan de  Pierre Lapointe  , d’autre part parce qu’il aime ce que j’ai envie d’aimer en ce moment, p'tain de chance quand même. Depuis plusieurs jours, je lance  Chat, Alice  et ça me déchire un truc, je sais pas encore quoi mais c’est un fait, j’adore.


    Je vous embrasse, à bientôt, sûrement, peut être.

    Val

  • Alex sur "Simplifie-moi"

    Se taire c’est pas mourir, se prendre c’est lier
    Nos sangs pour en nourrir ce moment tout entier
    Ce moment où l’on donne plus qu’une éternité
    Où l’on reçoit en loi le simple fait d’aimer

    Se vivre, se délier, au diable les hier !
    Au feu, au si bon feu les pages sans lierre
    Sans liens d’aurores franches et sans serments de pierre
    Etre ivres, se serrer parler en langues fières

    La sueur en rosée et les mots en baisers
    Le corps en écritoire, l’embrasement de dire
    La foi qui peut se lire en perles vives ailées
    Tels deux anges damnés mais qui soudain respirent

    Alex Néofantaisie

  • Manue sur "Simplifie-moi"

    Au coeur du voyage, l'ivresse du plaisir prend son envol
    De pensées sages propices à l'invitation de la découverte d'un Toi, d'un Moi, d'un Nous.
    La fusion de deux corps, de deux âmes se transporte sur les contrées inconnues
    De la déraison et de l'abandon.
    Force et violence se mêlent à ce jeu emprunt de tendresse et de volupté
    A la recherche d'un Nous que l'on voudrait un dans l'osmose d'un imaginaire conquérant
    Lutte sans égale pour faire passer le message brûlant , indicible car trop fort pour être nommé.
    Empreinte brûlante que l'on désire fixer dans la chair, dans l'âme, dans l'espace et le temps.
    Un trop plein d'amour que l'on ne peut contenir et qui se déchaîne au delà de l'envie d'aimer.
    Comme une toile abstraite, les couleurs du Nous se mélangent pour nous permettre encore de tout imaginer.

    Manue, Dans mon Univers

  • Arrière-pensée

     Ne rien voir, ne rien entendre, fermer les yeux sur les indécences, l’ignorance a le beau rôle, effacer et la retrouver, juste une minute, sur une heure qui s’étire sur un fil, sous tension, en point de rupture, innocente, se frotter à l’illusion, juste pour le frisson, en touches d’appréhension, sans l’ombre d’une anticipation, sans préméditation, comme il est doux de t’oublier pour de nouveau te réaliser. Mais un temps pour tout et rien n’est comme avant, ce qu’on préférait ignorer mais qu’on se prend en pleine figure, stoïque, l’air et la mine de rien, acteurs en artifices, se taire ou s’émouvoir de ses déceptions, désillusions, en chaîne, en chutes, en point, final, le miroir s’est brisé, les éclats se sont éparpillés et pour ne pas se blesser, il faut nettoyer, jeter, même si cela est impossible, changer d’oxygène, voir ailleurs si c’est mieux ou pire, encore, peut-on se nourrir d’espoirs, qu’on nous dévore, le cœur, tourné, sans retour, va savoir.

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