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Echos à Vous - Page 5

  • Ses fesses sur une peau de bête

    Il ne faudrait pas croire mais même les fesses dorées par le soleil de Budapest Oh! (ayant pourtant certainement mieux à faire), reste malgré tout actif, attentif, quand il s'agit de faire plaisir, pour satisfaire les envies des uns et des autres, et aujourd'hui je m'y suis encore collée, j'ai fait glisser, avidement, tendrement ma souris sur ce corps magnifique et j'y ai écrit les mots qu'il faut, pour toi Gicerilla.

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  • Fragements détachés

    PhotoFunia-1c7337a.jpgA la vie tombante, à l'arrache, à son heure un rien de poussière, avant que ne s'abîme, capacité émotionnelle d'une méduse, comme je t'aime, on se déteste, comment faire durer le plaisir, dans la lenteur irisée de quelques mutismes, dans mon papier d'aluminium, danse, déraison, des mots serrés côte à côte, désir nous, elle le couve des yeux et borde ses nuits, elle s'est endormie le bonheur aux lèvres, elle s'est tue de mélancolie, enfer, enroulée dans les plis de l'autre en suspension, et tout autour chantent les rivières, fantasme, grain d'étoile, il est des jours ou Cupidon s'en fout, il marche, il y a de grandes flaques de sang sur le monde, incoercible, irrésistible, je capte mal sa mémoire, je vous aime, l'anémone de mer est carnivore, l'image latente d'une histoire qui n'est pas, la métamorphose du ver luisant, la nuit dans une robe en poult-de-soie et trois, la nuit éconduite rentre chez elle, le chant de l'ouaouaron, le reflet de lune qui habite l'eau, le sculpteur de frissons, les brumes flottent à ta surface excessive, les mots s'en mêlent, même pas peur, oscillant autour de rien, par défaut, réduit-moi, rêve, se baiser le cœur, ses yeux mal réveillés et le cœur renversé, silence, un parfum d'épices composées, une minuscule échappée.

    Illustration PhotoFunia

  • Ainsi soit proclamé !

    Je regrette simplement que cette pancarte soit si mal placée, avec l'aide généreuse et spontanée de Oh!91, en direct de Budapest où il fait bronzer ses petites fesses musclées, et suite à ton commentaire, pour toi Fiso, LA déclaration (et aussi, c'est la griotte de la métaphore pâtissière).

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    PS : J'ai oublié de fêter les deux ans de Voyages de Nuit hier. Arrive un moment ou finalement on ne compte plus et c'est sûrement mieux ainsi. Envie malgré tout de vous remercier sincèrement, car quoi qu'on en dise ce sont les lecteurs, et les commentaires, qui font vivre un blog, et au delà du blog les amitiés précieuses qui depuis en sont nées, alors oui merci à vous.
  • Menus plaisirs

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    « Si Amélie Poulain aime briser la croûte d'une crème brûlée avec la pointe de la petite cuillère, faire des ricochets sur le canal Saint Martin et plonger la main dans un sac de grains, nous avons tous et toutes des petits plaisirs qui n'appartiennent qu'à nous et nous redonnent du baume au coeur ♥.
    Quels sont, comme Amélie, les trois petits plaisirs qui vous redonnent le baume au cœur ? »

    Chez Dana, un tag, subtile et délicieux, comme elle, comme ses mots et son univers, elle m’y colle, connaissant mon goût pour ce genre de jeux.

    Je me demande maintenant comment l’entreprendre, tournant les plaisirs, cherchant un fil sur lequel tirer, tant et tant de plaisirs, à tout jamais ou éphémères, le temps, d’un rien, ou pendant les heures d’une vie entière.

    "Picorer tous les petits plaisirs jusqu'à ce que le grand bonheur arrive... Et s'il n'arrive pas, on aura au moins joui de tous les petits bonheurs. " Théodore Fontane.

    Plaisir-sensation et plaisir-sentiment, l’un et l’autre, confusion, émotion, à le vivre, à le dire, sans la tête ou sans les mains, fugacité d’une caresse qu’on ne saurait retenir, pour mieux y revenir. Trois, au milieu de mille et un, comment et pourquoi, aujourd’hui mieux qu’hier, mais demain si différent. Plaisir, et sa suite de synonymes, délicatesses des mots bienheureux, reste le quotidien à habiller, au hasard : un geste tendre, mon imaginaire fictif, mes gourmandises, difficile d’en rester là, de ne pas parler du sorbet pêche-abricot, de la vendange tardive ou d’Ange.

    Il serait certainement plus facile de ne pas avoir à soigner son cœur, finalement.

    J’aimerais, curieuse, que les personnes suivantes se prêtent au jeu des plaisirs (ou non c’est selon), Organisme Voluptueusement Non Identifié, if 6 was 9, Gee Mee, Crazy Mitch, Ballades d'esprit et des sens, Entre deux eaux, SoBlacktie, Tempêtes au Soleil, ... et tous ceux qui aiment les patates chaudes, aucunes obligations de genre, style, manière ... tout est permis (ça c'est moi qui le dis).

    "Une fille normale prendrait le risque de l'appeler tout de suite. Elle lui donnerai rendez-vous à une terrasse pour lui rendre son album et en quelques minutes, et elle saurait si ça vaut le coup de continuer à rêver ou non. Ça s'appelle se confronter à la réalité. Mais ça justement Amélie n'y tient pas du tout..." réplique du film Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain. D'autres ici

     

  • Au fond de la cuisine

    La perte de mon père est une étape, un passage, aux multiples facettes, l’une d’entre elles, est le désir de retrouver des souvenirs, pas oubliés non, juste estompés, floutés, que j’ai l’impression d’avoir raté. Dans une boite, des photos, anciennes, avec des visages inconnus, d’un autre temps, la tante Fifinne, 1945 un enfant au bonnet de laine, un peu triste, un jeune militaire et une guerre, les grands parents, avant nous, avant moi, ce n’est pas triste, juste troublant, et quand j’ai lu la dernière note de Véro Papillon ce matin, j’avais sous le scan, la photo en écho, le formica, les fleurs, le tablier, la couleur, mon frère, un autre temps, une autre époque, qui s’est envolée.

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  • A l'ombre d'un hasard

    n22938427482_1702.jpgIl est de mes mots, posés, sur quelques réalités, des rêves en échos, sous vos yeux ,éclosent, ne cherchant à figer, légers, que des voiles à vos images, dans le temps, qui s'oppose, à l'ennui des nuits, furtives. Il est de vos mots, offerts, à remplir ma vie, de discrets secrets, doucement expirés, des silences aveuglants, de délicates réserves. Comment peut on ainsi, à l'infini, de tous les possibles, s'espérer, soupirer à une éternité, étincelante, brillante, fulgurante. Se voir différents, autrement, s'apercevoir, reflets à ses histoires, dans les eaux troubles, hantées de désirs écorchés.

    Illustration, auteur inconnu.

  • On a toujours besoin d'une brouette

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    « Vous l'avez fait » c'est une nouvelle rubrique que l'on peut trouver chez Gee Mee. Gee Mee c'est « une modeste contribution à votre émancipation technique paraissant le mardi et le vendredi » il est je cite : « ni un geek, ni un nerd, encore moins un hacker, et pas même seulement un spécialiste. » mais il partage ses connaissances et on trouve sur son blog une multitude d'informations, pour personnaliser un blog et je vous invite à aller y jeter vos grands yeux ouverts. Mais si je parle de lui aujourd'hui, c'est aussi, parce qu'il m'a fait l'honneur d'une note, ma première interview et je l'en remercie, je remercie aussi Gicerilla sans qui rien n'aurait été possible, mes anges gardiens, mon patron et la machine à café.