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Echos à Vous - Page 7

  • Fable doublée en fibre lunaire

    knavish.jpgDétachement, dans l’avidité à se raccrocher à ce que l’on ne trouve plus, désinvolture à mi chemin de ses yeux frigides. Indifférence, sans évidence, qui s’émousse, frénésie ambigüe d’un entrain bordé d’une légèreté  nonchalante, qui se balance, à la rigidité du bout de ses lèvres, pincées. Murmure de quelques mots sensibles, blessés d’avoir été joués à la mauvaise personne d’un accord qui s’épuise d’un temps approximatif. A l’audace qui oscille, fermement, sur une hésitation, se colle l’incertitude d’une ombre d’inconstance, contradictions en friction, s’échauffent les sens, en étincelles, artificielles, trompant la réalité d’une contrefaçon, un rien synthétique, à peine pathétique. La mauvaise adaptation s’intrigue d’un crime, que la morale ne saurait percevoir, d’une victime, d’un coupable, un nœud au désespoir, de la fin qui se trame à la manœuvre de l’illusion, qui se plante dans le décor mots mâchés, d’une chronique sous X, sans témoins, ni trompettes.

     

     

    Illustration Knavish

  • Touchée mais pas coulée

    Effectivement petite  M. je suis joueuse, et même si je suis une buze en musique, je relève le défi tant bien que mal mais avec grand plaisir. En commencant par mettre le réglement : choisir cinq chansons qui vous ressemblent et expliquer pourquoi, (et là c’est la cata de chez catastrophe, je vous laisse deviner). Faire la playlist, je crois que j’ai réussi. Rajouter en sixième position LA Chanson (j’ai séché lamentablement). Taguer cinq autres blogueurs (les doigts dans le nez).

    Alter ego, Jean louis Aubert.

    Où tu es
    J'irai te chercher
    Où tu vis
    Je saurai te trouver
    Où tu te caches
    Laisse-moi deviner
    Dans mon cœur rien ne change
    T'es toujours là, mon ange …

    Je me suis envolée, Maurane

    Et j'ai marché, marché seule
    Toi tu dormais, touché du doigt
    Le ciel étoilé
    Courir pieds nus dans l'été
    Pieds nus dans l'été
    Je me sentais libre et légère
    J'étais ma propre lumière
    Mes idées noires, je les avais alors oubliées
    Au fond d'une nuit égarée
    Et puis j'ai respiré
    Peut être un peu trop fort …

    Ma plus belle histoire d’amour, Barbara

    C'est vrai, je ne fus pas sage,
    Et j'ai tourné bien des pages,
    Sans les lire, blanches, et puis rien dessus,
    C'est vrai, je ne fus pas sage,
    Et mes guerriers de passage,
    A peine vus, déjà disparus,
    Mais à travers leur visage,
    C'était déjà votre image,
    C'était vous déjà et le cœur nu,
    Je refaisais mes bagages,
    Et poursuivais mon mirage,
    Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous,

    Testifyl, Phil Collins

    Chaque coeur qui a déjà été brisé
    Sait que ces choses ne doivent pas être non-dites
    Donner de toi-même, se donner à l'autre
    La force de s'appuyer sur quelqu'un d'autre
    Je serai là pour toi, je sais que tu seras là pour moi

    Les oiseaux, Balavoine

    Ce matin assis sous le ciel
    Je pleure au bord de la Moselle
    Et j'attends les oiseaux
    On dit que partout c'est pareil
    Qu'ils sont morts pendant leur sommeil
    D'avoir volé trop haut
    Ceux qui s'étaient perdus
    Ont dû s'en aller si haut
    Qu'ils se sont brûlés sur le soleil
    Plus haut qu'le Dieu décida à faire mourir le vent
    Plus haut que nous ne pourrons aller avant longtemps
    C'est si loin
    Loin de moi, de mes yeux déçus
    Aveuglés aux voûtes d'azur
    Je n'y crois plus

    Je propose à :

    Gicerilla

    Philo

    Boris

    Luz

    Lancelot

    De relever à leur tour, ce petit défi Image hébergée gratuitement chez www.imagehotel.net hébergement de photos et d'image, ou pas. Image hébergée gratuitement chez www.imagehotel.net hébergement de photos et d'image

     

  • Se baiser le cœur et les yeux ailleurs

    AMO_TE.jpgÉcrire l’amour, par défaut, parce que l’on manque à le dire, à le vivre, que les sentiments au bout, des lèvres, préfèrent se terrer la gorge serrée ou en pensées qui ricochent dans un mal de tête qui tue, sur quelques blessures de trop, qu‘on peine à cicatriser. Exposer en couverture, des mots qui se suivent et rester à couvert dans des silences, que rien ne vient remplir si ce n’est l’absence de ce que l’on ne peut atteindre, car on ne connaît pas le chemin. Perdre la raison, halluciner quelques rêves qui traînent encore et suivre son corps en diverses batailles au creux des draps, entre des bras, au fond des nuits, sous des miroirs, en musique, pour combler le vide, quitte à tomber, sans se fracasser à de vains regrets, de ne pas avoir chercher. Définir l’amour, par envie, parce qu’il nous manque, tout simplement.

     

    Illustration Helder Oliveira

     

  • Le clapotis des âmes

    veil.jpg Moi l’ange déchu, Lucifer ou quelque soit le nom que l’on me donne, je suis le porteur de lumière, au plus profond de sombres ténèbres, l’étoile du matin qui peut visiter, en songe, le cœur de tendres  amoureuses. A vouloir être au-delà de tout et plus encore, j’ai arraché mes ailes, sans espoirs de retour. Mon cœur ne bat que pour le désespoir de ces amours impossibles, je vis dans les peines et les chagrins, me nourris de profondes tristesses et me saoule de mélancolies en pleurs. Ton amour pourra me faire vivre, un peu, alimenter mon paradis factice mais jamais au creux de tes bras, dans les caresses et les baisers, je ne serais qu’un mirage, une illusion fragile, impossible à toucher, loin de ton regard et de ton cœur, tu m’effaceras de ton temps à vivre, pour ne garder que le souvenir sulfureux, de ton diabolique amant, unique, rêvé et né dans le froid de l’hiver. Je le souhaite tant, à en pleurer des larmes de sang, qui me permettent, cette nuit encore, de t’écrire, une dernière fois. Je te demande de vivre jusqu’au bout de ton souffle, comme si chaque jour était le dernier, crois en mon amour car rien n’est vain et laisse-moi t’abandonner en croyant faire du bien à ton mal, crois en ma souffrance si cela peut t’apaiser, laisse-moi retourner à mon enfer, que finalement je n’ai jamais voulu quitter, si ce n’est pour t’aimer.

    Illustration Adro N. Von Crow †

  • Un monde à la douleur idyllique

    lucifer.jpg Mon cher et tendre Amour, ces mots pour te mettre, enfin, face à la réalité que tu ne sembles pas vouloir entrevoir. Te souviens-tu de cette nuit d’hiver, où tu as joué à la sorcière ? Avec ce livre déniché au fond d’une boutique sombre, tu y étais entrée comme malgré toi, par curiosité, comme poussée par une force invisible. Cette nuit là, tu avais ouvert le livre sur un maléfice tout particulier, tu voulais qu’on t’aime, tellement. Consciencieusement tu as suivi à la lettre le rituel, allumé les bougies et murmuré aux démons l’incantation. Souviens-toi, Je t’en prie. La fin tragique qui aurait dut être sans issue. Je ne suis qu’une chimère, un être irréel, né de tes fantasmes de femme, je n’ai ouvert les yeux, un matin d’hiver, que pour t’aimer au-delà de tout, te sauver, bravant les feux de l’enfer, pousser par ton appel. Mais il m’est aujourd’hui impossible de rester, le prix à payer serait trop grand, car tu devrais mourir pour pouvoir me suivre et je ne peux l’envisager sans me sentir briser, je ne peux te faire vivre l’éternel tourment, la douleur perpétuelle d’une mort à tout jamais. Mon cher et tendre Amour, ces mots pour te dire adieu et pour te demander, te supplier, de ne plus jouer au creux de la nuit à appeler un prince avec le sang de tes veines. Je t’en prie du fond de mon agonie d’immortel.

    Lucifer

     

    * Un écho suite à une note du Chevalier Lancelot, un défi difficile, faut le dire, j'ai pris un chemin détourné, lié peut être à d'autres, croisés ici et là.
    Illustration Lilyas, Lily

  • Une peine coulait le long de ses jours

    flowerslilas.jpg "Dis-moi que ..."
    Non, il n’est pas fou d’aimer ainsi, même si la folie est indispensable à cet amour, troubles et émotions étroitement serrés autour d’un cœur qui bat, déraisonnable et pourtant qu’il est doux d’être vivant, encore et encore. Mériter la douceur d’une consolation, la tendresse, pour sécher les larmes, apaiser la douleur. Rien n’est vain. S’éprendre d’une ombre, d’un fantôme, de quelques instants volés à la destinée n’est pas dérisoire, s’émouvoir d’esquisses d’un autre qu’on imagine plus qu’on ne vit n’est en rien insignifiant. On n’aime pas plus ni moins, on s’aime autrement, tout simplement.

     

     

     

    Illustration Kirsten Bailey

  • Un rien de poussière à marée basse

    vimark2.jpgApprivoiser les inconstances pour s’apaiser aux silences, cruelles inconsciences, de ce qui touche, au plus profond d’un chagrin qui s’englue d’un temps au rabais, d’un pourcentage en plus, d’une promotion de fin de saison, se piétiner les envies aux humeurs capricieuses de quelques larmes, versatiles. S’égratigner le quotidien banal d’histoires à paillettes, de fantasmes en morceaux, rafistolés à coup de fantaisies, puériles, hors d’âge, au fond d’une cave à soupirs, frustrés d’avoir été trop rêvés, spoliés d’une réalité, simplement imaginée, qui ne dure que le temps de l’envisager, sur un fil qui se tisse, fragile. Les mots hurlent, tempérance, des pensées ainsi couchées, d’analyses, de profils acérés d’avoir été étudiés, à vif, sur des vides qui n’en finissent plus de rien. Rythmer le calendrier d'un huitième jour, d'une heure en plus, petite faiblesse, une fissure dans l'espace d'un temps qui s'échappe inlassablement.

  • Rendez-vous avec arrimage

    vignette.jpg Je me suis faite embarquer, ni vue ni connue je t’embrouille, par plaisir, pour une virée à la fête de l’Huma, pour y retrouver  Fiso, François, Olivier, et d’autres, nous l’espérons, car de fil en aiguille l’idée de pouvoir filer un point de rendez-vous à tous ceux qui voudraient a fait son chemin et je me suis récupéré la patate chaude (bientôt c'est raclette), et voila pourquoi cette petite note aujourd’hui à 10 h 00. Donc si vous voulez nous y rejoindre, faire passer l’info à qui veut, ça se passera ce samedi 13 septembre 2008 à 14 h 00 au stand du Rhône, d’après ma source il y aura de quoi boire et manger, on pourra papoter, s’observer, se connaître, se reconnaître, bref de quoi passer un bon moment. Alors comme le dit Olivier " on se voit à la fête ? Le programme."