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Echos à Vous - Page 10

  • Tu en as eu pour ton dimanche

    free music

     La mort dans l’âme, ou au choix l’âme mise à mort, le fil couper, il est tombé et dans sa chute, à nu, plus rien ne compte que le point, d’impact, sur le sol, au final, ce n’est qu’un rêve, parenthèses. Entre tes guillemets, malgré le temps qui est passé, j’ai retrouvé sur tes lèvres, piquantes, le goût de ce plaisir à l’identique, de ce toi curieusement moi, de ce double aux boucles sombres, de cette profusion à n’en plus finir tellement il est bon de se perdre l’un dans l’autre, une fois tous les quatre ans, est-ce bien raisonnable ? On dirait bien que oui tellement je souris à m’en éteindre les yeux de bonheur, même fugace, ne reste maintenant sur ma peau que ton odeur fantôme, j’irais me doucher plus tard … Moi aussi comme vous, je voudrais tant, sans savoir comment, mais est-ce le plus important finalement ce que l’on veut ou n’y a-t-il pas une subtilité qui nous échappe ? Un truc, une formule magique, un moyen que l’on n’a pas encore saisi à bout de bras avec une telle volonté que cela ne pourra jamais s’échapper. Que les initiés gardent précieusement comme un doux secret qu’il n’est pas bon de partager. Je me demande encore pourquoi le froid après la tendre chaleur, pourquoi cette impression de ne pas être dans le ton, léger décalage, un train de retard qui me fait regretter quelque chose que j’ignore avoir fait, ou pas, cette appréhension qu’il y aura quelque part au final des blessures qui auront bien du mal à cicatriser. Je me sens bousculée, si beau, au dehors, au dedans, on pourrait tellement l’aimer au-delà du raisonnable qu’il ne faut même pas l’imaginer sous peine de tomber, à ses pieds, avec les autres. Tu les entends, quand souffle la pensée, ils murmurent leur absence. Il pleut. Finalement la pluie a attendu la nuit pour tomber, laissant au jour sa part de soleil et de lumière.

  • Réinvestir

    free music

     Difficile de sortir du rien, petit à petit se réinvestir, retrouver ses marques et quelques repères, suivre une lumière, un bruit, une chanson, tirer sur une ficelle ou ramasser quelques cailloux déposés ça et là sur le bord du silence. Des gestes sur rendez-vous, mais pas demain, ni le mois prochain. Des confirmations sur des évidences, des hésitations sur des maladresses, des mots qui blessent, l’innocence pour alibi et la vie qui continue, vaille que vaille, que voulez vous Madame, vous n’avez rien, on n’y peut rien.

    Je retourne sur mon manège en regardant passer les heures, avec un peu de chance j’attraperais la queue du raton laveur, un tour gratuit ne se refuse pas. Je tourne les pages sur un chapitre sans suite, me souhaitant un voleur de nuit assis au bout de mon lit. Ses nerfs à fleur de cœur grignoté, me laisse sans voix, sans réaction, tant je connais cette sensation d’être dévorée de l’intérieur. La sincérité en étendard dans ses larmes, dans ses lettres, l’âme à nue, et un regret pour ceux, qui t’aiment, te parlent mieux, t'écoutent, moins, bien, autrement, dans les liens, et les autres en disposent, là aussi tant bien que mal. Attrapée par ta présence, la douceur, ton attente, je tourne et je retourne tes mots, en osmose. Jeux de langues, la bouche en cœur sur ta candeur, cela te va si bien. Je caresse le moment et le geste dans l’absence, de l’attention qui tombe à pique, l’envers de mon plaisir à ton désir maladroit, je dois te laisser t’éloigner. Et une princesse de rêve fleuri fait couler les pleurs d’un loup, au creux d’une nuit, pour un moment d’une tendre douceur. De vous à vous, j’ai récolté des morceaux d’émotions en perles de mots, en éclats d’intime subtil, que j’enfile et colle au hasard d’un jour qui se traîne.

  • Des mots partout

    d3c03152b3fb85f0f375bae3f8bc4b2b.jpgImago,
    J’observe attentivement la lente métamorphose,
    L’homme se dépose, décalage, ombres et lumières,
    Des ailes, dans le dos du démon à minuit, l’aiguille tourne,
    Fredonne un tic tac et vingt milles lieux sous la terre,
    Pesanteur d’une mue, abrupte, insolente, impudique
    Imaginale, imagimâle dans des envies en apnées
    Pour une nymphe écorchée aux écailles rayées
    Par la pulpe d'un bout de doigt vengeur,
    Subimago, subir mes mots éphémères, ramassés à la truelle,
    Submergée par des pensées en marée basse.

  • Désordonnée

    Comme je le dis souvent, j’ai perdu mes mots, enfin perdus pas vraiment, ils sont plutôt désordonnés, non pas que j’ai pour habitude de les ordonner plus que ça, au contraire, mais là c’est particulièrement, pardonnez moi le bordel. Malgré tout faut que ça sorte d’une manière ou d’une autre, mais fatiguée, je me dis que je ferais mieux d’aller me coucher, mais même moi je m’écoute pas. Tant pis, j’aligne, comme je le fais depuis plusieurs jours, sans envoyer d’ailleurs, j’efface tout pour recommencer le jour suivant, j’ai constaté que les mots clefs recherchés pour arriver sur mon blog étaient tous plus ou moins liés au verbe pleurer, ça m’en bouche un coin, je l’avoue, je ne sais pas si je dois m’en attrister et changer de cap, de genre, de style ou si au contraire je dois assumer le fait que c’est surtout la mélancolie qui me fait écrire le plus souvent et que finalement c’est la tristesse qui plane dans l’air du temps. Je pourrais parler boulot mais franchement j’y suis déjà la plupart du temps sans en plus en faire un créneau porteur, parler d’amour, de sexe, d’envie, de désir, oui un peu mais en faire mon unique fil conducteur je ne le souhaite pas non plus et il y a autrement mieux par ailleurs, je préfère me régaler chez les autres, la politique et l’actu c’est pas mon truc. J’ai aussi constaté que plus le silence s’éternise plus il est difficile de revenir, c’est un fait, il est également compliqué de trouver des sujets qui inspirent, de trouver l’inspiration elle-même qui se planque quelque part , dans un jeu de cache-cache qui se prolonge. J’ai savouré la bonne nouvelle, sans m’occuper de tout ce qu’il reste à faire et j’en suis fière. J’ai savouré un plaisir solitaire, les yeux brillants d’envie, j’ai fermé les yeux sur des mots d’enfant à la tendresse sublime, j’ai vibré, hypersensible, à un coup de tête, j’ai plongé dans une musique qui monte à la tête, j’ai admiré des clichés qui en disent tant et pas seulement. J’ai voyagé par procuration. Je me suis interrogée sur des silences, en me demandant à quoi bon, juste un instant. Et j'ai retrouvé un vieux cd où j'avais sauvegardé des trucs et des bidulles, des machins idiots comme j'aime, aller hop, pour le plaisir j'envois la série "volailles musiciennes".

    http://i27.servimg.com/u/f27/09/01/03/90/th/singer10.gif 

     

  • Toile

     5c01a498e502148410c50ef0c0495a97.jpg

    L’ombre en projection,
    Dépose une fresque au plafond.
    Les yeux perdus, à peindre, surréalistes,
    Dans la nuit fauve, au couteau,
    Des camaïeux de noirs,
    Qui se décomposent.
    Sur un paysage figuratif,
    Qui s’esquisse d’artiste.

    Peinture : Fée d'Hiver
  • Dans l'ombre d'un jour

     Objet du message : ref : coucou
    Aujourd hui 13 janvier 2007
    12 h 30
    Elle m’a quitté
    Je suis seul.

    Et les mots tournent sans trouver leur place. Et ça reste là, en suspension, en souvenirs qui n’avaient pas d’avenir. Sans développement, juste comme ça, je suis là mais pourquoi.
    Des portes s’entrebâillent sur des plaisirs en devenirs et d’autres claquent au nez et à la barbe incrédule de l‘innocente, qui aura fait l’erreur de croire en un espoir, même délicat, même difficile, coupable aussi de n’avait pas su définir certaines limites même fragiles. J’oublie dans un matin où des corps en postures animales s’enlacent à couper le souffle, les mots feulent à la lune sous l’effet des sens en ébullition, sur une vision qui s’efface à contre jour. Je prends tes notes et je me berce à tes cris, je me dis qu’ils vont bien finir pas s’éteindre en manque d’oxygène, en manque de tout, ton souffle court à en en perdre haleine. Et l’amour dans l’ombre de son ombre, est il besoin de définition pour dessiner un désir qui saisi à la gorge, une envie qui laisse à vide sans qu’on comprenne bien ni pourquoi ni comment. Quel que soit le lieu et l’endroit, carrelé ou pas, quand une peau déposée contre un épiderme fait qu’on puisse jouir d’une rencontre fugace. Quand les mots croisés s’entremêlent sur une scène, quand les masques restent bien incrustés, quand le sens en fuite laisse à peine, la place pour la fin de presque rien, en somme, juste tout recommencer. Et quelques silences, voilés de cruel, qui bottent le cul à des attentions sincères, qu’on remballe bien vite au fond du tiroir pour ne pas en souffrir davantage. Le soleil brillait aujourd hui sur une douceur déposée dans l’air, comme un parfum, certains arbres fleurissent déjà en petites fleurs rosées ratatinées malgré tout par le calendrier qui n’est pas raccord avec le temps qui passe.

  • Un mystère dévoilé, Luz

    Comme vous avez peut être pu le comprendre, Chez Un jour la lumière, Luz nous avons pu jouer, Gi et moi à "Jacques a dit" enfin Gi elle dit Jakadi bref c'est pas le propos de cette note. Le jeu est toujours en cours aux dernières nouvelles, nous attendons d'ailleurs une nuque dans les meilleurs délais, mais là aussi c'est pas le sujet. De Jacques en adi, en douce, l'air de rien, avec les photos récoltées, j'ai pu reconstituer Luz, j'ai longuement hésité à mettre cette note en ligne car le résultat peut faire peur aux âmes sensibles et éloigner le public de ce blog au combien agréable et de son hôte tout aussi charmant. Mais après réflexion ... et vu que ça m'amuse beaucoup je l'avoue, bah j'hésite plus. Luz pardonne moi ...

    Image hébergée par servimg.com
  • Mes voyages

    dd455ca4af8cf0e2903eb205a2ee25f8.jpgUn peu partout il y a les vœux, les souhaits, les non-souhaits aussi, les bilans, sur l’année, sur douze mois, une fin d’année avec vue sur blogs, c’est ma première fois, les « bonne année » et tout et tout je ne sais pas faire, j’imagine que je devrais nous souhaiter, à tous, le meilleur, que nos espérances soient comblées, je le souhaite pas, c’est un fait, chaque jour, 365 par an, je vous l’espère et c’est pas aujourd hui qui y change quoi que ce soit. Je finis l’année avec des « voyages » qui me comblent, des lieux où j’aime me rendre, quand ça va bien, quand ça va moins bien, je navigue de liens en liens, dans l’ordre, glanant chez vous des échos.

    J’aime. Fiso et sa joie de vivre, son énergie, ses coups de cœur et de gueule, ses yeux et ses oreilles tournés vers les autres, qui m’interpellent. Manue dans son univers, sa gentillesse, ses colères, ses partages sans fards, ses chaudoudoux. Oh !91 qui nage entre deux eaux, sa sensibilité, ses amours, ses convictions, son cœur énorme largement ouvert sur l’extérieur, sa rencontre qui aura illuminé ma fin d’année d’une douce chaleur. Fée d’hiver, câline, sensible et tendre, qui partage ses émotions avec franchise et talent, été indien. Dans un petit théâtre de la vie, Gicerilla, mon évidence, ma différence qui me touche au-delà d’explications trop simplistes. If6, qui fait des mots des sensations, qui éveille les sens sur des paysages, le tout baigné de douceurs et d’attentions. Andesmas, et ses résolutions qui se réalisent pour mon plus grand plaisir, avec une bouille de porte-bonheur aux rayures fluos, ses espoirs, son histoire. Francouas petit caméléon adorable, fidèle depuis le début, qui me pardonne mes bêtises, attachant en toute franchise. Macaron qui délire, un peu à peine, aux sourires comme des soleils, morceaux de vie, morceaux de lui qu’il offre naturellement. LuJ libertin un jour, un libertin avec surtout un cœur trop grand, sensible au possible, les clichés en noir et blanc illustrant savamment des émotions à fleur de lui, avec des mots il invente un lit dont on ne veut sortir. Opointg, le roi de la déco par le vide, pour le plaisir de le remplir avec talent, quand les mots sont inutiles, l’image invente les moments, instantanés sur le vif. Monsieur, fin de semaine, mon œil réinventer, les émotions à l’arrachée, les clichés à la volée, la tendresse camouflée sur une chanson qui rebondie, délivrée en goutte à goutte mais indispensable. Alex, dans son univers Néo, ses pensées fantaisistes, sa présence constante, ses gestes en délicatesse sous une couche de caractère affirmé, rencontre en rayon de soleil malgré la nuit noire. L’openspace de Philo, tout nouveau, tout beau, surtout chaud, il aime de main de maître, pur délice de le lire et de le découvrir. Je plonge dans les plaisirs minuscules de Rouge, avec un sourire, un rire, je la parcours comme une gourmandise. Quidam Lambda, dans sa grotte ou dans sa bulle au choix, en pensées qui volent ou provoquent, un univers particulier et tamisé, riche de lui. Dana, parfums d’épices, sel et poivre, délicatesse de l’absence pour des présences en caresses. Thierry, T. Brass , depuis longtemps, tellement de talent que cela en devient un peu fou, sur le départ, pour un rêve les yeux ouverts, il le mérite tellement, il n’est qu’amour. Un jour sur une lumière LuZ, tellement tout qu’on lui souhaite le plus beau, avec un peu il fait beaucoup, une délicatesse dans un regard à tomber, en plus il joue. Boris et ses envies, c’est le démon sous une peau d’ange, ses envies sont folles et belles, souvent torrides, ça réchauffe quand il fait froid. Et pour finir Zorg, parti depuis quelques semaines sur des préliminaires, on attend son retour avec impatience, il est doux, fou, délicieux, c’est un mari pas net mais il manque au net.

    Voilà … quand j’ai commencé je n'imaginais pas que cela serait si difficile et pourtant si facile, j’aurais pu vous mettre dans le même panier, faire plus court, garder les mots clefs : gentillesse, sincérité, présence, échange, douceur, franchise, confiance, amour.

    Il y a ceux qui n'apparaissent pas dans la blogchose aussi, Guy, F.A. PasseaKevin, wajdi, Gilles, aller hop dans le panier.

    Bonne année …