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Gabriel ouvre les yeux, Sur une sensation étrange, Un arôme fantôme sur sa bouche un instant déposé. Une senteur minéral dans l’air, Il a dut s’assoupir quelques minutes, La fumée de sa cigarette flotte encore autour de lui. Dans sa main, une feuille où quelques mots ont été écrits, « ta destinée est de trouver le trésor. » Il ne comprend pas, Il n’a pas pu écrire ces mots, Son seul stylo est vert et perdu au fond d’un tiroir quelconque. Il lui préfère depuis longtemps l’ordinateur posé en ce moment sur le lit miteux. Ce qu’il vient de lire a été écrit à l’encre noire, D’une écriture appliquée presque scolaire. Qui a bien pu écrire ces mots, un trésor et une destinée Ca fait quelques années qu’il n’y crois plus Lassé blasé, il a tout laissé derrière lui au fil des blessures. Il traverse les jours, un sac plastique sur la tête, en étouffement spontané. Sa vie est une tombe en marbre noir et froid, Il a juste oublié d’y mettre une date de fin. De nouveau son regard se porte sur les mots « ta destinée est de trouver le trésor » Un mot a été écrit en plus petit dans le coin de la page Il déchiffre avec peine pour finalement dire à haute voix « transfert » et il disparaît ...
Merci àMonsieur Dimanchepour cette photo, encore une que j'ai beaucoup, beaucoup aimé, une question d'atmosphère et de lumière, de lignes aussi ;)
Ne rien regretter, Pas même cette déchirure, Douloureuse meurtrissure. Pour arrêter son errance Il a fallu partir, Pour ne pas le voir revenir, Construire son lendemain Pour mon effacement, Doucement. Goût amer, Et doutes vulgaires, N’avoir aucun droit L’envers d’un endroit Maladroit. Et j’ai jeté dans la valise, Tous les souvenirs, en vrac Les uns sur les autres, trop vite C’est lourd, trop lourd. Je la tiens à deux mains Pour ne pas tomber. C’est un terminus, la fin d’un voyage.
Quand il entre, elle lui impose le silence d’un baiser vorace, gourmand, qui ne semble plus avoir de limites si ce n’est celle de leurs respirations qu’ils n’arrivent plus à reprendre. Elle lui referme la bouche d’un doigt : - tu me voulais maîtresse, ne dis rien et laisse toi faire, laisse moi disposer de toi, mon désir sera ton plaisir. Elle le pousse tendrement vers le grand lit qui prend toute la place dans la pièce si petite, on ne voit que lui, elle l’arrête et commence son effeuillage, le pull, un baiser , le tee shirt, un baiser, la ceinture, un baiser, le pantalon, un baiser sur son sexe qui se dresse dur et tendu sous le sous-vêtement qui peine a le contenir, elle se glisse à ses pieds, les chaussures et les chaussettes volent, elle remonte sur sa nudité, parcourant sa peau de sa langue, tournant autour comme un animal, en respirant son odeur bruyamment, elle l’allonge sur le lit, plongeant dans son regard voilé par l’anticipation de ce qu’il n’a même pas eu a attendre, il n’y a plus rien a dire. Elle laisse tomber le déshabillé de satin blanc, qui s’entortille sur le sol comme une fleur de lune. Il tend un bras, une main pour la faire venir a lui, elle le retient : - tu me voulais dompteuse, ne bouge pas et laisse toi faire, laisse moi te faire l’amour, tu seras mon plaisir et je serais ton désir. Et elle l’a aimé comme jamais on l’avait aimé, goûtant son essence à la source, le faisant vibrer et crier, chaque centimètre de sa peau de femme a aimé chaque centimètre de sa peau d‘homme. Elle s’est fait jouir à son sexe, se glissant, va et vient charnel et fusionnel, le chevauchant amazone d’un autre temps, sa bouche l’a tellement aimé qu’elle lui a offert dans un baiser sa semence douce et acidulée, don du plaisir, don du désir. Elle l’a tellement aimé qu’il a cru en mourir, frôlant la mort, petite mort, et les cris ont déchirés la nuit, elle et lui symphonie éternelle, vulgaire et pourtant si belle. Le sommeil les a pris au petit matin, sur un rayon de soleil ils ont ouvert les yeux, dans les yeux, sur un sourire, elle s’est blottie au creux de sa chaleur, de ses bras, la bouche à son oreille : - Bonjour mon amour ... tu m’écriras demain ou un jour à venir, ce que tu as ressenti cette nuit. Un jour sans prévenir tu m’imposeras le silence toi aussi. Et ainsi notre désir sera notre plaisir, l’un et l’autre pour nous. Mais je ne veux pas attendre, je ne veux pas souffrir sur des espérances, je veux que ça arrive comme ça, par hasard, je ne veux pas taquiner mes envies avec des fantasmes une fois par mois, je veux vivre et t’aimer comme je peux et non pas t’aimer pour vivre un peu.
Ce soir je râle … pour changer ! Je râle pour différentes raisons, diverses et variées voir avariées, je ne sais pas si je l’ai déjà dit mais je suis une râleuse, une vrai, une bruyante, une qui fait du bruit, j’ignore pourquoi sur le blog je ne le fait pas ou rarement, mais ce soir je râle … Je râle car j’ai oublié mon téléphone portable sur mon bureau, alors que peut être, on sait jamais, on pourrait avoir envie de m’envoyer un sms super sympa ou adorable, voir les deux ou de me passer un p’tit coup de fil juste pour le plaisir de m’entendre râler, bah oui j’ai des amis vraiment conciliants qui m'adorent par dessus tout, et à l'idée que ce petit message sympa et adorable passe la nuit tout seul, perdu, sur un bureau, dans le noir et le froid, je pleure ! Je râle car j’ai compté, calculé, me suis déconcentrée un peu, en calculant les indices, les analyses comparées, les hommes, les femmes, les catégories, les pourcentages, les entrées, les sorties, pour cette nao qui n’est presque pas obligatoire car un accord n’est pas envisageable ni même indispensable, aller hop procès-verbal de désaccord et on en parle plus. Je râle car ma messagerie Hotmail qui me donne satisfaction depuis de nombreuses années, bah là pour le coup c’est problème sur problème, ce soir ou on ne me reconnaît pas (merde fait chier) ou si oui les mails ne partent pas car le serveur trucmachin ne fonctionne pas, mais j’ai des mots d’amour ou cochons a envoyer moi (ou à recevoir) !!! Faudrait voir à faire le nécessaire rapidement et dans les meilleurs délais. Je râle car mon carma, je me demande si lui aussi il fait pas une erreur, ou il ne m’a pas imprimé correctement ou il a décidé de me contrarier juste pour m’agacer, sur que c’est un vicieux. Je râle car j’ai envie de vapeur, de savon noir et que j’ai rien de tout ça sous la main. Je vais vous dire, la vie, elle est injuste de temps en temps et j’ai pas parlé des grèves et de tout ce qui m'agace ces derniers jours, après tout il y a aussi énormément de choses magnifiques par ailleurs qu'on apprécie encore plus.
Transparente, Les regards glissent Sans s'attarder Lassés, blasés Préoccupés ou trop occupés. Elle reste là, Les regardant passer, Les regardant s'aimer A se séduire, Inlassablement Un peu, à la folie, Passionnément, pas du tout. Elle se faufile, A contre courant En s'émouvant En embrasements Jusqu'à l'indécence. Elle n'est qu'apparences, Dans sa transparence Elle deviendra absente Et les regards glisseront Sur une nouvelle ombre à ignorer.
J'ai trouvé ça flippant voir écoeurant alors que c'est pour la bonne cause (les enfants de Philippines) l'accroche étant "Si vous n'aidez pas à les nourrir, qui le fera" ça vous accroche vous ?
L'instant d'après je suis tombée sur ce site fridgewatcher "Nous sommes ce que nous mangeons". Ironique ...
Tu m’as dit que depuis un moment mes mots t’échappaient, qu’ils étaient plein de contradictions et qu’ainsi jetés leur sens en devenait obscure. C’est possible, c’est même une évidence et je dois reconnaître que c’est un peu le but, je n’ai pas non plus l’envie que tout se devine en évidences. Mais aujourd hui j’ai une évidence au creux de la tête, un désir sur la peau, et juste quelques mots en échos : « Je suis restée sur ma faim, Un jour je te ferais l’amour au petit matin.» Tu me répondras c’est pas notre destin, et moi de te dire, on s’en tape, c’est juste un matin, c'est pas un demain, c'est pas un toujours, ni même de l'amour mais putain qu'est ce que ça fait du bien !