Découvrez Mauss!
Me sous-entendre, sur l’onde d’un mirage pour m’emballer, sans l’ombre d’un espoir. Croire que je pourrais me laisser planer, ambiguë, entre les pages d’un secret qui s’illusionne d’un silence. Crois-tu en l’équivoque d’une énigme qui ondule ? Au crépuscule, de ces heures transpercées de part en part, par des minutes, critiques, sur le fil. Inexplicable, dérobée par un confidentiel et mystérieux moment de quiétude, mais chut ! Tu ne saurais avouer le trouble qui t’agite, ce qui fait vibrer ta peau sous le feu de l’anticipation, peux-tu deviner la lame qui s’enflamme sous le flot de ton imagination en goutte à goutte, qui s’écoule, qui se bloque, qui s’y frotte, pique-moi. La mémoire s’amuse sous l’évocation de nos troubles-frissons crevant l’obscurité de ces vies qui s’amplifient aux caprices, de vouloir tout changer, tout aimer, tout briser et recommencer, encore, tant, autant, en oubliant les si, définitifs. Après cela, m’emporter sur allusion, la réticence gorgée d’équivoques avances, subtiles mi-temps, saupoudrées de solitudes, qui sans un bruit passent. Défaillances, dans cet espace, ma petite faiblesse, entre avant et pendant, je te manque au présent, si seulement cela avait pu, hier, il est trop tard, salaud de temps, qu’on ne remonte, qu’en rêve.*
* Ces mots sont le résultat d'un défi lancé par Le caméléon ayant pour thème "L’équivoque, l'imprécision, le sous-entendu" et je l'ai relevé à ma façon, évidemment, bien sur le défi reste ouvert, forcément.