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Voyages de nuit - Page 49

  • L'écriture est à l'âme ...

    free music

    387499018.jpgHier, j’envoyais le « Bougrenette Express » comme ça et comme c’était venu :

    C'est les yeux fermés, que je compte les minutes des jours qui s'étirent étrangement, entre joies inattendues et peines reconnues, mon temps est arc en ciel, je ne sais pas si je déteste ça ou au contraire si c'est comme cela que j'aime ...

    Je m’interrogeais sur ma façon de vivre certaines choses, entre noir et blanc, entre par goût ou en dégoût, sans trop savoir, comment, pourquoi et surtout qu’en faire pour que cela soit moins cruel. Ce matin, sur le bureau, le courrier du jour, et surtout une enveloppe, pli personnel, et un sourire, une pensée pour Gi, instigatrice d’un défi, encore,  ici , Développement Personnel Harmonie, étude gratuite de graphologie, « L’écriture est à l’âme ce que le rêve est à l’inconscient : un langage » je me devais donc d’essayer. Et ce fut fait, de mon écriture de cochon, à l’arrache, comme d’hab, fautes comprises malgré le modèle et énormes ratures. Je vous livre ici le résultat brut, sans commentaires de ma part, sans en tirer de conclusions, ceux qui me connaissent un peu ou beaucoup sauront et pour les autres je sais pas, vous pouvez   essayer  vous aussi, je n'ai pas l’impression que cela soit du temps perdu, même si l'on peut noter le même paragraphe chez Gi et moi, celui relatif aux phénomènes contradictoires.

    « … en lisant votre courrier, j’ai été interpellée par la forme de vos lettres qui démontre un besoin de non-conformité, une recherche d’originalité et un besoin de se démarquer de la pensée générale ; bref un refus de la routine.

    Vous êtes certainement volontaire, vous aimez vous battre pour des idées.

    Vous avez besoin d’affronter vos semblables et la vie de tous côtés. Vous vous épuisez dans les habitudes, vous vous accomplissez dans les difficultés. Ces différents traits de caractère peuvent vous amenez à des désaccords intérieurs que vous pouvez avoir du mal à gérer. 

    En avançant dans mon étude je découvre certaines difficultés. Tout d’abord, sur le plan psychologique, je relève l’existence de phénomènes contradictoires. Ils peuvent même révéler un ancien conflit. Sa conséquence est un manque de confiance en vous qui interdit à vos potentialités de s’exprimer pleinement ; ceci peut générer une certaine maladresse ou une mauvaise aptitude à faire les meilleurs choix.

    Il est évident que les hésitations et les conflits psychologiques ont un retentissement immédiat dans votre vie affective. Votre attitude en découle directement. 

    L’orientation de vos lettre, à elle seule, suffit à démontrer votre bonne capacité réalisatrice, de l’énergie et le sens des contacts. Vous êtes mobilisable vers des objectifs prudemment analysés.

    Votre vigilance votre volonté et votre fermetés vous rendent responsable. Votre optimiste est sans excès. Les gens qui vous entourent ont du mal à percevoir ce que vous ressentez profondément. 

    Votre écriture est plutôt « grande » par rapport à la normale. Ce qui dénote chez vous une forte personnalité. Votre entourage vous reconnaît comme une personne énergique.

    Vos désespoirs sont aussi grands que vos enthousiasmes. 

    Vous possédez un tempérament audacieux et assuré. Votre puissance réalisatrice vous donne confiance pour d’éventuelles réussites.

    Votre flair en ce qui concerne les rapports sociaux est un atout vous permettant de vous comporter de manière adéquate mais il peut arriver que vos décisions face aux personnes soit très sévères. 

    Attention : votre fierté et votre ambition parfois arrogantes peuvent être perçues par certains comme une gêne.

    Mais cette arrogance et cet orgueil ne sont-ils pas le reflet de votre grande inquiétude ? 

    Vos traits fusent vers le haut de vos lignes. Cette écriture élancée est typique des personnages à l’esprit vif, toujours à la recherche de buts ambitieux. Rapide dans vos décisions, vous aimez vivre vos inventions et vos idées même si elles ne sont pas toujours raisonnables.

    Vous devez prendre garde à ce que vos projets surdimensionnés ne deviennent pas utopiques. Car vous pouvez alors facilement perdre le sens des réalités.

    A cela s’ajoute une grande sensibilité, prépondérante dans votre caractère et qui prenant le pas sur votre objectivité, vous amène à des états d’inquiétude, voire d’anxiété. 

    Vous possédez une certaines clairvoyance qui vous permet d’avoir un rapport intense avec les choses et les personnes. Tout est bien tranché dans votre façon de raisonner.

    Vous poursuivez un idéal, et ce aussi bien dans votre vie personnelle que professionnelle. Vous ne faites jamais les choses en demi-mesure, vous êtes complètement dans vos réalisations. 

    … Nous venons de voir un pré-bilan à partir de 10 paramètres, en graphologie il en existe environ 250 à étudier c’est pourquoi …"

  • Méli-Mélo

     1er mai

      Je suis "retombée" sur le "Prince Bleu" par hasard, bizarre ...

    J'ai vu  Un secret  j'ai beaucoup, beaucoup, aimé ...

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    J'écoute ...

    free music

     

    Je lis du vent ...

    2005558791.jpg"La peur règne et rôde : "rester soi" murmure-t-elle dans son abri de peau. Car l'oiseau fou, le Morphnus, passe dans les corps en siflant "métamorphose" ! Puis son chant , qui vient de la bleue terre, du violon -sable et du sirop des cuivres, se fait souple et sinueux ..."forme se déforme, se transforme l'orme, le fluide flue, le feu est froid, ciel devient miel, écoule-toi ..." siffle d'oiseau."

     

     

     

     

    Je vous épargne, les "Je bois", "Je mange" et "Je fais" j'ai pitié

  • Je vole pas haut

     

      (Merci pour ce cadeau)

    Poisson vole et betterave chante, le nez dans le col, le personnage, ombré de chagrin, plonge, dans sa peine et s’élance, à l’infini, pour un pied de nez, c’est magique, c’est sublime mais si triste, la tristesse a cette beauté assassine, auquel rien ne résiste. Je tire un trait, profond, un qui fait mal, un qui efface, sans traces, à en serrer les points, de rage, au ventre, au cœur, qui va et vient sur la sensation, qu’au fond, ces coups, l‘un après l‘autre, te mettent à genoux, à bout, de souffle, absent et l’amnésie qui ne veut pas venir, m’épuise. Je déchire la mémoire, en morceaux, petits, qui s’envolent, ou se collent, au sol, à l’envers, le dos tourné, sang dessus dessous, aucun sens, bout à bout, sans comprendre, blessée, heurtée, tout juste abîmée. Sous l‘emprise d‘une sincère, vérité, tueuse perverse, si ce n’est, cette envie, d’appuyer, encore et encore, de jeter du sel, à vif, là où ça fait mal, et la peine s’écroule, en miettes, de la blessure sans trace, invisible, elle s’enfuie, s'esquive, maladroitement, sous X, car l’histoire ne mérite même pas qu’on s’y déclare, en flammes, en cendres qu’on jette d’un geste, discrètement, au dessus de l'épaule, fais un voeux, s'il te plaît, pour se faire du bien, sans altération, vitale, pour t'inventer vivant, enfin, c’est ainsi, je le sais et pourtant, parfois, j’y crois plus et je plonge, au fond, pour retrouver les raisons, à défaut de ma raison, d'être, d'aimer, qui s’enfuie, elle aussi, tant mieux, c’est délicieux, le plus souvent, sous l’emprise de mes sens, en placebo, pour ce qui n’est pas beau.

  • The retour

    Il y a des heures et des jours qu’on aimerait étirer à l’infini, d’autres, pas, mais c’est pas le sujet. J’aurais aimé le poids des mots, c’est pas le cas, pas encore ou jamais c'est peut être pas plus mal. J’ai quelques photos, sans chocs, sauf une, pour moi, pour nous, un souvenir, un beau, un sourire, un  sublime  , tout autour je dépose, du tout, du rien, juste pour marquer les moments, pour figer sa mémoire en couleur pour revenir, doucement, mais sûrement.

    Image hébergée par servimg.com Image hébergée par servimg.com

  • A vous

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    Et oui je suis partie, enfin je suis sur le chemin, en route, quelque part, ailleurs, je me répulse tranquillement, je vais là (voir ci-dessus), voir mon p‘tit frère et mon neveu d‘amour, avec mon fils à la folie, jouer à me balader à l’aventure, je ne pense pas pouvoir en tirer une bande dessinée  Improbable  mais une jolie carte postale, avec un peu de chance, pourquoi pas. Il y fait beau, partout, ou alors c‘est juste une illusion, dans le fond, ce n‘est pas le plus important, c’est un plaisir, de plus sur le chemin, demain, je m’arrête chez  if 6 was 9   , ça me colle le sourire banane, tout comme  Les chroniques de Mandor  où je me promène de plus en plus, d’une part parce qu’il est fan de  Pierre Lapointe  , d’autre part parce qu’il aime ce que j’ai envie d’aimer en ce moment, p'tain de chance quand même. Depuis plusieurs jours, je lance  Chat, Alice  et ça me déchire un truc, je sais pas encore quoi mais c’est un fait, j’adore.


    Je vous embrasse, à bientôt, sûrement, peut être.

    Val

  • Sucrer les nuits

    1615499981.jpgSur le carreau, je roule mais j’amasse que dalle, ainsi soit il et les feuilles d’artichaut de mon cœur s’éparpillent sous ton souffle, l’araignée de mon plafond se marre comme une baleine à ces mots confondus qui se mélangent sans suite et pourtant rien n’est innocent, la haine nourrie la peine, à la p’tite cuillère, des jours et nuits suffisent pour mentir et s’enfuir à tire d’aile, la puce à ton oreille te murmure un « je t’aime, mon amour » comme on expire, c’est un point, en ponctuation, sans souffrances, sur le chemin de l’enfer bétonné de tes intentions qui remontent en frissons dans le creux de mon dos et la peine pourrie la haine, qui se vomie, en douceur, dans un coin, sans témoins, pas de traces, les yeux noyés sous l’acidité de mes déraisons, dans la lumière d‘un feu de paille, qui s’écaille de toi.

    podcast

  • Fin de semaine.

    160332492.jpgBon ok je l’accorde à qui voudra, il y a des moments, comme ça, qui cassent, où l’on n’a pas forcément l’envie, je dirais que pour moi en cet instant c’est une crise de flemme aiguë relativement activée par un petit agacement face au monde virtuel, je pense que personne n’a raté l’épisode « fermetures » des uns et des autres, puis il y a les blogueurs qui ne répondent pas aux commentaires de leurs lecteurs, ça je dois avouer qu'il y a un moment que ça dure et que j’ai toujours du mal à m’y faire, même si j'apprécie beaucoup mes lectures chez eux, mais clairement je me dis aussi que c'est sûrement moi qui me plante. Par contre une chose que je n'avais jamais vu, c’est mon commentaire police noire sur fond noir, sur un nouveau blog, il y a quelque chose qui m’échappe sûrement, mais j’adore ce principe du message secret, suffit de surligner, mon coté « je veux pas grandir » qui s’éclate (d'ailleurs dans cette note ... âme sensible s'abstenir). Du coup je me suis amusée, cette semaine, d’une part avec les nouvelles présentations hautetfort, merci à eux, (mais je déteste le bandeau de pub) et avec blog it express et sa fonction carnet de bord, publication par mail ou mms de photos, rapport à mes prochaines vacances de fin de semaine prochaine, que je n'avais pas encore pris la peine d’essayer, je lâche déjà l’affaire, après tout ça fait doublon, et puis sur le site, voir sur le coté « bougrenette vient d’arriver » « bougrenette a modifié ci » « bougrenette a publié ça » (p'tain qu'il est chiant ce matin ).  J'ai la pression qui monte dangereusement, ceci dit ça m’a permis de découvrir, de jeter mon œil, dans des blogs vraiment sympathiques, même si je n'ai toujours pas capteré (bordel ! c'est un participe, pas un infinitif ! ) qui pouvait bien me "visiter (er on peut dire me prendre)". Aller bénéfice du doute. En attendant je viens d’écrire pour ne rien dire, enfin presque, ça m’a permis de ressortir mon seul fantasme visuel (Clive Owen pour le parfum Hypnôse, moi il y a des mois que je suis hypnôtisée sur ses yeux, sa bouche et tout ce que j'aime à imaginer) pour illustrer cette note et une chanson de Aldebert que j’écoute en boucle en ce moment. ps : cette semaine est classée ***** sur mon échelle personnelle des couleurs à la vie, merci aux artistes de mon temps qui passe.


    podcast

    Ci après deux notes, deux commentaires que je voulais sortir de l'ombre, deux échos à Simplifie-moi, je voulais les mettre en lumière parce-que et c'est comme ça.

     

  • Alex sur "Simplifie-moi"

    Se taire c’est pas mourir, se prendre c’est lier
    Nos sangs pour en nourrir ce moment tout entier
    Ce moment où l’on donne plus qu’une éternité
    Où l’on reçoit en loi le simple fait d’aimer

    Se vivre, se délier, au diable les hier !
    Au feu, au si bon feu les pages sans lierre
    Sans liens d’aurores franches et sans serments de pierre
    Etre ivres, se serrer parler en langues fières

    La sueur en rosée et les mots en baisers
    Le corps en écritoire, l’embrasement de dire
    La foi qui peut se lire en perles vives ailées
    Tels deux anges damnés mais qui soudain respirent

    Alex Néofantaisie