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Voyages de nuit - Page 53

  • Into the wild

    9c2e963e46a117df1ac24e7a4997605d.jpgCela commence par :

    Il est au sein des bois un charme solitaire
    Un pur ravissement aux confins du désert
    Et de douces présences où nul ne s’aventure
    Au bord de l’océan qui gronde et qui murmure
    Sans cesser d’aimer l’homme, j’adore la Nature

    Lord Byron

    Maintenant je marche « Into the wild » vers l’inconnu.

    Et cela fini par ces quelques mots :

    Le bonheur n’existe vraiment que si il est partagé.

    L’histoire d’un homme, Christopher McCandless à la personnalité complexe, à la fois sociable et solitaire, qui avait inspiré le livre Voyage au bout de la solitude, de Jon Krakauer. Sean Penn en a fait un film qu‘on aime ou pas.

    Je crois que je vais me tourner vers le livre.

    Jon Krakauer s’intéresse à l’histoire d’un jeune homme de 22 ans parti vivre l’aventure en Alaska, n’emportant avec lui rien de plus qu’un sac de riz, une paire de bottes et un fusil de petit calibre. Il avait choisi de se lancer à la recherche de la liberté absolue, il avait tout quitté pour vivre une aventure extrême.

  • Dans de beaux draps

     podcast

    09eaa867982b9a1382fd5d4f6f9f2e4d.jpgIl était une fois. J’aurais voulu m’endormir dans ses bras, J’aurais aimé me blottir contre toi, Juste une illusion, un petit frisson, au creux d’une nuit. En vouloir plus, sans envisager davantage. Le trouver par hasard accroché dans mon temps qui passe, sentir son souffle dans une seconde, imaginer ses mains sur des minutes et filer les heures pour une toile rugueuse, cocon de toi. Pour la lente métamorphose. Je me raconte des histoires, d’amours et de mirages quand dans le soir se dessine un désir, alors que le corps frémi force 6, sans contrainte, sur l’échelle, à l’envie. La princesse de pacotille s’immisce dans la faille, s’engouffre, plonge dans le delirium sans valium et sous ses doigts son corps tendu à se rompre, s’étire et s’envole, un peu, au dessus du sol, apesanteur d’une solitude éclaboussée de micro particules de bonheurs à l’arrache-cœur. Vaporisée et effacée, l’invisible invitation à rêver en noir et blanc, c’est sur le bord d’une couleur qu’elle se couche au petit matin, à l’heure où tout recommence. J’aurais voulu, il ne fallait pas, et ça cogne bruyamment, enfermé quelque part, au fond d’une tendresse, avec le reste.

  • Des mots partout

    d3c03152b3fb85f0f375bae3f8bc4b2b.jpgImago,
    J’observe attentivement la lente métamorphose,
    L’homme se dépose, décalage, ombres et lumières,
    Des ailes, dans le dos du démon à minuit, l’aiguille tourne,
    Fredonne un tic tac et vingt milles lieux sous la terre,
    Pesanteur d’une mue, abrupte, insolente, impudique
    Imaginale, imagimâle dans des envies en apnées
    Pour une nymphe écorchée aux écailles rayées
    Par la pulpe d'un bout de doigt vengeur,
    Subimago, subir mes mots éphémères, ramassés à la truelle,
    Submergée par des pensées en marée basse.

  • Dans la série, rencontre

    Philo il y a ceux qui suivent et les autres, donc lors d'un précédent échange, certains on peut être noté que Philo bah il habite pas très loin de mon bureau, et oui et oui le monde est petit et c'est tant mieux. Et bien ce soir j'ai offert un café, de bon coeur et avec un grand plaisir, faut dire aussi qu'il est arrivé avec des chocolats, franchement ça le fait, attention charmante pour un homme qui l'est tout autant (faut juste enlever le e) on a fini dans le noir, dans la cuisine, sans penser à allumer la lumière. De bien bonne compagnie Philo, bon il faut juste recaler le réel avec le virtuel, dans son cas vue le créneau porteur évidemment il faut un tout p'tit temps d'adaptation, mais tout petit le temps, tellement dans le réel il colle bien. Philo tu connais le chemin, la machine à café, bougrenette, tu repasses quand tu veux tu es le bienvenue. Tient en parlant de ça, j'y pensais hier en lisant les commentaires sur la note précédente (d'ailleurs visiblement je tiens le sujet du moment avec nos rencontres, dîner, café) le cas échéant si ça collait pas, si le courant ne passait pas pour une raison ou une autre, je me demandais si on oserait le dire, c'est vrai quoi avec ma manie de faire des notes sur le sujet c'est tendre le bâton pour me faire battre. Sinon à part ça, vu les yeux qui brillent de Fiso quand elle parle d' Antony and the Johnsons, la curiosité aidant j'ai cherché, j'ai trouvé, j'ai adoré, et je trouve cette version live en duo avec Boy George sublime.

     

    Et ce soir je regarde ça, je sais on s'en moque un peu mais bon c'est tout moi, je rebondis sur ce que l'on me dit, et quand on me dit va y c'est formidable, bah et hop ...

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  • Après-diner

     A la question « pourquoi je bloge » il y a une réponse évidente : pour les rencontres.

    Comme ce dîner, hier, et le plaisir de connaitre ceux qu’on s’est surpris à aimer, ceux qu’on a appris a découvrir au fil des mots, de ce qu’ils ont partagé, donné, offert. Quand autour d’un verre et de quelques bricoles à grignoter, on fixe au fond de sa mémoire un sourire éblouissant, un pas de danse, des éclats de rires et des blagues à deux balles. Rencontres improbables des différences, des vies, des envies, et ça marche, enfin je crois. Quelque part c’est pas évident, il faut l‘avouer, après avoir plongé dans l’intime du blog on cherche à se recaler face à un regard, à trouver sa place dans le réel.

    Je note dans un coin de ma tête quelques infos :

    Alex  n’aime pas les fruits de mer et il n’a pas goûté
    - Igor la purée mais il a tout mangé
    - aucun n’est ponctuel
    - il y avait du vin pour au moins 20 personnes
    - j’ai adoré revisiter le dernier étage
    - pas un n’a été capable de refermer le frigo correctement
    - Le monde est petit
    - Fiso est aussi belle que ses yeux
    - Avec un torchon Fabien  et Alex c’est une équipe qui gagne et avec le sourire
    - il faut que je commande du déca pour Oh!91 (! C’est la petite coquetterie )

    J’ai adoré cette soirée, avec juste un petit regret l’absence de ceux qui sont trop loin et que je ne peux rencontrer comme je le voudrais.

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  • Obscurité

    podcast
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    La lune s'efface,
    Nuit noire.
    Obscurité à déchirer
    A coups de peurs.
    Le cœur s’affole,
    Battements défaillants
    En rythmes sanglants.
    Le corps, la sueur en linceul
    S’épuise.
    A s’abîmer au sol
    En un dernier tressaillement
    Compulsif.
    Cauchemar fatal,
    Si ce n’est le sourire
    Sur ses lèvres posé
    Et le clair de lune
    Dans son regard voilé.
    Photo : Nejfi

  • Sur un air de plaisir

    c76eeed417632544fa1bbe9ec48a22ad.jpgLe cœur ailleurs et la raison je ne sais où, je me laisse aller à des pensées incontrôlées. Un vendredi soir quelque part, la soirée se prépare, sur un trottoir deux regards se croisent, par hasard et se figent sur un trouble. Le regard sombre, la peau gourmandise chocolat se devine sous la chemise entrouverte, un bijou d’ambre brille sous la lumière artificielle du lampadaire, différent. Les yeux se quittent espérant déjà un retour, autrement. Salle de restaurant, on s’active, on rit, on parle, on fait la gueule, ou comment être seule au milieu d’une foule. Les musiciens s'installent, accords, reprises de tubes qu’on fredonne sans y prendre garde, et des mains confiseries câlinent une guitare électrique, le regard dressé, dans mes yeux, illusion, l’angle est propice à une rêverie. Dans un sourire spontané, ses dents du bonheur clouent définitivement, mon fantasme au creux de mon ventre. Les minutes passent envoûtantes, sur un air de Toto, l’image de ses mains fines et agiles sur un autre instrument sans cordes, l’envie brûlante, d’offrir mon corps pour une partition aux notes aiguës de jouissance sous amplis. Besoin urgent de prendre l’air, une cigarette, la loi soudain en prétexte, pour justifier la fuite loin de cette chaleur impromptue, le sol inégal rendant la démarche, rehaussée de 10 cm, en clin d’œil, difficile, je file vers la sortie, à mi-chemin, un escalier monte, sombre, une corde tendue sur le mur, comme pour s’y hisser, tentation d’aller trouver là haut, une solitude, je m’y engage, aventurière, je devine derrière moi une présence que je n’osais envisager, n’osant me retourner ne pouvant qu'imaginer, j’atteins mon but, un palier en bois usé, une porte entrebâillée que je pousse d’un air décidé, l’ombre sur mes talons, le décor importe peu en cet instant. La musique fut belle, puissante, envoûtante, et sous les mains fines et agiles j’ai chanté de plaisir, trouvant sur ses lèvres gourmandes un tempo tribal et sur sa peau mystère la mélodie d’un refrain charnel. Sur mes sens reste encore un parfum étrange, l’éphémère d’une aventure ou d’une histoire, il était une fois, peut être, une rêverie, ou un souvenir, quand le cœur et la raison ne sont pas là, on aime autrement.

  • Histoire de coeur

    Image hébergée par servimg.com

    Ne pleure pas ...
    Tu le reverras ton coeur,
    C'est un fugueur,
    Il ne connait pas la peur.
    Il a voulu
    Faire un bout de route,
    Il ne voulait plus,
    Etre sur la touche.
    Avec toutes les belles histoires,
    Que tu lui as racontées,
    Il a voulu vérifier,
    C'est justifié.
    Evidemment toi,
    Sans ton coeur,
    Tu te sens seule.