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Voyages de nuit - Page 51

  • Pas si bête

    Coup de foudre, coup de coeur, pour ce site, comme un certain gaulois un peu enrobé, je suis tombée dedans, par hasard ou par accident comme on voudra, vu le temps que j'y ai passé, de page en page, d'image en image, je partage, il n'y a pas de raison. N'hésitez pas à pousser la porte du blog de Goubliboulga, c'est que du bonheur et plus encore. Petite mise en bouche :

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    Pas si bête

  • Tête ailleurs

    91384688.jpgJ’ai la tête en bord de mer
    Transportée par une histoire
    Que l’on m’a raconté
    Sucrée-salée, en cœurs brisés
    Le mien tout retourné
    A la dérive
    J’ai le corps en bord de mer
    Caressé par des pensées
    Assise sur une falaise
    Témoin un peu voyeur
    D’un couple à son bonheur
    J’ai ma tendresse en bord de mer
    A deviner la douleur
    De ce rêve fantasmé
    De l’être deviné
    Tant espéré


    Je me suis retirée
    Sur la pointe des pieds
    En émotions
    Posant là quelques mots
    En rappel à cette histoire
    Laissant en écho sur le rivage
    L'écume d'un amour en partage

  • Une minute

    1537055728.jpgAu début il y avait Chups mais une chanson de l’époque invitait à les consommer avec le slogan "Chupa Chups", soit "sucez Chups". L’air eu un tel succès que Bernat l'inventeur du produit Barcelonais le plus célèbre dans le monde a dû adapter le nom de la fameuse sucette. Plus tard, c’est Salvadore Dali qui en a dessiné le logo. C'était la minute sucrerie d'une non-fumeuse depuis quatre jours et qui commence déjà a en avoir raz le kiki de sucer pour compenser.

  • Métissage et croisements

    Dans l'art actuel, au programme de la 5è Biennale Européenne d'Art Contemporain. Ayant vu les oeuvres d' Igor sur les murs de sa maison, j'avais vraiment envie de les voir exposées. Décision fut prise, et me voila vaille que vaille en route, sous la pluie, plongeant dans les bouchons du périph, au péril de ma vie, en route pour le 95, Eragny. Je ne vais pas raconter l'expo,  Igor et Fiso l'ont déjà fait et très bien. Je vais donc juste déposer aujourd'hui, certaines des photos qu'on m'a gentillement autorisé à prendre à titre perso, Igor j'ai un message personnel de la part de la personne qui veillait sur l'expo aujourd'hui : tes mosaïques plaisent vraiment beaucoup. Un mot aussi sur la salle des Calandres ancienne papeterie réhabilitée, un superbe bâtiment qui vaut à lui seul le déplacement. Une lumière sublime, même à ciel couvert.

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  • Détail

    1395260853.jpg"Iron Man, c'est comme Superman sans le slip" peut on lire sous une photo du super héros dans le magazine PC JEUX, finalement, de me dire, c'est pas le collant qui est le plus important quand on a des supers pouvoirs ...

  • Fin de soirée

    1084633602.jpgFin de soirée, un peu arrosée, ses propos prennent un aspect vaporeux, hachés, entrecoupés par des silences en bord de songes, elle est ailleurs et c’est une autre histoire. Elle aime comme elle vit, elle le devine sans avenir, elle le veut à petit feu, ça se voit dans ses yeux, brûlant d’une envie incandescente sous l’effet d’une chaleur à consumer son corps, pour une brûlure intense. Elle se rapproche, glissant ça et là, quelques mots à contre temps, hors sujet et le désir au creux des reins, elle regarde ses mains, les imaginant déjà parcourant sa peau, ses mille recoins, ses secrets plaisirs, elle observe ses lèvres pleines et gourmandes, ignorantes du caprice qui l’a prise de clouer sa bouche de baisers, le réduire au silence où plus rien n’a d’importance. Elle peut l’aimer, un peu, beaucoup ou pas du tout, passionnément sûrement, il la comprend, elle le sait, elle le voit, elle le sens, c’est dans l’air de l’improbable, fatalement, hors limites, si ce n’est celle de la fièvre qui ravage ses nuits, elle peut l’aimer sans suite, en fuite, en courant, comme on se noie, désespérément, amoureusement, à la folie du tout est possible. Ou garder le silence, au bord de ses songes, lui dire au revoir sagement, il n’y verras que du feu, c’est peut être mieux.

  • Les dimanches se suivent mais ne se ressemblent pas

    free music

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    Absences et silences, pourquoi pas, je me tourne et nous retourne, en tous sens, pour le plaisir des moments, pour les délices des instants conjugués en des temps composés. Que dire, que faire des riens en envisageant autre chose dans un caprice, pour briser l’idée fixe que si c’est écrit ainsi, il faut le vivre jusqu’à la fin, vaille que vaille. Non, je ne le peux et ne l’envisage pas, et je laisse aller, ça court sur ma peau, leur offrant un tout est possible, si je le désire, un pourquoi pas, à tue tête, et je vous emmerde ! Sans coller au formaté, aux histoires préfabriquées, aux rêves inventés de toutes pièces pour faire joli dans un décor qui n’est pas le mien. Tant pis si un mot fin s’inscrit dès la première minute, je m’en tape, ça se vit, ça se savoure, à la saveur acide des choses qu’on s’autorise au-delà du raisonnable mais de tout son cœur, même si parfois, même avec le temps, ça saigne doucement, quelque part, ça gratte un peu, quand ça fait mal, à peine. Le vrai, le vivant, qu’on touche, de ses mains, de ses lèvres, de son coeur, les yeux grands ouverts pour ne pas en rater une miette. Qu’on réinvente après, les yeux fermés pour retrouver, la douceur, les odeurs, les sensations et les frissons, essayer d’être dans le ton, quelques minutes seulement, se dire que tout aurait pu être différent, se dire qu’on aurait pu faire autrement, mais c’est trop tard, tant mieux, car l’inachevé reste dans l‘attente de quelque chose de plus grand encore. Une fois encore j’ignore pourquoi j’ai écrit tout ça, comme ça, c’était pas l’idée de départ, loin de là, loin de la tristesse, de la mélancolie, plus proche d’une certaine joie, d’un bonheur confortable, peut être lié aux petits défis perso que je me suis lancé, à des envies que j’ai besoin de suivre, pour voir, à mes futurs vacances d’été en Bretagne dans un village du nom de St Nic, ça je l’avoue ça me fait sourire, au bonheur de mon fils, au fait que pour la première fois depuis presque toujours, j’ai un projet , un but, un point fixe dans le temps, à venir, que c’est moi qui l'ai décidé, payé et planifié. Ce n’est pas grand-chose, d’autres font beaucoup mieux et bien plus beau, mais pour moi ce n’était pas gagné. Un début, et le premier pas vers une autre bataille, plus dure, plus douloureuse, qu’il faut que je gagne sinon à quoi bon. En parlant de bataille, j'en ai une autre qui est sans fin et ce n’est pas la grosse tablette de chocolat qui fait de l’œil à mon régime, qui me dira le contraire.

    Photo : *angelreich Marcin Stawiarz
  • A la volée

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    Certains rêvent d’aller élever des chèvres quelque part, pour éventuellement faire du fromage, moi depuis fort longtemps, presque depuis toujours, je rêve d’être épicière ambulante … avec un grand et joli, camion, aménagé tout confort, il le faut car j’ai des idées, un paquet de trucs à mettre dedans, l’épicerie évidemment mais aussi tout le reste, les minis biblio et audio thèques, la machine à café, les journaux. Je voudrais traverser une belle et grande campagne, ombrée par quelques montagnes et caressée par des torrents à peine gelés, je visiterais les gens perdus aux milieux des petits chemins, dans des maisons en pierre, presque oubliées, sauf de moi. Un jour peut être, mais en attendant si je raconte ça, c’est que j’ai aperçu un morceau de ce rêve dans ce film, simple mais tellement vrai, ça colle à une certaine réalité, j’ai beaucoup aimé.

    D’ailleurs j’en ai parlé à Francouas, et oui Gi je n’avais pas encore dit que mardi j’ai déjeuné avec un jeune homme charmant, charmeur, qui avait un rendez vous pro près de chez moi, je l’ai, à peine, égaré dans les sous sol de l’agora d‘Evry, il n’a rien dit, très classe, il a été épaté par mon jeux de baguettes au resto japonais, là aussi il n’a pas moufté, pourtant le poisson volant ou déchiqueté c’est pas évident à vivre. Il m’a fait écouté un rasta qui chante comme un country man et un surfeur des îles, sur son lecteur MP3 auquel il manque un morceau. Quand je l’ai déposé à la gare, il avait l’air bien, enfin je crois. Après réflexion il est parfait, à un détail près, il a les jambes plus longues que Image hébergée par servimg.comson pantalon …
    Pour finir, je reflexionne depuis un moment sur la fameuse question posée par Macaron, "Qui suis-je, d'ou viens-je, ou vais-je ?" et je me trouve fort étonnée de n'avoir aucune réponse à donner, car je l'ignore encore et de me dire qu'il serait temps de savoir au moins où je vais.