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Voyages de nuit - Page 55

  • Petit scénario : Réveille-toi

    f17c8c45e85d861bbc608f210f4ba76b.jpgMon Amour, s’il te plaît, réveille-toi, je voudrais voir la mer, de quel coté faut il aller pour voir le soleil s’y lever ? Il fait encore nuit, je sais, qu’importe, on pourrait se perdre, partir au hasard, traverser des forêts ou des champs de blé, coupé, ne pas regarder l’heure, ignorer les jours à venir, pour simplement profiter de la vie qui sourit, même en hiver, pourvu que l’on soit deux à être heureux. On pourrait s’égarer, se réchauffer l’un l’autre. Laisse moi glisser mes mains sur ta peau, laisse moi imaginer les caresses sensuelles qui te seraient offertes, laisse moi anticiper les baisers que tu déposerais au hasard des découvertes, laisse moi vibrer pour toi dans un voyage au clair de lune avec vue sur les dunes, laisse moi t’aimer, glacée d’un feu brûlant et m’offrir au vent du large, à tes mains, à ton sexe conquérant. Mon amour s’il te plaît réveille-toi, laisse-toi aller à mon envie de toi et d’un paysage à flanc de désirs nomades.

  • Chute

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    Je suis tombée
    Vertige,
    Il pleut dans ma chute
    A torrent sur mes joues.

    Les mots feux de détresses
    Caressent en étincelles
    Mes émois feux d’artifices,
    Feux de joies, factices.

    La pluie sur mes cils
    En tatous mascara
    Me fait femme tribale,
    Fatale.

    L’averse
    En goutte à goutte
    Tente d’éteindre,
    Ce feu de moi.

    Je dessine, sur écran nuit
    Comme une enfant
    Qui attise les flammes,
    Des arabesques couleur chaleur.

    Je vais pleuvoir encore demain.

    Photo : SeaFairy

  • Steppin'

    Coup de coeur du week end. Dans ce Film  j'ai découvert cette danse fabuleuse le stepping : "c'est une danse spectaculaire qui trouve ses racines dans la Boot Dance africaine. Cette discipline s'est imposée comme une tradition sur les campus afro-américains. Elle combine des pas et des figures méticuleusement réglés avec des chants et des mouvements de percussion des mains et des pieds. le stepping est né il y a plus d’un siècle. La tradition et le rituel font partie intégrante de cette forme d’art." Comme dirait quelqu'un que je lis, Je kiffe ...


  • L'escarpin fuchsia

    Le 24 août 2007, Gicerilla déposait sur son blog une note L'escarpin fuschia qui se terminait ainsi :

    "...Quelques jours plus tard, le scénario recommence. Je sors de la douche, le vestiaire est déserté. Je m'avance vers les casiers et reste figée par la stupeur. Là, au milieu du couloir, devant mon casier ouvert trône telle une révélation divine l'escarpin fuschia droit ! Je regarde de toute part le vestiaire est absolument vide. Un rien inquiète je m'approche du soulier qui m'effraierait presque tant il est majestueux au milieu du rien qui l'entoure. Je le saisis, fébrile, comme l'on sortirait de sa châsse une relique vénérée et l'ausculte du regard. Pas de trace d'envoutement, de maltraitance, de souillure. Il est le même que la semaine passée, arborant élégamment son joli cuir rose foncé. Pourtant, entre la première de propreté et la semelle un interstice a été créé et je vois, glissé entre les deux, ce qui semble être un morceau de papier plié... 

    La suite, moi seule la connait et je vous la livrerai plus tard car, entretemps j'adorerais que vous toutes et tous qui me lisez et qui, au fil des mois m'avez prouvé que vous savez manier la plume avec humour avec cynisme, avec intelligence, avec créativité, avec poésie même, inventiez avec vos mots et votre imaginaire ce qui à bien pu se passer après... 

    Alors faites-moi plaisir, je vous défie, imaginez ! Ecrivez-moi la suite et je vous publierai sans censure une fois toutes les suites rassemblées"

    "Alors faites-moi plaisir, je vous défie ... quelle provocation !" fut mon commentaire de l'époque, mais je suis joueuse et je lui ai écrit, et peu de temps après, elle a publié ceci que je dépose aujourd hui sur mon blog :

     

    dbf5d67d3f156a5a12f758f21411aa26.jpg''Elle se croit seule. Elle ne m’a pas vue, dans l’ombre du vestiaire, invisible, comme souvent.

    Je la regarde déplier le papier. Une rougeur me monte au visage. Elle va découvrir la folie du désir que j’ai d’elle, mes mots couchés sous le feu d’un fantasme insensé, désespéré…

    "C’est moi, c'est toi.
    Quand j'imagine tes mains sur moi, je ne contrôle plus rien. Des tabous j'en ai encore des tas. Difficile pour moi de te dire, de t'expliquer comment mon sexe palpite rien qu'à écrire ces mots.
    Compliqué de mettre des mots sur le désir qui monte, sur l'envie de caresses.
    L’envie de baiser (s) vulgaire, voluptueux, indécent.
    T'écrire que je glisse mes doigts sur mon sexe lisse, que j'ouvre mes lèvres pour y faire glisser un doigt. Un va et vient doux, plus rapide. Mes doigts suffisent souvent quand je pense à toi. Sinon je prends un gode, ni trop gros, ni trop petit, doux, il vibre doucement.
    Et sans bruits ou à peine.
    Et j'imagine qu'on me regarde, cette nuit tu me regardais faire, tu l'ignorais.
    Et j'ai les doigts sur mon bouton, et le gode enfoncer qui va et qui vient.
    Et je décolle.
    Et je fais du bruit et des soupirs.
    Et je mords mes lèvres de plaisir.
    Et je jouis, parce que c'est toi."

    Elle est si belle. Je détourne le regard, je n’ose la regarder plus, encore, la laisser me deviner, la laisser deviner que c’est moi la coupable, je n’ose anticiper sa réaction.

    Cela fait des mois que je l’observe, que je nous regarde dans les miroirs, moi si banale et invisible, elle éclatante, source de vie et de plaisirs. Cela fait des semaines que l’idée folle de pouvoir l’aimer nourrit mes nuits de jouissances éphémères. Cela fait des jours que je cherche un moyen d’approcher sa lumière pour m’y réchauffer.

    Femme, j’aime les hommes passionnément mais ELLE éveille en moi un désir si intense, terriblement troublant, unique et nouveau. Pas de ces fantasmes primaires et vulgaires qu’on étale à tout va car c’est dans l’air du temps. Non, je me consume d’un désir qui en vagues brûlantes me ronge, ça fait des jours … 

    Quand elle prend sa douche, quand je la regarde et qu’elle l’ignore, j’imagine que je pourrais enfin la rejoindre, que je pourrais enfin dessiner de mes mains sur sa peau satin des voluptés caressantes. Je voudrais lui faire fermer les yeux, la noyer sous le plaisir, découvrir ses formes sous mes lèvres, saisir ses mamelons dressés sous du bout de la langue, saisir à deux mains ses fesses divines et m’enfouir en son sexe frémissant et y goûter le jus sucré de sa féminité. Et la faire crier des soupirs, la faire soupirer des extases dans une jouissance éblouissante que j’irais déposer sur ses lèvres. Mon dieu qu’ELLE est belle, c'est de la folie.

    Il faut que je parte. Je ne peux plus rester là, près d’elle. J’ai le cœur qui se noie. Elle va me voir. Je ne peux pas ne plus espérer, ne plus envisager, cela fait tellement de jours…

    Je me détourne et avance vers la porte du vestiaire, silencieuse, invisible, comme souvent, une dame au milieu de femmes.

    Une main sur mon épaule, un souffle chaud au creux de mon cou, quelques mots à mon oreille "le mot sur le papier il me semble qu'il serait dommage de le laisser ainsi, presque inachevé …"

  • Tu ris


    podcast
    040a69d2057e711ff1abb0438dff6f19.jpg

    Délicatement, à la folie
    Douloureusement, plus du tout.
    Et tu ris,
    A en pleurer.
    Pour un homme,
    Parmi les hommes.
    Ne sais tu pas ce qu’est la joie ?
    As tu oublié, mon amie
    Même si c’est fou
    Qu’au plus profond de nous
    C’est de douleurs que naît le bonheur.
    Et délicieusement, à cette question
    Tu ris …

     

    Photo : Monsieur Dimanche

  • Un mystère dévoilé, Luz

    Comme vous avez peut être pu le comprendre, Chez Un jour la lumière, Luz nous avons pu jouer, Gi et moi à "Jacques a dit" enfin Gi elle dit Jakadi bref c'est pas le propos de cette note. Le jeu est toujours en cours aux dernières nouvelles, nous attendons d'ailleurs une nuque dans les meilleurs délais, mais là aussi c'est pas le sujet. De Jacques en adi, en douce, l'air de rien, avec les photos récoltées, j'ai pu reconstituer Luz, j'ai longuement hésité à mettre cette note en ligne car le résultat peut faire peur aux âmes sensibles et éloigner le public de ce blog au combien agréable et de son hôte tout aussi charmant. Mais après réflexion ... et vu que ça m'amuse beaucoup je l'avoue, bah j'hésite plus. Luz pardonne moi ...

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  • Mes voyages

    dd455ca4af8cf0e2903eb205a2ee25f8.jpgUn peu partout il y a les vœux, les souhaits, les non-souhaits aussi, les bilans, sur l’année, sur douze mois, une fin d’année avec vue sur blogs, c’est ma première fois, les « bonne année » et tout et tout je ne sais pas faire, j’imagine que je devrais nous souhaiter, à tous, le meilleur, que nos espérances soient comblées, je le souhaite pas, c’est un fait, chaque jour, 365 par an, je vous l’espère et c’est pas aujourd hui qui y change quoi que ce soit. Je finis l’année avec des « voyages » qui me comblent, des lieux où j’aime me rendre, quand ça va bien, quand ça va moins bien, je navigue de liens en liens, dans l’ordre, glanant chez vous des échos.

    J’aime. Fiso et sa joie de vivre, son énergie, ses coups de cœur et de gueule, ses yeux et ses oreilles tournés vers les autres, qui m’interpellent. Manue dans son univers, sa gentillesse, ses colères, ses partages sans fards, ses chaudoudoux. Oh !91 qui nage entre deux eaux, sa sensibilité, ses amours, ses convictions, son cœur énorme largement ouvert sur l’extérieur, sa rencontre qui aura illuminé ma fin d’année d’une douce chaleur. Fée d’hiver, câline, sensible et tendre, qui partage ses émotions avec franchise et talent, été indien. Dans un petit théâtre de la vie, Gicerilla, mon évidence, ma différence qui me touche au-delà d’explications trop simplistes. If6, qui fait des mots des sensations, qui éveille les sens sur des paysages, le tout baigné de douceurs et d’attentions. Andesmas, et ses résolutions qui se réalisent pour mon plus grand plaisir, avec une bouille de porte-bonheur aux rayures fluos, ses espoirs, son histoire. Francouas petit caméléon adorable, fidèle depuis le début, qui me pardonne mes bêtises, attachant en toute franchise. Macaron qui délire, un peu à peine, aux sourires comme des soleils, morceaux de vie, morceaux de lui qu’il offre naturellement. LuJ libertin un jour, un libertin avec surtout un cœur trop grand, sensible au possible, les clichés en noir et blanc illustrant savamment des émotions à fleur de lui, avec des mots il invente un lit dont on ne veut sortir. Opointg, le roi de la déco par le vide, pour le plaisir de le remplir avec talent, quand les mots sont inutiles, l’image invente les moments, instantanés sur le vif. Monsieur, fin de semaine, mon œil réinventer, les émotions à l’arrachée, les clichés à la volée, la tendresse camouflée sur une chanson qui rebondie, délivrée en goutte à goutte mais indispensable. Alex, dans son univers Néo, ses pensées fantaisistes, sa présence constante, ses gestes en délicatesse sous une couche de caractère affirmé, rencontre en rayon de soleil malgré la nuit noire. L’openspace de Philo, tout nouveau, tout beau, surtout chaud, il aime de main de maître, pur délice de le lire et de le découvrir. Je plonge dans les plaisirs minuscules de Rouge, avec un sourire, un rire, je la parcours comme une gourmandise. Quidam Lambda, dans sa grotte ou dans sa bulle au choix, en pensées qui volent ou provoquent, un univers particulier et tamisé, riche de lui. Dana, parfums d’épices, sel et poivre, délicatesse de l’absence pour des présences en caresses. Thierry, T. Brass , depuis longtemps, tellement de talent que cela en devient un peu fou, sur le départ, pour un rêve les yeux ouverts, il le mérite tellement, il n’est qu’amour. Un jour sur une lumière LuZ, tellement tout qu’on lui souhaite le plus beau, avec un peu il fait beaucoup, une délicatesse dans un regard à tomber, en plus il joue. Boris et ses envies, c’est le démon sous une peau d’ange, ses envies sont folles et belles, souvent torrides, ça réchauffe quand il fait froid. Et pour finir Zorg, parti depuis quelques semaines sur des préliminaires, on attend son retour avec impatience, il est doux, fou, délicieux, c’est un mari pas net mais il manque au net.

    Voilà … quand j’ai commencé je n'imaginais pas que cela serait si difficile et pourtant si facile, j’aurais pu vous mettre dans le même panier, faire plus court, garder les mots clefs : gentillesse, sincérité, présence, échange, douceur, franchise, confiance, amour.

    Il y a ceux qui n'apparaissent pas dans la blogchose aussi, Guy, F.A. PasseaKevin, wajdi, Gilles, aller hop dans le panier.

    Bonne année …