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Voyages de nuit - Page 48

  • Menues allégresses

    1522542474.jpgJe réalise ce matin, devant l’écran blanc que je suis plutôt dans une phase « images », genre le choc des photos, enfin petits les chocs évidemment, je ne voudrais pas vous faire de mal, loin de moi une telle idée mais je ne voudrais pas vous gonfler, non plus, dilemme, dilemme, j’ai donc pensé ouvrir un album puis non, puis oui, puis non, me suis prise la tête, j’ai secoué, laissé reposer, aspirine pour finir, je suis peu de chose, galère de galère, j’attrape les pagaies. A coté de ça, je pourrais combiner des petits riens, comme la découverte de Moriarty, rapport à l’une des dernières notes d' Improbable, alors je confirme j’aime, avec  réserve et je connaissais celle-ci :

     

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    Et pendant que j’écoutais cette chanson, hier, je regardais Cahier de brouillon, association incroyable et improbable, c’était sublime. Et de me dire, là encore, que les différences peuvent être sources de vrais et grands plaisirs, aussi aléatoire que cela puisse être, au départ. Comme de lire Sel et poivre, Parfum de vie chez Un peu moins que quelques briBes, c’est comme le grain de sel sur le foie gras ou la cannelle sur la pastilla, fantastique.

    Pour conclure, depuis que je ne fume plus, je mange ...   Image hébergée par servimg.com

  • Sur le vif

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    1 = Après Buren, pigeon
    2 = Avec lui et pas un autre
    3 = La pastilla, merci Waid pour le conseil aux saveurs sublimes
    4 = 23 m², 4ème étage, mais au milieu coule une rivière
    5 = Jackie Chan et Jet Li, Le royaume interdit
    6 = Jaune safran, je confirme et je signe
    7 = Deux cranes hommes adorables, Oh!91   et Seiji
    8 = Une main Seiji aux fourneaux
    9 = Si c'est pas de la provocation ça ...
    10 = Poulet Sauce crémée, bière, champignons, asperges, façon Seiji (mérite 2  voies lactées ** étoiles, pas moins)
    11 = Tarte aux framboise (c'est de saison)
    12 = Rien, il me fallait une 12ème photo.

  • Réalités

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    Et tu pleures, la réalité d'un toi que tu veux nier.

    384102459.jpgTu gommes ton existence, ombrée d’hésitations. Tu te hais, je me déteste et tu fermes les yeux pour ne pas voir, ce que tu refuses, d’apercevoir, chaque jour, qui commence, sur le rejet de ce soi, de ce être qui ne peut naître, que tu ne reconnais pas. Tu te façonnes à tes doutes, qui s’effarouchent à ces autres que toi. En résonances, face à ces échos qui t’esquissent dans le noir de tes heures, qui se croisent et se déplient, par chemins de tes riens, que tu souffles en voluptes acides, des détresses, en avis de tempêtes, en haut-le-cœur, qui te terrassent et se convulsent, à la nuit qui se fige et se brise, sur un matin, sans rêves, arrachés, dans un cri qui n’en fini plus de mourir, dans le fin fond de ta tête et qui te camisole, définitivement.

     

  • L'effet "Icare"

    1760882443.jpg Et là pour le coup j’ignore comment enchaîner, beaucoup de choses à dire et rien, au final, j’ai les idées mais pas l’impression de pouvoir les exprimer correctement, à coté de ça, je n'ai jamais pris la peine de vous offrir du correct, mais plutôt du comme c’est venu, et on fait le tri ensuite, alors c'est parti ... L‘exposition, il y avait évidemment un avis à donner sur ce « Prenez soin de vous » cette fameuse lettre de rupture, qui a été interprétée sous tous les angles, analysée, jouée, chantée, dansée, comme dit précédemment je n’ai pas accordé à Sophie Calle toute l’attention nécessaire et tant mieux, je me souviens surtout de celle de la petite fille qu’une dizaine d’année qui exprime son étonnement quand au fait que l’homme semble aimer la personne avec qui il veut rompre, elle se demande alors pourquoi le faire. Je l’ai moi aussi, au fond de mes archives, ce mail, de rupture, cet équivalent, cette épine dans mon histoire, ces mots qu’on analyse, encore et encore, en essayant de comprendre, ça n’avance à rien, au contraire, malgré tout, il est toujours là, jamais supprimé et surtout jamais partagé avec d‘autres que moi. Je m’interroge aussi beaucoup sur mon erreur, ce jugement à l’emporte pièce que je m’étais permise d’émettre, sans savoir, sans connaître, sans presque un doute, et cause à effet de me dire que je dois me planter par ailleurs, en inversement proportionnel, que j’ai l’impression de croire en ce qui est finalement faux, il va bien falloir que je me fasse une raison, un jour, ça et la solitude qu'on se prend en pleine gueule, parfois. Oui je sais je casse l’ambiance, mais bon je partage mes états d’âmes, comme d’habitude, certaines choses ne changent pas elles. Sinon je vais bien, je me suis offerte deux paires de chaussures aujourd’hui, et je suis ravie de mon nouvel ordi au bureau, il dépote et ça va me permettre de surfer à la vitesse de la lumière, sinon je bosse, aussi, un peu, j’ai un métier, de temps en temps.

  • Une journée sur Paris

    Finalement j’y suis allée, et en métro, et j’ai adoré, ma journée et pas que …
    Pour commencer, je confirme que je ne devrais pas avoir des idées préconçues sur les blogueurs,  Waid  est peut être élitiste, très cultivé (et il n’aime pas les rondes Image hébergée par servimg.com )  mais il est charmant, adorable et tout, et tout, et plus encore,  pour la peine je vais aller de ce pas me flageller. Que j’ai super mal dormie cette nuit rapport à mon angoisse débile, et que j’ai vu au bout de la rue, non pas deux mais trois personnes, j’ai le cœur qui s’est serré et les genoux qui se sont cognés, là aussi grave erreur, court mais vraiment agréable, en espérant le revoir plus longtemps, E-Lover, au beau sourire. Le programme c’était l’expo de Sophie Calle, nous étions, à peine, dissipés, heureusement Jolie Fée, elle a le bouquin pour l’anti-sèche, et on a mangé japonais (rapport aux caprices qu’on accepte avec un grand sourire, parce que) et des glaces (pas moi, rapport à mon cul), pour faire court c’était trop chouette et trop court, et qu’on espère remettre ça avec d’autres, qui nous ont manqué, qui seraient tentés par l’expérience, affaire à suivre, et hop quelques photos pour l’ambiance et les couleurs.  

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  • La théorie du Dahu

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    Cela fait si mal, et si peu, je ne sais quoi dire, alors je ne dis rien, moi qui déteste, tant, le silence, je m'y cache, je m'y camoufle, sans y trouver ma place, évidemment, c'est pas moi. Je l'ai brisé, juste un instant, c'était trop dur, je le regrette, je ramasse les morceaux et je m'en mords la vie que j'ai déjà tellement de mal à vivre, putain ça craint du boudin, j'ai beau me prendre des leçons, direct là où ça ne fait pas du bien, je m'obstine à recommencer, avec les mêmes ou des tout pareils. Des abîmés, des cassés, des qu'il faut recoller, sans règle du jeu ou mode d'emploi, bref, en fait ce n'était absolument pas le sujet pour lequel j'étais venu, à la base, au départ, comme quoi le cerveau, il fait bien ce qu'il veut. Le sujet c'était le Dahu, enfin le site des copains d'avant, vous connaissez ? (j'ai la flemme de mettre le lien, google est votre ami), sur ce site j'ai retrouvé il y a trois ans, mon amoureux de quand j'avais quinze ans et que je partais en  colonies de vacances  , et je vais vous avouer, franchement, que je ne sais absolument pas pourquoi je dis ça, et que le rapport au Dahu est tellement farfelu qu'il me serait difficile d'expliquer le pourquoi du comment, vous me pardonnerez, c'est férié. 

        


  • Abandonne-moi

    Se collent les moments, depuis des jours et des nuits, en passé de l'imparfait, sur mes fautes sans avenir, sur une chanson d'envie qui tourne en boucle à ma folie.

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    Abandonne-moi et donne-moi l’envie à fleur de peau, me reconnaître du bout des doigts, les yeux ouverts sur un rêve qui s’éternise, sur un matin qui se manque de toi. Confie-moi ce plaisir né de l’attente, convoitise, qui se tortille, de ce caprice à bout de nerfs, à bout de souffle, sur ce délice qui se vague à l’âme sur un corps en tempête, qui se dresse, en perspective, vue de l’esprit. Révèle-moi le grain de ta langue, en caresses déplacées, osées, la douceur de tes lèvres, pour faire grandir mon trépas, à ta chair, je me redessine à l’imagination d’une jouissance, égoïste, qui jaillie, feux d’artifices. Néglige-moi, qu’acides, mes pensées en révoltes, t’inventent sauvage, pour me prendre, sans égards, sans un regard, derrière toi. Perd-moi, dans ce moment, où plus rien n’a d’importance. Evapore-moi, sous pression, de ce plaisir solitaire, pour te plaire que je m'écoeure de toi, à en hurler cette fantaisie, petite folie, indécente, qui n'a pas de sens.